Chapitre 17

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Nous arrivons chez lui après une demie heure de route. Je retrouve avec plaisir sa villa qui a des allures de palais tout droit descendu du ciel.

À peine il a ouvert la porte qu'il me plaque contre le mur du couloir en marbre blanc. Ses lèvres retrouvent les miennes pour un baiser passionné. Sa langue caresse la mienne dans un tourbillon de sensations toutes plus intenses les unes que les autres. Au même moment j'ouvre les boutons de sa veste de luxe avec des mains fébriles puis il la retire et la laisse tomber sur le sol en un geste hyper sexy. Sa chemise, probablement en coton, moule tellement ses bras musclés qu'on aurait dit du latex.

Quand ses lèvres viennent se poser sur la peau tendre de mon cou, ma peau s'enflamme. Il mordille, suce et lèche ma clavicule pendant que je bascule la tête en arrière et que mes mains se crispent dans ses cheveux. Je le sens sourire contre ma peau avant qu'il n'expire lourdement. Son souffle chaud me donne des frissons dans tout le corps.

Dès qu'il relève la tête vers moi, j'aperçois nettement la flamme de désir qui brûle dans ses yeux d'un vert plus sombre que d'habitude.

- Il n'est pas trop tard pour tout arrêter. Murmure t-il d'une voix joueuse.

- C'est un défi Monsieur ?

- Toujours Mademoiselle Jaeger... Toujours.

Il vient à nouveau plaquer ses lèvres sur les miennes avec plus de violence que tout à l'heure. Sa main se faufile dans le creux de mon dos et se dirige lentement vers la fermeture de ma robe qu'elle descend d'un geste rapide et leste.

Je puise dans mes forces et je le repousse jusqu'à la pièce d'à côté qui m'a tout bonnement l'air d'être une bibliothèque. Difficile à dire.

Je le plaque contre une étagère et je retire sa jaquette sans prendre le soin de m'acharner sur les boutons de cette dernière. Je la balance au travers de la pièce puis je fais la même chose avec sa chemise. Il échange nos positions pour me couvrir ainsi de toute sa hauteur. La chaleur qui émane de son corps parfait me donne le tournis. Le contraste entre la froideur du bois et sa chaleur corporelle est une sensation plutôt grisante.

Il passe sa main en dessous de ma robe et il la remonte légèrement avant de l'enlever totalement. Le sourire vicieux qu'il arbore me fait penser qu'il ne me manque plus grand chose sur le corps. Maintenant il ne me reste plus que mes sous-vêtements et mes sandales à talons. Si quelqu'un me voyait il me prendrait sûrement pour une strip-teaseuse ou une prostituée.

- De la dentelle noire... Vous avez définitivement très bon goût. Murmure t-il de sa voix devenue rauque de désir.

- Ça vous plaît vraiment ?

- Dommage que je doive l'enlever... Mais quelque part ailleurs qu'une bibliothèque.

Il lie le geste à la parole puis il passe une main sous mes genoux et l'autre dans le creux de mon dos avant de me soulever comme si je ne pesais rien. Et inutile de préciser que la position me met mal à l'aise.

- Eh ! Je peux marcher toute seule ! Geignais comme une gosse.

- Arrêtez de raconter n'importe quoi : vous n'arrivez presque plus à tenir debout sans mon aide.

Sur ce point, il n'a pas tort. La quantité d'alcool que j'ai ingéré ce soir commence à porter ses fruits.

Nous passons par une petite porte dérobée puis il monte les marches d'un escalier quatre à quatre. Il arpente un couloir trop long à mon goût avant d'ouvrir une autre porte qui donne sur une grande chambre. Serai ce la sienne ? Je n'ai pas le temps de pousser ma réflexion plus loin qu'il me balance sur le lit king size au milieu de la pièce. J'atterris sur ce dernier en laissant entendre un petit couinement.

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