DE GLACE OU DE FEU ?

CHAPITRE 10

Ma tête me lance et la sensation du besoin de vomir me suit jusqu'à l'amarrage du bateau dans la petite crique "privée". Après s'être réveillée dans un lit étranger, Alice et moi continuons l'aventure avec nos deux amis de la veille. 

Après une petite discussion en aparté, en motivant tous ses arguments par des pièces de luxe déposée sur des étagères, des vêtements de créateurs trouvés sur un bord de canapé ou des tableaux numérotés, Alice m'a convaincu de me laisser porter encore aujourd'hui. Dans le fond, ça me fait du bien, je ne pense à rien. 

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"Il n'y a personne aussi, pas besoin de maillot !"

Alors que je sirote une bonne limonade fraiche, je vois Alice plonger. Elle a respectée la consigne à la lettre. J'enlève ma robe qui me sert et je saute dans l'eau, en culotte. Elle est incroyablement bonne pour l'époque, on passe presque 45 minutes à se chamailler et à plonger. L'endroit est divin. On remonte à bord quand le chef nous fait savoir que le repas est prêt. 

Je déguste mon homard et mon champagne seins nus, alors que Louis étale de la crème sur mon dos et mes épaules. Alice est couchée, elle mange du raisin et du fromage à la romaine. 

"Ce soir, il y a une grosse soirée chez notre ami Aaron. Vous venez, hein ? 

- Ça dépend, lui répond Alice. 

- Ça dépend de quoi ? 

- De la beauté de la robe et des chaussures que vous allez nous acheter."

Je suis toujours étonnée de l'aisance d'Alice, quand il s'agit de réclamer des cadeaux, mais il faut dire qu'elle le fait toujours avec beaucoup de classe. Les deux hommes se concertent d'un regard et nous regardent tout sourire : "Vendu !". Nous nous baignons à nouveau après la sieste et je sens les garçons légèrement plus entreprenants dans leurs gestes : pas de doute Alice et moi devons mériter les belle robes ! 

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Il est 18h quand le bateau touche le port de Monaco, on suit nos hôtes dans une boutique de luxe et le défilé des tenues commencent. Les marques sont haut-de-gamme et les chaussures mignonnes, mais je sens que les garçons ne nous donnent pas plein potentiel. D'un regard Alice et moi prenons les choses en main. J'attrape Louis par le col et l'emmène avec moi dans une des immenses cabines d'essayage. 

"C'est tout ? 

- Comment ça, c'est tout ? me demande-t-il étonné. 

- Tu ne peux avoir "que" ça ? 

- Les robes ? J'en ai fait venir 20 au moins ! 

- Ah ... 

- Il y a un problème ? 

- Non, dis-je en le poussant à s'asseoir sur le canapé. Je me disais simplement que ça serait vraiment "dommage" de se pointer ce soir dans des vêtements qu'une autre invitée pourrait avoir, ou pire porter ! 

- JE- ...

- Attends, c'est parce que tu en veux plus ? 

- Comment ça ? s'étonne le jeune homme. 

 - Pour m'en donner plus, tu attends plus ?

- Euh...

- D'accord, j'ai compris. Je te montre ce que je sais faire, mais en échange tu fais venir les plus belles pièces pour moi ...

- Je- Je suis d'accord. J'aime la tournure que prenne les choses, réalise-t-il tout d'un coup."

Je m'accroupis devant lui et attrape l'attache du pantalon en lin. Louis soulève légèrement ses fesses et je fais glisser son caleçon en même temps. Le jeune homme est déjà bien excité. En le regardant droit dans les yeux, j'attrape son membre et je pose ma poitrine sur le rebord du canapé. Je vois à la dilatation de ses pupilles que je n'aurais pas longtemps à charbonner. J'effectue deux va et vient  avec ma main et j'avale son membre. 

J'entends Louis respirer fort à mesure que je m'applique de tenter lécher, tantôt avaler. Et comme annoncé, en moins de trois minutes mon affaire est réglée. Je sens Louis se tendre et des giclées de spermes chauds tapissent le fond de ma bouche alors qu'il appuie violemment sur ma tête. 

Je me relève doucement, réajuste ma robe, recrache discrètement et rince ma bouche avant de lui adresser un sourire en pointant du doigt les robes. Alors qu'il se relève et remonte son pantalon, il m'adresse un clin d'œil en me montrant la porte pour retourner dans le salon privé, avec Alice et Jacob. Alors que je m'apprête à faire glisser la porte, il retient mon bras et me lance :

"Je vois ce que te trouves le petit Verstappen. Mais tu vas voir ma belle, je vais t'offrir bien mieux que lui. Tu vas vite l'oublier. "

Vite l'oublier, je le voudrais tellement. Et pourtant il est constamment dans mes pensées. Je sors mon téléphone de mon sac pour voir s'il a répondu a mes nombreux messages. Je scrolle les réseaux sociaux. Aucune nouvelle. Le prochain Grand Prix est dimanche, il doit déjà être à Barcelone, à des années lumières de penser à moi. 

Je m'assois à côté d'Alice en lui adressant un grand sourire. En quelques minutes les portants de robes et les chaussures disparaissent pour laisser place à des housses blanches et des coffrets pour chaussures de luxe. 

En une heure, nous repartons avec une robe chacune, des chaussures et une pochette. Nous nous changeons dans l'appartement de Jacob et je monte dans la voiture de Louis qui roule en direction de chez Aaron. 

Ma tenue est élégante, j'ai relevé mes cheveux et mon maquillage est raffiné. Je m'attends ce soir à rencontrer beaucoup de beau monde, la "old money" comme dit Alice. Louis glisse sa main sur ma cuisse : 

"Tout est à ton goût ?

- Plus je reçois, plus je donne. 

- Parfait, j'imagine que tu es comblée alors ! 

- Ce soir ? je demande, l'air malicieux. 

- Oui, tu as le mieux : les plus belles fringues, la plus belle voiture ... et moi.

- Oh, Louis ... Louis. 

- Oui ?

- C'est un timide début, mais tu t'en sors bien"

Je lui dépose un baiser sur la joue et mon string dans la main. Gracieusement je sors de la voiture aidée par le voiturier. Derrière moi, je sens Louis estomaqué. Alors que sa voiture redémarre, je le vois ajuster son pantalon en s'approchant de moi. Il chuchote à mon oreille :

"Toi et moi on peut jouer. Alors si tu veux plus, donne-moi plus. 

- Deal."