Blood Empire

Chapitre 5

- T'as déconné mec!dis Chad en se massant la tempe

- Mais j'ai dit dit que j'étais désolé bordel!

- Qu'est-ce qui ne va pas chez toi?demandais je en finissant d'allumer les bougies

- J'ai failli faire une syncope ! S'exclame Kim en séchant les cheveux de son amant. D'ailleurs, pourquoi t'as pas rétabli le courant ?

- Un arbre a arraché les câbles du générateur principal et le générateur de secours n'aurait pas pu alimenter cette maison plus de 10minutes, se justifie t-il en faisant passer son amant sur ses genoux.

- Ah! Mais arrête! Pas devant tout le monde... Dit-il en mettant une petite tape sur la main de son partenaire qui commence à s'aventurer un peu trop loin à son goût.

L'autre lui répond par une moue suppliante. Kim soupire et embrasse tendrement son petit ami. Ce dernier affiche un sourire satisfait.

- Au fait tiens, lui dit Chad en lui lançant la dague.

- Où l'as tu trouvée celle là?

- Juste ici. Et pourquoi t'as ce genre d'arme?

- Tu sais quand même que ne vis près d'une forêt pleine d'animaux sauvages ?

- D'accord...

Amber, restée très silencieuse s'exclame d'un coup:

- J'ai une idée!

Tout le monde la regarde abasourdi.

- Et si on se racontait des histoires flippantes?demande-t-elle en se frappant les mains comme une gamine qui découvre ses cadeaux de Noël.

- Pourquoi pas?soupire t- on exaspérés.

Yvan affiche un sourire bizarre.

- Kim, tiens ton mec en laisse, lance Maeva.

Amber nous raconte l'histoire d'une jeune femme qui s'est installée dans une maison hantée dans le Massachusetts avec ses deux enfants. Chaque soir qu'elle dormait, elle se réveillait parce qu'elle entendait des murmures dans ses oreilles : "Tuez les enfants". Bref, personne ne sait si elle et ses enfants sont encore en vie. Chad ,lui, nous a raconté l'histoire d'un vieux bûcheron tueur installé dans la montagne. Tous les randonneurs qu'il croisait, il les tuait sauvagement en leur laissant des entailles profondes sur tout le corps et en retirant leurs tripes qu'il donne à manger à ses chiens. Aujourd'hui encore, il est fortement déconseillé de se rendre dans certains endroits de la montagne seul si on tient à la vie.

Kim nous a raconté l'histoire du moissonneur. C'était un vieil homme qui avait construit sa maison, sa ferme et son champ sur un ancien cimetière malgré les avertissements des villageois. Un jour, il a disparu et on ne l'a plus jamais revu. Apparemment, il se serait transformé en tueur en série appelé le moissonneur parce qu'il dépouillerait ses victimes de leurs meilleurs organes qu'il conserverait dans une glaciaire. Donc si vous voyez le moissonneur et sa glaciaire remplie d'organes humain, fuyez!

Comme vous vous en doutiez, Yvan dû parlé.

- Ce que je vais vous raconter n'est pas vraiment une histoire mais une légende urbaine japonaise du nom de Kuchisake-Onna. La légende raconte l'histoire d'une femme ayant vécue à l'ère Heian, et qui, lorsqu'elle fut vivante,aurait été la femme d'un valeureux samouraï. Elle avait été considérée comme ayant une extrême beauté mais au moins aussi vaniteuse. Son mari y était jaloux à l'extrême. La soupçonnant de le tromper. Dans une rage terrible,il lui fendit la bouche de sa lame d'une oreille à l'autre s'exclamant : "Qui te trouvera belle maintenant ?". La légende fait mention d'une femme errant seule dans la nuit ou lors d'après midi de brouillard vêtue d'un masque chirurgicale, ce qui est plutôt courant au Japon. Lorsqu'elle croise quelqu'un (surtout des enfants et des adolescents), Kuchisake-Onna leur demanderai avec timidité :" Suis-je belle?". Si la réponse est "Oui", elle enlève son masque et dit:" Suis-je belle même ainsi?". Si la personne répond une nouvelle fois "Oui", il y a apparemment deux manières finales en fonction des deux sexes, voir une troisième mais cela ne reste qu'une autre version un peu plus clémente; lance-t-il nonchalamment. Pour un homme,elle le suit jusqu'au pas de sa porte pour l'assassiner, pour une femme, elle lui fait subir le même sort que celui qu'elle a subit. Si la personne répond "Non", il/elle est tué(e) sur le champ avec des ciseaux.