Chapitre 16

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Je tourne une dernière fois sur moi-même en me regardant dans le miroir. Je me rassure que je suis parfaitement parfaite. Oui je l'ai dit.

On ne sait jamais à quoi s'attendre avec les fêtes de ma bestie surtout pas quand elle choisit un thème comme celui-là.

Je réajuste le haut de ma robe avant de rajouter une touche de mon mascara Maybelline New York qui allonge les cils à la perfection. Mon maquillage a été réalisé par une professionnelle vu que le faire moi même aurait été une vraie abomination :je suis nulle pour les maquillage de soirée.

Je porte les bijoux que Monsieur Mendeleiv m'a offert et je souris en voyant que les saphirs dessus font ressortir la couleur de mes yeux.

Je regarde le masque qu'Amber m'a fait livrer tout à l'heure. Il est vraiment magnifique avec sa couleur ébène, ses finitions argentées et les plumes noires aux reflets argentés au-dessus de l'arête du nez. Elle l'a très bien choisi. Je n'en aurais pas fait autant.
Je vais le mettre avant d'arriver chez elle.

Je récupère ma pochette de soirée argentée Mugler, mon téléphone et mes clés. Je regarde ensuite mes sandales noires, avec leur chaîne en argent massif, qui frôlent les 18 cm de hauteur. Je regarde le ciel avant de faire une petite prière :

- S'il y a vraiment quelqu'un là-haut, envoyez moi un ange qui va m'éviter de me casser la gueule.

Je sors finalement et je monte dans ma voiture. Je sens que cette soirée sera très riche en émotions.

**
*

Comme je le disais tout à l'heure, on ne sait jamais à quoi s'attendre avec les fêtes d'Amber.

Je suis à peine arrivée chez elle que e suis accueillie par une longue file de voitures de luxe qui s'arrête au niveau de l'autoroute. Et elle a une maison, enfin c'est le manoir de la famille Adams mais c'est tout comme, en plein cœur de la forêt. N'allez pas me demander le pourquoi, les riches ont toujours des envies au-dessus des normes humaines.

C'est là qu'elle organise toutes ses soirées aussi loufoques les unes que les autres. Une fois, elle a organisé une fête sur le thème des bonbons et inutile de préciser qu'il y en avait partout de toutes les formes et de toutes les couleurs. Les bonbons a eux seuls devaient avoir une valeur de deux cents milles dollars. Alors, oui elle est folle.

Je me cale dans mon siège en voyant que je ne risque pas d'avancer d'aussi tôt. Elle a seulement invitée tout New-York ou quoi ?

Quinze minutes. Trente minutes. Une heure c'est le temps que j'ai attendu avant de pouvoir entrer.

À deux voitures de la libération, je me rends compte que c'est le masque le billet d'entrée. Je récupère le mien sur le siège passager et je l'arbore.

Les deux gardiens à l'entrée me sourient cordialement avant de me laisser passer. Je m'arrête en face du grand escalier central recouvert d'un tapis rouge. On se croirait au festival de Cannes. Sérieusement.

Le voiturier vient m'ouvrir la portière et m'aide à descendre. Je ne rechigne pas vu la hauteur de mes talons: ces trucs ne sont pas, alors là, pas du tout pratique. Je lui présente mes clés de voiture qu'il saisit en souriant pendant que son collègue descend les marches pour m'amener à l'intérieur. J'ai l'impression d'être une vraie star de cinéma.

Le brun m'aide à monter l'escalier jusqu'à ce que l'on arrive dans le hall d'entrée en marbre blanc. La lumière à l'intérieur est presque aveuglante et le tapis rouge a l'air de se prolonger jusqu'à l'infini, enfin, jusqu'aux deux grands escaliers en hélice au fond de la salle.

Blood EmpireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant