Chapitre 28

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Will:

Je ne savais quoi penser de cette confrontation face à son père.

A présent on traversait les couloirs en silence. L'appréhension de ce qui allait suivre me pesait.

J'avais eut l'impression que ma présence l'avait rassuré. En tout cas il l'avait accepté et avait pris mon parti, je ne me serais jamais agenouillé devant le tyran.

On arriva enfin dans ses appartements, il referma la porte derrière nous.

-Nico..., commençais-je en me tournant vers lui.

Ma phrase mourut dans ma gorge.

Il me serrait dans ses bras, fourrant sa tête dans mon épaule.

-Tu m'as manqué, chuchota-t-il.

Je m'attendais à tout sauf à ça !

Me débarrassant de ma torpeur, je passai tendrement mes bras autour de lui et le serrai contre moi.

-Moi aussi !

On resta ainsi longtemps, savourant la présence de l'autre. Tout le stress et la peur fondait sous le soulagement. Je m'abandonnai dans ses bras.

En poussant un soupir de satisfaction, il frotta son nez contre mon cou, geste qu'il ne s'était jamais permis au par avant.

Je m'écartais légèrement pour le regarder.

-Ton odeur m'a manqué, avoua-t-il en réponse à ma question muette. Même si elle est toujours aussi tentante.

J'étais surpris de le voir aborder le sujet de manière si détendu. Quelque chose s'était définitivement débloqué chez lui.

-Moi tes crocs ne m'ont pas manqué, plaisantais-je.

-Pas de bisou alors, répondit-il avec malice.

En fait je pensais que ça serait trop pour lui alors je n'avais pas osé lui demander.

-Nan pitié, vil vampire, dis-je en prenant un ton dramatique. Je suis prêt à donner mon sang si vous m'accordez un baiser.

Il s'esclaffa.

-Dans ce cas, susurra-t-il avant d'incliner la tête.

Je me figeais. Il embrassa tendrement et lentement ma nuque. Contrôlant sa soif tout en se jouant d'elle.

Puis il releva la tête, une lueur rieuse dans les yeux.

-T'y as vraiment crut, me charia-t-il.

-Idiot, soufflais-je en m'emparant de ses lèvres douces et fraîches qui m'avaient tellement manqué.

Il accueillit ce baiser comme on accueille avec délice la caresse du vent sur son visage, un plaisir intense.

Ce baiser était doux et torride à la fois, avec la force des retrouvailles et le désir de rattrapé le temps perdu.

Il avait toujours eut une retenue, une crispation, quand on s'embrassait, elle avait maintenant disparue, enfin pas totalement. Juste assez pour résister à sa soif.

C'est lui qui prit l'initiative d'approfondir, j'y répondis avec avidité.

Il me poussa jusqu'au sofa où il s'allongea sur moi. Je me laissai faire, transporté.

Tandis que nos langues s'entremêlaient, ses mains caressaient mon torse par dessus mes habits fins, me provoquant milles frissons.

Il se stoppa en reprenant conscience que moi j'avais besoin de respirer.

Je veux rester à tes côtés (solangelo)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant