Chapitre 15

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Nico:

Pourquoi ?

Pourquoi étais-je de nouveau tomber amoureux !?

Je ne pouvais pas ! Je ne pourrais pas le protéger ! Ça recommencerais !

De toute façon Will ne pouvait pas m'aimer. Si il savait la vérité il s'enfuirait à toutes jambes.

Je voulais le garder à mes côtés. C'était lâche !

Il serait mieux pour lui que je l'envoie loin ! Mais je n'arrivais pas à m'y résoudre !

Depuis l'accident, une seule personne à part lui avait réussi à me faire aller mieux, à me sentir vivant ; elle était partit par ma faute.

Sauf qu'avec Will c'était dix fois plus fort.

Je devais absolument le protéger ! Cela voulait dire me briser le cœur en le tenant à l'écart.

Elle ne devait pas découvrir à quel point je tenais à lui !

Je rentrai discrètement par la fenêtre que j'avais laissé ouverte.

Will se lèverait dans à peut près une heure. Je me dirigeai vers mon bureau pour travailler un peut.

Je me figeai en sentant une odeur particulière, mes yeux se posèrent sur la personne assise dans un des fauteuils.

-Will, qu'est-ce que tu fais debout à cet heure ?

Ses yeux bleus me transperçaient, il étaient dur comme la glace.

-Ce ne serai pas plutôt à moi de te demander où tu étais cette nuit ?

J'aurais aimé lui confier mais je ne pouvais pas. Pour ne pas montrer ma tristesse, je la cachai derrière la colère.

Je me dirigeai vers le bureau en répondant fermement :

-Ça ne te regarde pas.

-Comment ça ! Je suis ton garde du corps ! Comment puis-je te protéger si tu fugues la nuit ?

Je lui tournais le dos essayant de reprendre le contrôle de mes émotions.

-Écoute, dit Will avec un ton plus doux. Je suis là si tu as besoin de parler.

Je serrais les points.

-Tu te prends pour qui ! Comment tu pourrais me comprendre ou me dire ce que je dois faire ! Tu n'es qu'un serviteur !

J'avais hurler ses mots. Je me retournai vers lui. La tristesse et le choc imprégnait ses traits.

Je ne supportais pas de le voir ainsi, mais c'était nécessaire pour sa sécurité.

Je détournai le regard.

-Je vais aller m'entraîner !

-Nico...

-Messire Bi Angelo, le corrigeais-je avant de sortir.

Je me dirigeai à pas rapide vers l'arène. Elle était vide, tant mieux.

Je venais toujours m'entraîner quand j'étais en colère.

Je déchiquetai le premier mannequin.

C'était ici que je le retrouvais, il m'apprenait de nouvelles parades. Une fois l'entraînement terminer, je l'avais encore laissé gagner, on s'asseyait sur les gradins. Son sourire espiègle me rendait heureux, je rigolais à ses blagues.

Il me promettait que je deviendrais le plus grand guerrier, bien plus grand que lui et qu'il serait là pour m'acclamer.

Il n'était plus là !

Je veux rester à tes côtés (solangelo)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant