24 | Dernier jour

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Les quinze derniers jours sont passés... si vite. J'ai dû alterner les nuits entre Lamia et Maël pour ne faire aucun jaloux, même si j'ai passé la plupart de mon temps dans les bras de Maël qui veillait sur moi, jusqu'à ce jour : le dernier. Aujourd'hui, je rentre chez moi. Nous rentrons tous chez nous.

Ma mère vient me chercher vers 15h et je suis certes excitée à l'idée de la revoir, mais je suis encore plus nostalgique à l'idée de quitter cet endroit. J'y ai vécu tellement de bonnes et de mauvaises choses cet été.

Il faudra que j'explique à ma mère ce qui m'est arrivé et pourquoi ma cheville est dans cet état. Et également lui présenter Maël en tant que mon petit ami officiel, tout comme à Inès. Celle-ci était tellement occupée en Thaïlande que nous n'avons pu nous appeler que quelques fois pendant les vacances. Elle n'est donc pas encore au courant que nous sommes ensembles.

Je suis en train de mettre les derniers livres et affaires qu'il me reste dans ma valise quand Maël saute sur mon balcon. Sous l'effet de la surprise, je sursaute et pousse un petit cri aigu.

— Tu veux que je fasse une crise cardiaque en te voyant débarquer comme ça à l'improviste ?! je m'exclame en fronçant les sourcils.

— Bien sûr que non, souffle-t-il d'une voix tendre, c'est bien la dernière chose que je voudrais.

Il s'approche de moi et passe ses bras autour de ma taille avant de déposer un baiser dans le creux de mon cou. Puis un autre. Et encore un autre.

— Maël qu'est-ce que tu fais ? je demande en relevant la tête alors qu'il est toujours en train d'embrasser la peau sensible de mon cou.

— Mmm...

Je le laisse faire et continue de ranger mes affaires dans ma valise, Maël m'enlaçant et me suivant partout sans pour autant arrêter ses baisers dans mon cou. Quand j'ai fini, je ferme ma valise et essaye de m'éloigner de Maël qui ne veut plus me lâcher.

— Maël, tu ne veux pas ralentir ? dis-je en me détachant de lui.

— Tu veux ralentir ? il demande d'une voix lourde de sous-entendus.

— Ma mère arrive dans pas longtemps, et j'aimerais te présenter.

— Me présenter ? Tu ne veux pas faire ça... chez toi par exemple ?

— Je... je n'y avais pas vraiment réfléchi. Tu as raison, ça serait mieux. Tu peux venir chez moi demain ?

— Si tu veux bébé, dit-il en m'enlaçant à nouveau.

Nous sommes tous les deux sur le porche du grand bâtiment, au milieu des autres adolescents qui partent un à un. Quelques voitures défilent devant le grand bâtiment, et celle qui vient chercher Maël vient tout juste d'arriver.

— Il faut que j'y aille Rachel, s'exclame Maël en esquissant un sourire.

— Tu vas me manquer, je souffle dans son oreille avant de me séparer de lui.

Je n'ai pas envie de le laisser partir. Je meurs d'envie de le serrer dans mes bras et de dormir contre son torse dans son lit. Comme nous l'avons fait pendant ces derniers jours.

— Je viendrai chez toi demain, tu peux tenir jusque-là ? demande-t-il d'un ton ironique.

— Je ne sais pas.

Il s'approche de moi et m'enlace à nouveau avant de m'embrasser langoureusement.

— Bon j'y vais cette fois. À bientôt, bébé, souffle-il en déposant un baiser sur mon front.

𝐋'𝐞́𝐭𝐞́ 𝐨𝐮̀ 𝐣𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐬 𝐭𝐨𝐦𝐛𝐞́𝐞 𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫𝐞𝐮𝐬𝐞 [𝐞𝐧 𝐫𝐞́𝐞́𝐜𝐫𝐢𝐭𝐮𝐫𝐞]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant