CHAPITRE 42

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"ILS SONT OÙ ? LAISSE-MOI PASSER ! LÂCHE-MOI ! hurle Max dans le couloir alors que je me réveille en sursaut. POUSSEZ-VOUS !

- Daniel ? je chuchote en cherchant de la main le pilote.

- Je suis là ! sonne la voix rassurante de Daniel. C'est fermé, on va faire comme si on était pas là."

Daniel est certainement réveillé depuis quelques minutes. Il est au sol sur le tapis, en train de faire des étirements. Doucement je me redresse et remonte d'instinct mon draps sur ma poitrine. Daniel m'adresse un clin d'oeil et un sourire réconfortant.

"JE VAIS VOUS TROUVER ! JE VAIS VOUS FAIRE PAYER. ELLE EST À MOI, JE L'AI TROUVÉ EN PREMIER.

- Monsieur Verstappen, calmez-vous, annonce une voix que je ne reconnais pas.

- VOUS ALLEZ VRAIMENT ME SUIVRE TOUTE LA JOURNÉE VOUS ET VOS GROSSES FESSES ? continue le néerlandais bien lancé dans sa tirade. J'AI PAS BESOIN D'UNE NOUNOU.

- Je vais vous suivre toute la j-

- TAISEZ-VOUS. DANIEL, JE SAIS QUE TU M'ENTENDS. TU AIMES RÉCUPÉRER LES RESTES, N'EST-CE PAS ?

- Monsieur Verstappen, je dois vous raccompagner dans votre chambre.

- SI VOUS ÊTES AUSSI CON QUE GROS J'AI DU SOUCIS À ME FAIRE, hurle Max, alors que Daniel et moi bloquons un fou rire, protégés derrière la porte fermée à clef et apparement un gros monsieur en charge de surveiller le jeune pilote. HÉLÈNE, JE VAIS TE BAISER JUSQU- LÂCHEZ-MOI ! LÂCHEZ-MOI !!!!"

Des bruits sourds de coups contre les murs du couloir se font de plus en plus éloignés, alors que la nounou de Max, semble avoir pris les choses en main.

"Wahou, rigole doucement Daniel. Je sais pas ce que tu lui as fait à Max, mais il semblerait qu'il ne veuille pas t'oublier !

- Ah ah très drôle ... J'ai pas envie de débattre sur l'intensité du sexe avec lui ou avec toi.

- Pas de problème. Pas de débat. Droit au but : lui ou moi ?

- Toi, je réponds sans hésiter.

- Moi ? Ça avait l'air plus sauvage avec Max.

- Non, pas vraiment. C'était violent.

- Tu veux de la violence ?

- Je viens de dire que je préfère avec toi.

- Tu ne veux pas de violence.

- Daniel, je soupire en me glissant à côté de lui. Ne change rien. Tu es parfait. Intense, puis doux. Tu te soucis de moi et tu me donnes toujours entière satisfaction, si tu vois ce que je veux dire.

- Je vois. 5 étoiles ?

- 5 étoiles, je chuchote en l'embrassant passionnément."

Daniel continue ses exercices d'étirement et de respiration pendant quelques minutes et je le regarde pour ne rien perdre de son corps et pour graver dans ma mémoire ses moments d'intimités passés, juste tous les deux : ce qui s'avère ne pas être très évident lors des Grands Prix.

"Je dois être dans le garage dans 20 minutes. Christian voudrait te voir, tu peux y aller seule ?

- J'imagine qu'il a eu vent de la crise de Max, je réponds en rangeant mes affaires.

- Certainement, je l'avais rapidement mis au parfum ce matin en sortant de mon briefing. Dans les grandes lignes ...

- Les grandes lignes.

DE GLACE OU DE FEU ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant