Chapitre 20

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Will:

Ça faisait maintenant un mois qu'on était ensemble. La vie était belle. Bien sur il ne remplacerait jamais mes parents. Ce n'était pas comparable. La douleur de la perte de ma famille était toujours là, elle ferrai partie de moi à jamais. Mais ils n'auraient pas voulut que je reste à me morfondre, ils voudraient que je vive heureux. Cette vie heureuse et cette perspective d'avenir c'est Nico qui me la donnait.

Je songeai à cela tandis que Nico dînait avec son père. Comme d'habitude l'atmosphère était tendue.

Le roi finit par prendre la parole :

-Tu as bien préparé tout ce qu'il faut pour la fête ?

Je grinçai des dents. Ce qu'il demandai à son fils comme si c'était obligatoire pour lui de le faire était normalement de son ressort.

-Oui, père. Toutes les invitations ont été envoyées et il ne reste que les détailles à peaufiner.

J'avais beau ne voir que le dos de mon prince, je pouvais sentir la froideur dans sa voie. Le roi, qui ne le connaissais pas aussi bien que moi, n'entendis rien.

-Bien, tout doit être parfait, jubila-t-il.

J'avais envie de lui crier que il n'avait qu'à le faire lui même si il voulait cette perfection.

Aussitôt remonter dans nos appartements, Nico se mit au travail pour organiser la fête. Je l'aidai comme je pouvais.

-Au fait c'est pour quoi cette fête, demandais-je.

-C'est la fête de la victoire de mon père contre les vampires qui ont tué ma mère et ma sœur.

Pourquoi il y avait autant de haine dans sa voix ?

-Du coup c'est devenu la fête anti vampires.

Pourquoi cet air coupable, triste et en colère, tout ça en même temps ?

Les jours suivants on courra de droite à gauche pour tout préparer. Je croisai régulièrement Hazel et Jason, parfois Piper et Léo. Je les appréciai tous beaucoup. Léo était drôle et il était très intéressant de parler avec Piper. Et je n'ai pas besoin de dire que Hazel et Jason étaient devenu de bons amis.

Des banderoles rouges avaient été déployées sur les remparts du château, des drapeaux du même écarlate flottaient sur les hauteurs.

Une ambiance de joie régnait, les gens envahissant les rues se saluant les uns les autres.

Pourtant mon petit copain s'assombrissait de jour en jour. Sa mauvaise humeur croissait en parallèle de la joie de cette fête à venir. Ses épaule semblaient ployés sous le poids de ces réjouissance.

Mais je ne comprenais pas pourquoi. Au début je pensais que c'était parce que cela lui faisait remonter le souvenir de la mort de sa mère et de sa sœur, mais à présent j'en doutais. Je n'arrivais pas à saisir ce qui le rendais aussi... Triste ? En colère ? Je ne saisissais pas !

Le matin de la fête je me réveillai dans le lit de Nico qui était à présent aussi le mien.

Comme à son habitude il me regardait dormir. Pourtant ce matin là son expression m'étonnai. Je mis plusieurs seconde à mettre un mot dessus : culpabilité.

Pourquoi ?

Dès qu'il me vit réveillé il se força à sourire.

Je me redressai et me mit face à lui pour le regarder bien dans les yeux.

-Nico, qu'est-ce qui se passe ?

-De quoi tu parles, dit-il en feignant l'innocence.

-Arrête de faire comme si de rien n'était ! Je vois bien qu'il y a un problème. Tu sais que tu peux tout me dire.

Je veux rester à tes côtés (solangelo)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant