Mon compagnon de soirée, Max, roule à toute allure et joue de l'accélérateur pour m'impressionner. Arrêté au feu rouge, devant le port, il glisse sa main sur ma cuisse. Alors qu'il attend en faisant rugir le moteur, il remonte lentement jusqu'au tissu de ma robe. Les yeux rivés sur la route, il caresse avec son pouce la limite entre le tissu et ma cuisse nue, je retiens ma respiration. Le feu passe rapidement au vert et il retire sa main pour se concentrer sur le passage des vitesses.
"Dommage que ce ne soit pas une automatique ..."
J'ai piqué au vif Max, qui quitte la route des yeux pour les plonger dans les miens. Son regard est perçant, j'efface le sourire que j'avais affiché quelques secondes plus tôt et un l'espace d'un instant il reprend le pouvoir que je pensais lui avoir volé. Après un rapide coup d'œil sur la route, il me fixe à nouveau et toujours en me regardant droit dans les yeux s'humidifie les lèvres. Mon cœur s'accélère et je frotte inconsciemment mes cuisses l'une contre l'autre.
Je gigote légèrement, en pensant à ma robe et au siège que je suis probablement en train de tâcher tant je suis humide. Cet homme a un pouvoir incroyable sur moi et mon excitation est à son comble. Alors que je suis dans mes pensées, je sens la main de Max qui se pose de nouveau sur ma cuisse. Cette fois-ci, beaucoup plus entreprenant, il soulève rapidement le tissu de ma robe, qui remonte seule, pour valider le passage.
Alors que je m'apprête à m'inquiéter pour le passage de vitesse, Max utilise sa main gauche pour passer le troisième rapport. Toujours concentré sur la route, il continue à remonter sa main en la faisant délicatement et très lentement glisser sur ma cuisse. Un immense sourire s'affiche sur mon visage lorsque Max se rend compte que je ne porte pas de sous-vêtements.
"Coquine ! On est arrivé."
Il enlève sa main et lèche un de ses doigts en me regardant droit dans les yeux. Lentement, il détache sa ceinture de sécurité alors que j'ai le souffle coupé de son exploration trop rapidement abrogée. Comme quelques minutes plus tôt, il sort de la voiture et contourne le bolide, pour m'ouvrir la porte.
Je m'extrais de la voiture très basse avec l'aide de Max et lui fait face. Nos visages sont à quelques centimètres l'un de l'autre. Dieu merci, mes talons me permettent de gagner la dizaine de centimètres qu'il me manquerait. Il passe sa main derrière mon dos et la positionne dans le creux de mes reins pour m'intimer d'avancer. Dans la voiture, il attrape mon sac à main et referme délicatement la porte.
"Je note donc que tu es légèrement plus délicat avec ta voiture qu'avec les femmes. Mais je note aussi que tu n'as pas peur d'être vu en train de porter un sac de luxe.
- Note bien tout ça, tu vas vite être surprise ma belle."
Max me répond de manière très froide et me redonne mon sac à main plutôt violemment en l'écrasant contre mon ventre. Je n'ai pas le temps de réagir qu'il appuie de nouveau dans mon dos et nous avançons en silence vers l'entrée d'une résidence de grand standing. Encore un point pour moi, le poisson du soir est un gros !
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Dans l'ascenseur, Max me lâche après m'avoir accompagnée jusqu'au fond. Il fait quelque pas pour appuyer sur un des étages les plus élevé et s'appuie de manière nonchalante contre la paroi en marbre. Volontairement il regarde dans le vide, la torture de son désintéressement fait accélérer mon cœur. Je serre les jambes et les cuisses au maximum, mon intimité est absolument trempée.
Le "ding" de l'ascenseur nous sort de notre réflexion. Max ne bouge pas, je comprends qu'il veut passer derrière moi. Je rassemble mes forces et je sors en chaloupant mon pas au maximum. Dans mon dos, je sens son regard sur la chute de mes reins dévoilée par le décolleté de la robe, et sur mes fesses. C'est un sentiment délicieux d'avoir repris le dessus. Pas de couloir, pas de voisins ou d'ennuis : nous entrons directement dans l'appartement de Max.
Arrivée au milieu du salon, Max passe devant moi en me frôlant et continue vers la cuisine, le souffle court et l'envie de hurler je me plante au milieu de son salon, probablement décoré par un architecte d'intérieur, et je le fixe. Une main sur la hanche, je lance mon sac sur le canapé et je passe ma main libre dans mes cheveux, pour les libérer du chignon flou qui les retenait. J'entends le bruit caractéristique d'une bouteille de champagne qu'on ouvre et je continue à fixer Max intensément. Je ne sais rien sur lui, et lui ne sait même pas mon prénom.
En même temps qu'il remplit deux coupes, il me lâche :
"Déshabille-toi"
Je frissonne et délicatement, en gardant mon regard planté dans le sien, je détache les fines bretelles de ma robe.
"Entièrement"
Délicatement, je laisse tomber la robe le long de mon corps, en veillant à bien enlever les morceaux de scotch, pour me retrouver nue face à Max. J'enjambe le bout de tissus et je m'apprête à ôter mes chaussures quand Max fait signe "Non" de la tête. Il attrape les deux coupes et s'approche. Son regard est incandescent et je tremble perchée sur mes escarpins.
Arrivé à ma hauteur, Max me tend une des deux coupes et pose le dos de sa main sur le haut de ma cuisse, doucement il remonte pour caresser ma hanche, mon flanc et s'arrête juste avant ma poitrine. Alors qu'un sourire s'étire sur son visage, il boit une gorgée et laisse sa main refaire le chemin inverse sur ma peau qui frissonne.
A mon tour, je bois une gorgée, ma poitrine est dure d'excitation et je respire pour calmer mon cœur qui bat très vite. D'expérience, je sais que le sportif/millionnaire/homme d'affaire aime prendre les choses en main. J'attends donc sagement que Max fasse le prochain geste, tout est mettant en valeur mes atouts, complètement offerte à lui.
Je frissonne, ma tenue d'Ève et la chaleur de mon corps forment un différentiel de température gigantesque. Max s'en aperçoit et s'approche encore plus de moi, comme pour signifier qu'il va rapidement me réchauffer. Toujours en me regardant droit dans les yeux, il incline sa coupe et verse doucement quelque gouttes de champagne sur mon sein droit. Le liquide froid coule le long de ma poitrine et s'engouffre le long de mon ventre. Il passe par mon nombril pour finalement arroser le sol. Max ricane, il regarde le champagne s'écouler sur mon corps et finalement verse l'intégralité de sa coupe sur moi. Comme si cela ne suffisait pas, il m'arrache ma coupe des mains et verse également son contenu sur mon corps nu.
"Max, le tapi-"
Le jeune homme me défie du regard et me pousse en arrière. Lourdement, j'atterris sur l'immense canapé. En un mouvement, Max attrape l'arrière de mes genoux et les remonte. Je suis entièrement nue, arrosée de champagne, à la merci du jeune homme qui affiche un sourire presque sadique, mais terriblement excitant sur son visage.

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DE GLACE OU DE FEU ?
FanfictionDe la rencontre avec Max dans un bar à la première apparition dans le paddock au bras de Daniel, il n'y a que 10 mois. Pourtant l'intensité et la différence entre ces deux relations vont peut-être laisser des séquelles dans la vie d'Hélène qui tente...