Chapitre 48

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Attention: ce chapitre contient de la violence!

Will:

 Je me réveillai dans un endroit sombre et froid. L'air humide m'apporta l'odeur de pourriture qui flottait.

Je clignai des yeux pour éclaircirent ma vision flou. Un de mes yeux ne s'ouvrait pas bien, j'avais du prendre un sacré coup.

Ce constat me ramena à la réalité et me permis de reprendre conscience totalement.

Je pris appui sur mes jambes et poussai en avant. En vain...

De grosses chaînes rouillées qui m'entamaient la peau, enserraient mes poignets. Elles étaient fixées aux murs de façon à ce que j'ai les bras écartés et que je ne puisse m'éloigner du mur.

Mes chevilles aussi étaient attachées au mur par des fers, assez serrés pour m'interdire tout mouvements mais assez détendus pour me permettre de me tenir debout et ainsi de soulager quelque peut mes poignets meurtris.

Je regardai autour de moi. Je me trouvais dans un cellule sombre, faite de pierres grises. Le côté face à moi était fait de barre de métal.

Des gousses d'ail étaient pendu dans ma cellule et une grosse croix était fixé au mur au dessus de moi.

Ils me prenait donc vraiment pour un vampire.

Mais avant que je ne me creuse la cervelle pour trouver un moyen de me sortir de là, des pas retentirent dans les couloirs, résonnant dans le silence pesant.

Le roi apparut devant les grilles, deux gardes à ses côtés. Sa tenue, toujours trop luxueuse, jurait avec les lieux sale et sombre.

Il me jugea du regard avec un air à la fois haineux et triomphant. Je ne baissai pas les yeux et le défiai du regard.

Sans détourner les yeux de moi, il ordonna à son garde d'ouvrir la porte d'un signe de menton.

La porte de métal grinça, seul bruit dans le silence où pesait l'animosité.

La longue cape en hermine du roi claqua sur les dalles sales.

Il se plaça face à moi, son visage en face du mien.

Je voulais le tuer ! Je voulais le détruire !

Je n'avais jamais eut de haine en moi, ce sentiment étranger m'effrayait presque, mais me submergeait trop pour que j'y pense.

Je tirai sur mes chaînes essayant de le frapper, mais bien sur il était hors d'atteinte.

Les gardes brandirent leur épée dans ma direction mais mes yeux étaient rivés sur le tyran qui n'avait pas ciller. Il continuait de me regarder intensément dans les yeux. J'y lisais haine, manipulation, dégoûts, folie...

Il était à quelque centimètres de moi et pourtant inaccessible. Je serai les dents de frustration et le fusillai du regard, ma seule offensive possible actuellement.

-Je vois que tu me déteste toujours autant, s'extasia le roi.

Comment faire autrement, devant un c*nard tel que vous, pensai-je.

-Et peut-on savoir pourquoi tu me déteste autant, toi qui considères les humains comme du bétail ?

Mes pensées fusèrent.

Tu es le pire des souverains qui existe, tu imposes ta domination par la peur, tu mets en esclavage ceux à qui tu as volé la terre, tu n'as aucun remord à sacrifier tes soldats ou à massacrer des innocents, tu persécutes ceux qui sont différent et pour finir tu es le pire père que le monde est porté.

Mais je ne dis rien. Je ne voulais rien dire qui pouvait compromettre Nico. Si je devais mourir autant le protéger le plus que je le pouvais !

Un des gardes m'assena la poignée de son épée dans le ventre.

-Sa majesté t'as posé une question, gronda-t-il.

Je pris mon temps avant de répondre.

-Ses pêchés le rattraperont bien assez tôt, pas besoin de les énoncer.

Deuxième coup dans mon ventre à leur merci.

Je ne semblais nullement impressionner le roi.

 -J'ai fait une erreur en faisant de toi un esclave. Je t'ai livré en pâture mon fils sans le savoir. Tu t'es laissé capturer, hein ? Tu savais que les humains ne pouvaient pas résister à ta beauté. Ton but était de t'introduire dans le palais pour provoquer ma chute. Il y a-t-il une façon plus cruel que de retourner mon propre fils contre moi ? Tu parles de mes péchés mais et les tiens, tu manipules et tues pour ton propre plaisir. Tiens tes parents factices, je suis sur que tu as fait exprès de les sacrifier pour effacer tout soupçons.

Je tirai sur mes chaînes. Je voulais le tuer ! Comment osait-il !? Il me désignait comme responsable de ses crimes inhumains !

Nouveau coup dans la tempe. Je pris plusieurs instants pour retrouver une vision à peut près nette.

-Alors vampire, avoues-tu avoir posé les mains sur mon fils et l'avoir ensorcelé ?

-A quoi te sers ma parole puisque je suis déjà condamné, le défiai-je.

Le coup suivant brisa une de mes cotes qui avait déjà été cassé. Je toussai et crachai du sang au sol.

Le roi recula d'un pas pour que je ne salisse pas sa précieuse tenue.

-Avoue, exigea-t-il.

Il fallait à tout prix que j'éloigne Nico de ses soupçons.

Je souris, la tête pendante.

-J'avoue, j'ai contrôlé le prince dans le but de le retourner contre toi. J'avoue, j'ai prit possession de son esprit et de son corps. Et tu sais quoi ? J'ai adoré le sentir se débattre, ça m'excitais encore plus !

Je me dégouttai moi-même de parlé de Nico comme ça.

Le roi et les gardes me regardaient horrifié.

-Tu seras exécuter au première lueur de l'aube.

Il se retourna.

-Puis-je te poser une question comme dernière volonté, demandai-je.

Il se figea de dos.

-Qui de toi ou de moi à le plus fait de mal à Nico ?

Il se crispa.

-Battez-le jusqu'à ce qu'il s'évanouisse, ordonna-t-il aux gardes.

Il sortit alors que les gardes se refermaient sur moi.

Je relâchai tout mes muscles. A quoi bon lutter ?

J'avais protéger Nico et j'avais confronté le roi à ce qu'il lui avait fait subir, mes dernières volontés étaient exaucées.

J'allais rejoindre mes parents !

Pardonne-moi, Nico ! S'il te plaît ne me rejoins pas, vit ta vie ! Maintenant tu peux t'en sortir seul ! Tu peux être heureux !

Nico je t'aime !



Voilà voilà!

Chapitre assez dur! J'ai tout de même adoré écrire la confrontation entre Will et le roi

Pensez-vous que Will va survivre?

A la semaine prochaine avec Nico qui n'est toujours pas au courant!

Je veux rester à tes côtés (solangelo)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant