Chapitre 56

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Nico:

 Pendant un mois j'ai remué ciel et terre.

Une fois être revenu au palais et avoir installé Will dans le lit royal, j'ai appelé Asclépios qui a été très surpris de la température du corps de Will et de sa non décomposition, mais il a assuré qu'il n'avait jamais vu quelqu'un résister après que son cœur est lâché, d'autant que si la transformation était en cour il aurait déjà dut montrer des signes de réveil, ce qui n'était pas le cas. D'après lui c'était des effets secondaires du poison.

Alors je passai des heures à la bibliothèque royale affin de trouver quelque chose qui expliquait l'état de Will et le moyen de le réveiller. Mais je ne trouvais rien à part de veilles légendes sur l'origine des vampires, créer par un soi-disant dieu voulant provoquer la destruction de tout les humains. N'ayant pas trouver, je cherchai partout dans mon royaume un livre qui pourrait m'aider. Mais rien, même après avoir feuilleté tout les ouvrages de l'empire. J'enrageais contre mon père qui je savais, avait fait détruire des milliers d'écrits.

En parallèle je suis allé voir James et Laurant pour leur poser des questions.

J'ai eut du mal à leur extorquer des informations mais ils n'avaient jamais entendu parler de tels phénomènes.

-Pourquoi cherches-tu ce genre d'informations, tu as voulu transformé un humain mais tu lui avais prit trop de sang, s'était moqué James.

J'avais grogné.

-D'ailleurs Nico ça fait longtemps qu'on a pas vu Victoria, avait demandé Laurant. Elle nous avait promis un festin mais elle n'est jamais revenu. Tu l'as vu récemment ?

-En effet, avais-je répondu, me délectant de mes paroles. Je l'ai tuer.

-Tu mens rigola, James. Elle te contrôle. Comment pourrait-elle être tué par son jouet ?

-Tu veux parier, dis en projetant des ombres autour de moi, ce qui était assez simple vu ma fureur. Je peux aussi vous tuez !?

Laurant avait semblé prendre peur.

-James on devrait y aller.

-Tu rigoles, s'était exclamé son compagnon. Ce n'es qu'un nouveau né !

Les ombres s'étaient intensifiées et la température était tombée.

-James les légendes !

James m'avait lancé un dernier regard haineux, avant de se détourner.

-Une dernière chose, les avais-je retenu. Je suis à présent le roi de ce royaume, ce qui en contre partit fait de ses terres mon territoire. La prochaine fois que je vous croise dessus je ne pourrai pas être aussi indulgent.

Et ils avaient disparu sans demander leurs restes.

Je n'avais plus entendu parler d'eux et les disparitions dans la régions cessèrent.

J'avais prit mes responsabilités de roi.

Déjà j'avais enterré mon père.

Je n'avais aucune tristesse dut à sa mort mais je lui devais un minimum de respect pour m'avoir mit au monde, avoir aimé ma mère et aussi, malgré ses crimes, pour l'empire qu'il avait érigé et m'avait légué.

Il y avait du travail pour remettre le royaume à flot après la tyrannie de mon père. Changer les lois, réorganiser les finances, dédommager les familles des condamnés, restaurer les coutumes et cultures propre à chaque régions. Et même si je gardai les rennes, les royaumes annexés retrouvèrent leurs souverains, formant de nouvel dynastie vu que les familles royales avaient été anéanties. La monarchie absolue avait disparu mais pas l'empire.

 Seul le royaume de Will ne retrouva pas tout de suite de souverain, puisque je cherchai un moyen de ramener leur roi.

Le jour j'étais roi, la nuit j'étais un amant voulant sauver celui qu'il aime et ce qui me restait de temps je le passais à ses côtés.

Asclépios était allé demander de l'aide aux Cullen. Carlisle, le chef de famille et également médecin, était venu en personne pour voir l'état de Will et avait les mêmes conclusions que son collègue. Et Alice disait ne voir aucun destin pour lui, après elle ne pouvais pas non plus voir le mien, il en était peut-être de même pour lui ?

Au bouts d'un mois le royaume commença enfin à se stabiliser. Et ma possibilité de recherche toucha à sa fin.

J'avais essayer toutes les pistes possibles, exploré toutes les hypothèses... Ça ne menait à rien !

Rien ni personne ne savait comment le ramener.

Je sombrai dans une profonde dépression.

Je faisais ce que mon statut de roi demandait mais je ne mangeais plus, ne m'entraînais plus, ne sortais plus de mes appartements.

Les rares pièces dans lesquels je vivais étaient sombres et glaciales, malgré les efforts de mes amis pour les réchauffer et les éclairer.

Je passais mes journées collé au corps sans vie de Will, désormais froid et livide, mais qui étonnamment ne se décomposait pas pour autant. Peut-être pour détruire un peut plus mon cœur déjà en miettes à chaque fois que je le voyais ainsi immobile ?

Au début aucunes pensées ne perçaient mon brouillard intérieur mais à force d'entendre mes amis me répéter de le laisser partir, de me relever, que ce n'est pas ce qu'il aurait voulu ; la résignation pris peut à peut le pas.

Il ne reviendrai pas !

Il m'avait laisser !

Je finis par céder aux demandes de mes amis de l'enterrer.

Il avait droit au repos !

Ils préparèrent la cérémonie, moi j'en étais incapable.

Le jour finit par arrivé.

Pour la dernière fois je rentrai dans la chambre. Les autres m'avaient laissé l'intimité pour lui dire au revoir.

Je refermai la porte derrière moi.

Dans la pénombre son corps pale brillait faiblement, reflétant les rares rayons qui passaient dans la chambre. Même la mort ne pouvait lui enlevé sa lumière.

Son visage endormi était serein, il semblait seulement dormir.

Il était là, celui que j'aimais, et pourtant... Il ne se réveillerait jamais.

Je devais le laisser se reposer.

Je m'approchai de lui. Je le fixai un instant avant de caresser ses cheveux, fils d'or, puis sa joue : froide et blanche ; la mort lui ayant fait perdre son bronzage naturel.

Une larme silencieuse coula avant de tomber sur sa pommette.

Mes yeux se posèrent sur ses lèvres roses.

Je me penchai, pressant mes lèvres sur les siennes, tel du marbre.

Adieu déchirant, étreinte finale, dernière marque d'amour...

Je lui avais fait une promesse, même si je ne pouvais en tenir qu'une partie.

Je vivrai, parce que je te l'ai promis...

Mais Will, comment as-tu put croire que je pourrais être heureux sans toi, ma lumière dans la nuit de mon âme ?

Will tu étais et seras à jamais ma raison de vivre et ma seule source de bonheur !

Je vivrai la vie qu'on t'avais enlevé mais je la vivrai amputé du bonheur comme on t'avais arraché à moi.



Voilà voilà!

Je suis totalement désolée d'avoir oublié de poster!

Je vous cache pas qu'on est très proche de la fin!

Désolé de vous faire pleurer! 

Merci à mon ami google pour les étapes du deuil!

A mercredi !

Je veux rester à tes côtés (solangelo)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant