Chapitre 1

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Je regardais le paysage défiler sous mes yeux. Papa était parti au complexe Avengers pour faire je ne sais quoi, et j'avais décidé de le rejoindre. Parfois j'ai l'impression d'avoir plusieurs maisons, entre la villa de papa, Pepper et moi, enfin... de papa et moi... Pour être honnête, c'est un peu compliqué entre eux deux, et ils ont décidé de faire une pause. Je comprends la blonde, mon père n'est pas un homme facile, mais ça me rend tout de même triste. J'ai jamais eu de maman, Pepper a toujours était la seule figure maternelle que j'ai pu avoir dans ma vie, et j'ai vraiment commencé à la considérer comme ma maman lorsqu'elle est sortie avec papa.

Bref, je disais donc, la villa en bordure de New York, Tour Avengers en plein cœur de Manhattan, et le tout nouveau complexe au Nord de l'Etat. Je sais pas pourquoi les Avengers ont besoin de deux Quartiers Générales. Peut-être parce qu'ils commencent sérieusement à sa développer. Au commencement, il n'y avait que papa, Black Widow, que tout le monde appelle Nat, sauf moi qui l'appelle Tasha parce que moi j'aime pas faire comme tout le monde. Clint, qui a pris sa retraite après l'épisode de la Sokovie l'année dernière, Bruce qui a disparu de la circulation au même moment, askip il est dans l'espace. Thor, qui est retourné sur Asgard, et Steve, qui est toujours là et avec qui je m'entends super bien. Et s'est ajouté à la liste, Wanda, que j'aime bien, mais difficile à dire, elle est trop renfermée sur elle-même alors je lui ai pas énormément parlé, Sam, qui me fait mourir de rire avec ses conneries, Vision, lui il est trop sage il m'énerve, et mon parrain, Rhodey.

J'ai donc décidé de rejoindre mon père au complexe, et Happy, Garde du Corps, chauffeur et meilleur ami de mon père, que je connais depuis que je suis née, m'y conduit. En même temps mon père m'interdit de prendre la voiture avec quelqu'un d'autre que Happy, Pepper, et mon père lui-même. Et j'y suis donc allé, parce qu'il y'a quelque jour, le groupe est intervenu au Lagos, et Wanda a fait pêter une ceinture d'explosif sur tout un étage d'un immeuble, créant une immense polémique dans plein de pays, et askip les Nations Unis se sont même rassemblaient pour en discuter, et si on prend en compte tout le bordel qu'ils ont déjà causé en voulant sauver le monde, je me doute que ça ne restera pas sans conséquence pour mes amis héros. Et du coup, curieuse comme je suis, je veux y aller pour savoir ce qui va advenir du groupe.

Et devinez quoi ? Je suis trop intelligente, la secrétaire m'a annoncé que mon père ne pouvait pas me recevoir, pourquoi parce que roulement de tambour... il est en réunion avec les Avengers et... le secrétaire d'Etat ! Et je sais très bien que s'il s'est déplacé jusqu'ici, c'est pour annoncer la décision des Nations Unis concernant les Avengers. Je décidais donc d'attendre la fin de cette réunion, et c'est lorsque je vis le secrétaire d'Etat quitter le complexe que je sus qu'elle était terminée. Logique. Et si mon raisonnement, était le bon, la sentence tombée sur les Avengers ne risquait pas de leur plaire, et ils devaient ne discuter ensemble. Conclusion : Ils sont dans le salon réservé aux Avengers et leurs proches. Moi, en l'occurrence.

Et devinez quoi ? Je suis trop intelligente. Mais plutôt que de m'annoncer tout de suite, je les écoutai à travers la porte, parce que je sais très bien qu'en me voyant papa va couper court à la conversation, ne voulant pas me mêler à tout ça. Ce que je trouve injuste, je viens d'avoir quinze ans, je suis plus une gamine. Et j'arrivai pile pour entendre le speech de papa :

-Qui a versé du marc de café dans l'évier ?! J'ai l'impression de tenir une auberge de jeunesse pour Hell Angels ! un blanc plana quelques instants dans la pièce, mais je ne pouvais pas voir ce qu'il s'y déroulait. Ah oui ! Ce garçon se nomme Charles Spencer. Un garçon épatant. Etudiant en informatique, très bien noté par ses professeurs, un petit boulot d'appoint en attendant un vrai poste à la rentrée. Mais d'abords, il a voulu voir du pays avant de s'enchainer à un bureau pour la vie. Bourlinguer quoi. Et pourquoi pas rendre service ? Et il n'est parti ni à Las Vegas ni en Floride, ce que moi j'aurais choisi. Ni à Paris ou à Amsterdam, pour faire la fête. Il a décidé de passer toutes ses vacances à monter des logements pour les pauvres et ou ça en Sokovie. Il pensait se rendre utile sans doute, malheureusement, on ne le saura jamais puisqu'on lui a balancé un immeuble sur le crâne dans le feu de l'action !

Un nouveau blanc suivit ses paroles. J'avais raison, le sujet au cœur de l'actualité des Nations Unis est donc celui des dégâts provoqués par les Avengers. Mais se rendent-ils comptent, que sans leur intervention, les dégâts auraient doublé ? Voir même triplé.

-Cette discussion n'est même pas nécessaire. Nos activités doivent être contrôlées, quelle que soit la forme que ça prendra je jouerai le jeu ! si ne nous ne sommes pas capables d'accepter certaines limites nous ne valons pas mieux que ceux que nous combattons.

-Papa tu t'entends parler ! m'écriai-je en faisant soudainement irruption dans la pièce.

-Hailey ! Je peux savoir ce que tu fais ici ?! Ne me dis pas que tu nous écoutes à la dérobée depuis tout à l'heure !

-C'est donc ça la solution pourrie qu'ont trouvé les Nations Unis ?! Vous mettre une laisse ?!

-Ça ne te concerne pas ! Va-t'en !

-Non ! Je pense avoir le droit de savoir ! Je vis avec vous, et je suis souvent mise en danger par ces types pour t'atteindre toi ! ça me concerne autant que vous !

-Tony, elle a pas vraiment tort sur ce point, avoua Steve.

-Non ! On a toujours voulu la tenir éloignée de ça ! contredit Rhodey.

-Mais l'inclure à cette conversation ne l'expose pas au danger.

-Le Captain a tranché, je reste, annonçai-je les bras croisés en m'affalant sur le canapé.

Papa grogna et envoya un regard froid à Steve.

-Bref, pour vous donner mon point de vue, parce que maintenant je suis là, autant que je dise ce que je pense, même si mon avis sera le dernier prit en compte. Vous avez sauvé la vie de millier de gens, sans que personne ne vous le demande. Bien sûr il y'a eu des dégâts, comme dans toutes les guerres. Bien sûr il y'a eu des morts, mais des tas de survivants aussi. Sans vous Loki aurait pris la totale possession de New York, ou alors, Ultron aurait assouvi son pouvoir sur le monde.

-Elle a raison. Quand des gens dont on doit assurer la protection sont menacer, on ne les abandonne pas. Ce document nous prive de nos responsabilités.

-Pardon Steve, intervint mon parrain. Mais je sens une certaine arrogance de votre point de vue, il s'agit des Nations Unies, pas du conseil mondial de sécurité, ni du S.H.I.E.L.D, ni de HYDRA...

-Je sais, mais les responsables politiques ont des centres d'intérêt qui changent.

-Et c'est une bonne chose. C'est pour ça que je suis là. Quand j'ai compris quel usage les gens mal intentionnés pouvaient faire de mes armes, j'ai décidé d'arrêter leur production.

-Tony, c'est vous qui avez décidé de le faire. Sinon nous signons ça nous perdrons notre pouvoir de décision. Imaginez qu'on nous envois sur un terrain ou on ne veut pas aller. Ou qu'on ne nous laisse pas aller où on estime que c'est nécessaire. Nous ne sommes pas parfaits, mais je crois que les moins dangereux c'est encore nous.

-Si on ne règle pas la question à l'amiable, ça nous sera imposer tôt ou tard. C'est un fait, et ça se passera mal.

-Ils viendront m'arrêter ? comprit Wanda.

-Nous te protègerons, assura Vision.

-Tony a sans doute raison, avoua Tasha. Si on garde au moins une main sur le volant on pourra toujours conduire, si on lâche tout...

-C'est pas toi qui défiait tous les gouvernements y'a encore quelques années ? railla Sam.

-Je... je m'adapte au terrain. On a commis quelques erreurs en public. Il faut qu'on regagne le capital confiance qu'on a perdue.

-Pardon, j'ai du mal entendre ou... vous êtes d'accords avec moi, railla papa.

-Ah alors je dois me tromper.

-Ah non non non ! Ce qui est dit est dit. Merci. C'est sans précédent. Bon, c'est réglé, j'ai gagné.

Ah côté de moi, Steve reçu un message, et je pu voir son regard se briser. Sans rien laisser paraitre, il s'excusa et quitta précipitamment la salle, coupant court à la conversation. 

Nous deux contre le reste du mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant