Je veux rester à tes côtés (solangelo)

Chapitre 1

Nico:

 Je suis descendu dans la salle du trône après m'être rapidement préparé.

Mon père rentrait de sa conquête stupide aujourd'hui.

Quand je suis rentré dans la salle, une chose m'a sauté dessus. J'ai failli dégainer mon épée avant de me rendre compte de qui c'était.

-Nico tu m'as trop manqué, dit ma demie-sœur.

Je lui rendis son étreinte.

-Moi aussi Hazel.

Elle était la seule personne au monde qui aie le droit de me toucher.

Kity, ma chienne, lui sauta dessus en aboyant. Elle renversa ma sœur et la couvrit de coup de langue.

-Au pied Kity.

Ma doberman vint se poser à mes pieds, je lui tapotai la tête.

Hazel se releva, hilare. C'est une jeune femme très jolie, avec des cheveux bouclés couleur pain grillé et des yeux d'or. Sa peau cuivrée ne possédait pas d'imperfection. Elle était vêtue d'une robe dorée qui la mettait en valeur et faisait ressortir ses yeux.

Tout le contraire de moi qui suis blanc comme un mort et vêtu constamment de noir.

-T'as toujours pas grandi, me taquina-t-elle.

J'avais 7 ans de plus qu'elle mais elle paraissait plus âgée que moi, bien qu'elle ne m'aie pas rattrapé en taille.

-Tu es plus petite que moi pourtant, lui dis-je en lui ébouriffant les cheveux.

J'aimais passer du temps avec elle, je me sentais accepté. Elle était la fille d'une des maîtresses de mon père, donc pas sa fille légitime mais je la considérais comme ma sœur. L'autre hypothèse est qu'elle me rappelait Bianca, mon autre sœur qui était morte en même temps que ma mère, la reine, dans l'accident.

Mes pensées sombres furent coupées par un domestique.

-Messire Bi Angelo, votre père est là.

-Très bien.

J'ai fait un signe de la main à Hazel avant d'aller m'asseoir à la droite du trône royal.

Les portes se sont ouvertes en grandes pompes, sous le son des fanfares. Des soldats sont entrés avec une démarche militaire suivit d'esclaves portant toutes sortes de richesses. Puis mon père arriva dans une chaise portée par 4 esclaves forts et musclés. Il était vêtu de vêtements noirs et blancs faits en peau d'animaux sauvages et brodés d'or, il portait plein de bijoux ainsi qu'une couronne en or incrustée de centaines de pierres précieuses.

Je détestais ses démonstrations de richesse, qui je trouvait faisaient très hypocrites et rabaissaient tous les autres, semblant leur dire «Vous êtes des merdes!».

Mon père se leva pour venir s'asseoir sur son trône.

-Tout c'est bien passer en mon absence?

Pas un «Comment vas-tu mon fils?» ou «Tu m'as manqué!». Non, juste comment vont les affaires du royaume. Et pourtant pourquoi ça m'étonnait, il n'en avait plus rien à faire de moi depuis la mort de maman. Je devais juste être un bon prince et me préparer à prendre sa place.

-Oui aucun problème.

-Cette conquête s'est extrêmement bien passée. Son ton était pleinement satisfait.

Je ne répondait pas et il dut prendre ça pour un signe de contentement de ma part. Les pauvres dirigeants de ce royaume qui ne nous avaient rien fait devaient déjà être morts.

-J'ai ramené un cadeau pour toi, reprit mon père.

-Un cadeau, demandais-je.

Voilà qui n'était pas courant.

-Oui, je me suis dit qu'il était temps que tu aies ton esclave particulier.

Mais bien sûr, comment avais-je pu croire autrement! Il savait que je détestais avoir des esclaves, j'avais fait en sorte de renvoyer tout ceux qu'il m'avait assignés au paravent. Pas parce que je ne les aimait pas, non parce que j'aimais être seul et je n'aimais pas devoir traiter quelqu'un ainsi.

Je ne pouvais pas refuser ce cadeau de face, mais je trouverais bien comment m'en débarrasser assez vite.

Mon père fit un signe à un garde qui amena un jeune homme bien battit.

Il était blond avec un teint bronzé constellé de tâches de rousseur. Il était vêtu d'une tenue blanche et moulante caractéristique des esclaves. Ses mains étaient liées et j'ai compris qu'il avait déjà tenté de fuir aux regards attentifs que les gardes posaient sur lui.

Le garde tira sur la chaîne attachée à son cou afin de le mettre à genoux devant les trônes.

Il gardait la tête baissé, évitant soigneusement de nous regarder.

Ma mâchoire se serra. Comment pouvait-on traiter un être humain ainsi?

Ma chienne à mes pieds le regardait, semblant très intéressée.

-Lève la tête, ordonna mon père.

Le concerné fit mine de ne pas avoir entendu.

Le garde lui mit un coup de pied dans les côtes mais il ne réagit toujours pas.

Le garde lui attrapa donc le menton afin que nous puissions voir son visage.

Je me figeais dans mon siège.

Il avait des yeux bleus remplis de haine et de fougue au milieu d'un magnifique visage d'ange. Je le comprenais, il détestait être soumis ainsi.

Mais pourquoi il me faisait autant d'effet? Pourquoi j'avais envie de me précipiter et de lui enlever ses chaînes?

-Il est beau n'est-ce pas? – La voie de mon père me tira de ma contemplation – C'est le prince déchu, en temps normal je l'aurais tué mais j'étais sûr qu'il te plairais. Un peu rebelle mais il finira bien par se soumettre.

Je replongeais dans les yeux de ce prince qui venait de tout perdre. Il sembla un instant déstabilisé avant que la haine revienne dans son regard aux paroles de mon père.

Pourquoi je me sentais si bizarre?

Voilà premier chapitre! J'espère que ça vous a plut!

Coup de foudre dès le premier regard!

Point de vue de Will au prochain chapitre!