Quand je me réveille, je découvre que je ne suis pas dans ma chambre mais à l'hôpital. Aussitôt, tous mes souvenirs de la veille me reviennent comme dans un flashback. Je décide de me lever sans faire de bruit car Inès dort encore et me dirige vers la salle de bain. Quand ma mère est passée hier soir, elle m'a apporté des affaires et des vêtements de rechange.
Je prends une douche chaude et ça a le don de me détendre. Je ne m'inquiète pas pour ce que pense ma mère, mais plutôt des autres élèves. Tôt ou tard, je vais devoir retourner au lycée, là où absolument tout le monde m'a vu tomber. Quand je sors de la salle de bain quelques minutes plus tard, je suis enfin prête. J'ai mis le jean noir et le pull violet que ma mère m'a apportés. Je me suis attachée les cheveux en un chignon vite-fait qui me va super bien et j'ai remis mes bijoux de la veille.
— Ah bah c'est pas trop tôt !
— Ça fait seulement un quart d'heure que je suis dans la salle de bain, il s'agirait d'arrêter d'exagérer ! je réponds en prenant ma défense.
Elle me souris avant de se faufiler derrière moi pour prendre la place dans la salle de bain. Quand elle sort, je vois qu'elle a mis également un jean noir et un petit haut blanc qui lui vont super bien. On met nos chaussures, on rassemble nos affaires et on se dirige vers l'accueil. Je signe quelques papiers avant de pouvoir enfin sortir de cet hôpital. Avec Inès, on se dirige vers un restaurant pour prendre notre petit-déjeuner car on est affamées. J'envoie un message à ma mère pour lui dire que je suis sortie et qu'on va prendre à manger sur place et elle me répond qu'elle va bientôt se mettre en route pour venir nous chercher.
On commande la formule spécial petit-déjeuner et la nourriture arrive cinq minutes plus tard. Je dois encore prendre sur moi pour ne pas grimacer en imaginant toutes les calories qu'il peut y avoir dans ces gaufres au Nutella et à la banane et croque tout de même dedans. En fait, ces gaufres sont délicieuses. C'est bien ça le problème : dès que j'y ai gouté, je ne peux plus détester la nourriture. Inès commence elle aussi à manger ses gaufres qui sont exactement les mêmes que les miennes.
— Tu es sûre que ça va ? dit-elle en remarquant sans doute que je suis préoccupée.
— J'angoisse à l'idée de retourner au lycée.
— Tu n'a pas à t'en faire pour ça : le premier qui t'emmerde, je vais m'occuper de lui !
Ça me fait rire.
— Même Maël ? je lui demande en haussant les sourcils.
— Non, lui il m'a aidé à te sauver donc il ne compte pas !
— Comment ça ? Il était là ?
— Oui, c'est lui qui a appelé l'ambulance et il est monté avec moi. Il est parti environ une heure avant que tu ne te réveilles.
— Heureusement, sinon ça aurait été très embarrassant ! dis-je en fixant mon assiette, comme à chaque fois que je suis mal à l'aise.
— Tiens, c'est pas ta mère dehors dans son Range Rover ?
— Où ça ?
— Là-bas, dit Inès en pointant du doigt un Range Rover blanc garé pas très loin.
— Ah oui, je crois bien que c'est elle.
VOUS LISEZ
𝐋'𝐞́𝐭𝐞́ 𝐨𝐮̀ 𝐣𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐬 𝐭𝐨𝐦𝐛𝐞́𝐞 𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫𝐞𝐮𝐬𝐞 [𝐞𝐧 𝐫𝐞́𝐞́𝐜𝐫𝐢𝐭𝐮𝐫𝐞]
RomanceEt si tout pouvait changer en un été ? Et si on pouvait guérir même quand on pensait que cela était impossible ? Et si on pouvait à nouveau faire confiance alors qu'on s'en croyait incapable ? *** Rachel, dix-sept ans, est une fille sensible, qui a...