Chapitre 18

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Will:

On alla trouver Jason et Hazel qui rigolaient avec une fille brune avec une plume tressée dans les cheveux et un petit latino avec des oreilles pointus le faisant ressembler à un lutin.

Jason me lança un regard interrogateur auquel je répondis avec un sourire provoquant le sien.

Nico prétexta la fatigue affin de retourner dans ses appartements.

Quand on fit volte face j'aperçus du coin de l'œil le blond et la princesse se lancer un regard de victoire.

Dès qu'on fut seul dans les couloirs j'attrapai la main de mon rayon de soleil. Il devint tout rouge mais pressa néanmoins ma paume affectivement et l'a garda dans la seine.

Dès qu'il eut refermé la porte de notre endroit à nous, je l'attirai à moi, enfermai sa taille et scellai nos lèvres.

J'avais toujours cette impression de jouer avec le feu, de risquer un retour de flammes à tout moment. D'être sur le fil du rasoir, entre désir et danger.

Je m'enivrai de son odeur rappelant la foret, le vent et la liberté ; je me délectai de ses lèvres douces et de son souffle dans ma bouche.

Ses mains caressaient mes joues avec douceurs.

Je séparai nos lèvres pour les poser sur son cou et embrasser son arôme.

Il me sera plus fort contre lui, trop fort, grogna, un son animal, une menace ; puis il se figea avant de me repousser fermement.

Ses pupilles s'étaient fendues et ses iris semblaient s'être éclaircies ; ils renfermaient cette lueur sauvage que je ne lui avais vu que deux fois : la première, le soir du tournois, le seul moment où j'avais eut peur de lui et la deuxième, juste avant qu'il ne s'enfuit après notre premier baiser.

-Ça va Nico ?

-Oui oui t'inquiètes pas, dit-il en reprenant son souffle plier en deux.

-Je suis désolé, dis-je dépité. On ira à ton rythme, je veux pas te forcer.

Il me regarda, rieur. Il m'attira de nouveau à lui. Son souffle s'échoua sur mon coup quand il chuchota :

-Tu es trop chou quand tu t'inquiètes.

Je frissonnai tandis qu'il déposait un chaste baiser sur mon front.

Quand je soulevai mes paupières le lendemain matin je tombais sur le plus beau des visages.

Il se tenait debout dans un coin de la chambre et me regardait dormir. Peut-être que certains seraient gêné, pas moi.

Je lui souris, ses yeux pétillèrent.

-Déjà debout, my sunshine !

Il fronça les sourcils.

-Comment tu m'as appelé, demanda-t-il pendant que je me levais pour le prendre dans mes bras.

-My sunshine. T'aimes pas ?

Je lui fis des yeux de chiots.

Il soupira en levant les yeux aux ciel.

-Allons manger, mio tersoro.

Ho c'est trop choux. J'étais touché que lui aussi m'aie trouvé un surnom.

Je m'accrochai à lui jusqu'à la salle à manger.

On mangea en rigolant. Il semblait d'excellente humeur.

Durant la matinée je l'entendis soupirer. Alors je m'approchais par derrière et lui enlaçai les épaules.

-Tu veux de l'aide my sunshine ?

-Solace, t'es collant, soupira-t-il sans pour autant me repousser. Mais oui ça serait pas de refus.

Je l'aidais donc avec la paperasse du royaume. Je ne mettais jamais rendus compte de la quantité de travail qu'il avait à faire. J'avais été prince, je savais que c'était beaucoup de responsabilités. Je pouvais donc facilement me rendre compte que Nico était exploité. Son père lui refilait toutes les corvées de son titre.

Après même si je trouvais cela injuste, cela se comprenait vu la vitesse avec laquelle il travaillait. Il était deux fois, voir trois fois plus rapide que moi, si bien que je n'ai pas put beaucoup l'aider.

L'après midi on est allé s'entraîner un peut à l'épée.

On s'amusait bien, si bien qu'on a commencer à se taquiner et Nico c'est même autorisé à rire.

Il se lâchait seulement parce qu'il n'y avait personne dans les alentours.

J'effectue un salto affin d'esquiver un de ses coups, mais me réceptionne mal et lui tombe dessus, le clouant au sol.

Et quand je pose mon regard sur lui la gène disparaît d'un coup. Mes mains sont posé sur son torse puissant. Ses chevaux corbeaux, ébouriffés, et son visage pâle créer un contraste étonnant tel de l'ébène sur la neige. Il ne possède aucunes imperfections. On dirait un ange avec son air innocent. Il est tellement beau que s'en ai irréel. Et quand il pose sur moi ses yeux de jais porteur de désir et de menace, malgré ses joues rouges ; mes yeux s'abaissent sur ses lèvres rose. Je ne peux résister !

Je l'embrasse !

Il me repousse gentiment mais fermement, je ne peux résister à sa poigne.

-Mio tersero, on peut pas faire ça ici, susurre-t-il.

Je ronchonne en me relevant.

-Très bien j'attendrais jusqu'à ce soir.

Je reprend le combat faisant mine de ne pas l'avoir vu s'empourprer.

Assis dans le canapé, nos lèvres se rencontre, chaque baiser se fondant dans le suivant.

-My sunshine, je peux dormir avec toi cette nuit ?

Il me regarde surpris, je vois bien qu'il hésite.

-De toute façon tu me regardes dormir. S'il te plaît, suppliais-je en faisant mes yeux de chiots.

-Bon d'accord, céda-t-il.

C'est donc dans ses bras fort que je m'endors.



Comme promis un chapitre tout mignon!

Ca y est ils ont leurs surnoms respectifs!

Les problèmes ne sont pas encore pour le prochain chapitre.

A ce week-end!

Je veux rester à tes côtés (solangelo)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant