Chapitre 33

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Attention: ce chapitre est un lemon, c'est à dire qu'il contient des scènes à caractère sexuel.

Nico:

Comme tout les matins je le regardai dormir.

Ça faisait maintenant une semaine que j'avais fait mon coming out. Ça n'avait pas changé radicalement les choses mais je me sentais plus moi-même. Je répondais toujours avec irritation à ses marques d'attention en public mais il savait que je le faisais parce que j'étais gêné et non parce que je n'aimais pas ça.

Il se réveilla à son rythme. En guise de bonjour il attrapa ma nuque et m'embrassa.

Au début doux, le baiser devint plus torride quand nos langues se rencontrèrent.

Il bascula sur moi, me surplombant en me dévorant les lèvres.

Je ne saurais décrire cette sensation, c'était infiniment intense.

J'avais envie de plus ! Je devais retenir mes gestes pour éviter de le broyer.

Je le voulais pour moi seul, je le voulais en entier !

Je sursautai quand une main chaude passait sous mon tee-shirt.

Il se stoppa, je savais qu'il ne voulait pas me brusquer.

Alors pour bien lui faire comprendre ce que je voulais, j'enroulai mes bras autour de son cou et l'embrassai de plus belle.

A présent sûr de mon accord, il continua à balader ses mains sur mon torse, mémorisant mes formes comme si il voulait les graver dans son esprit.

Sa présence brûlante réchauffait ma peau glaciale, chaque contacts me provoquait des picotements sur chaque morceaux d'épiderme effleurés.

Il remonta mon tee-shirt et le fit passer au-dessus de ma tête.

Ce bref instant ou nos lèvres furent séparées me parurent interminables.

Mon torse était maintenant à sa merci et il en profita pour l'explorer davantage.

Il se redressa pour enlever lui aussi son haut.

Je parcourrai des yeux ses abdos, dévorant à distance la moindre parcelle de peau à découverte. Lui aussi me regardai avec cette même avidité. Quand nos regards se croisèrent j'y lus un désir brûlant.

-Tu sais toi aussi tu peux me toucher, dit-il.

Je sentais qu'il le voulait, alors je levai timidement la main et caressai ses pectoraux. Un éclair de tension passa dans ses yeux.

Il se pencha et je poussai un petit cri quand il me mordit dans le cou. Il se releva et regarda la marque violacée avec satisfaction.

-Je croyais que c'était moi le vampire, dis-je avec un sourire provocateur.

-Je marque mon territoire c'est pas pareil.

Pour appuyer ses paroles il m'embrassa de nouveau.

-Tu m'appartiens, chuchota-t-il comme transporté par des sentiments qu'il ne pouvait contrôler.

Je ne connaissais pas cette facette possessive chez lui. J'aimais ça !

-Toi aussi, tu m'appartiens, susurrais-je en caressant la cicatrice dans son cou.

Sa langue fût sur ma nuque, puis sur mon torse, déclenchant mes frissons.

Involontairement son torse frotta contre la bosse de mon entre jambe m'arrachant un gémissement.

Will se stoppa, ses mains sur mes hanches et me regarda.

-T'as confiance en moi ?

-Bien sûr, répondis-je, irrité qu'il se soit arrêté.

Je veux rester à tes côtés (solangelo)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant