Chapitre 27

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Nico:

Il était là !

Perché sur les remparts aux côtés de ma sœur, de Piper et de Léo, il regardait vers nous, ses yeux se plissaient essayant de me distinguer. A cette distance ses yeux n'en étaient pas capable au contrainte des miens. J'en profitais pour l'observer.

Sa peau avait retrouvé son bronzage naturel, qu'il avait perdu pendant son coma où il était devenu d'une pâleur cadavérique. Ses yeux étaient de nouveau vifs et intenses, le voile de souffrance les avait désertés.

Ses cheveux avaient poussés et flottaient autour de son visage d'ange, tel les rayons du soleil. Il devait avoir gagner deux bon centimètre. La couleur de son habit lui allait à la perfection, de plus il mettait son corps en valeur, révélant ses épaules et ses bras finement musclés et moulant les muscles de son torses.

Il portait cette tenue avec élégance et nonchalance, alors qu'elle avait été créer pour être humiliante, mais chez lui elle ne pouvait cacher son allure princière, et plus que cela elle embellissait son corps déjà parfait. Je ne regretterais pas mon choix.

Sa vue effaça le manque qui m'avait rongé depuis que je l'avais quitté, et je sus que même si ce n'était pas la décision optimale, mon choix était le bon.

L'appréhension me serra quand même le ventre.

Mais j'avais une autre épreuve à passer avant de devoir m'occuper de ça.

Je refoulai mes émotions tout au fond de cœur et me força à prendre une expression froide et distante.

Je sentis le regard bleu peser sur moi tout du long, il me rendait nerveux et m'apaisai à la fois.

Enfin nous sommes entré dans la cour.

La voilà mon épreuve : le roi, mon père, était assis sur un trône. Il était couvert, d'argent, de velours et de pierres précieuses.

La colère m'envahit mais je la réprima. Il ne devait pas la voir.

Il y avait plusieurs raison à la haine que j'avais pour mon père.

Première chose, il n'avait jamais été présent pour moi, que ça soit quand j'ai été enfant ou après l'accident alors que j'étais la seule famille qui lui restait. Et ne parlons pas d'Hazel pour qui il n'avait pas ne serais-se qu'un regard.

Si il apprenait que j'aimais les hommes ou que j'étais un vampire il me métrais à mort sans hésiter.

Et puis il était lâche. Alors que des vampires avaient attaqué le château, il s'était enfuit, protégeant sa vie et nous abandonnant tous à notre sort.

Je devais être fort, le meilleur, sans avoir aucuns encouragements ou félicitations, alors que je ne l'avait jamais vu avec une arme dans les mains.

Tout ce qui lui importait c'était le pouvoir. Tout ceux qu'il considérait comme obstacle à ce pouvoir était brutalement écarté. Percy avait été un d'eux. Tout les soldats lui vouait un respect totale et était près à donner leur vie pour leur commandant qui ne leur aurait jamais demandé et les prenaient tous en considération. Mon père considérait que cela mettait en danger son propre pouvoir. Les fausses accusations étaient une opportunité qu'il avait saisit. A mes yeux il était aussi responsable de sa mort qu'elle.

Moi aussi j'étais un obstacle, le peuple et tout particulièrement les soldats me vouaient un respect inébranlable. Il ne s'accompagnait pas de la même sympathie qu'avec Percy, mais plutôt d'une crainte admirative. J'avais fait mes preuves au combat et j'avais sauvé de nombreux civils dans des guerres, pour cela ils étaient prêt à se battre sous mes ordres et à mes côtés. Mon père détestait cela, mais aussi le fait que je ne comporte pas comme lui « comme le devait un roi », disait-il.

Et puis il y avait son irrassasiable soif de conquêtes. Il envoyait ses soldats à la mort, tuait des civils, détruisait toutes personnes de pouvoir et faisait disparaître culture et religion.

Il avait fait souffrir Will, il l'avait humilier et fait battre. Il l'avait mis à genoux ! C'est ce qui me mettais le plus en colère.

Enfin il était une barrière de plus à ma relation avec lui et à son bonheur.

Et malgré tout cela il restait mon père.

C'est à tout ça que je pensai en regardant cet homme avachit sur son trône.

Tout mes hommes descendirent de cheval et s'inclinèrent devant leur roi, tandis que je restai droit sur ma monture.

Le roi se leva et se rendit dans la salle du trône où je devais lui faire mon rapport.

Je descendis de mon cheval et confia les rennes à un écuyer.

Je vis Jason aller embrasser sa petite amie et saluer les autres. Quand je m'avançai pour entrer dans le château, Will m'emboîta le pas.

J'avançai dans la grande salle où mon père attendait sur son trône sur une estrade au fond de la pièce. La présence de Will derrière moi, soutient silencieux, me rassurai. Tant qu'il serait à mes côtés tout irait bien.

Je m'arrêtai aux pieds de l'estrade. Je ne m'agenouillai pas, c'était acceptable vu que j'étais le prince, mais Will ne le fit pas non plus. Il toisait froidement le souverain alors qu'il aurait dût baisser le regard, face contre terre.

Les gardes du roi s'avancèrent pour se saisir de lui, mais hésitèrent au regard noir que je posai sur eux.

Mon père fit un geste de la main et ils reprirent leurs places.

-Tu devrais mieux éduqué ton esclave, dit mon père d'une voix sévère.

-Comme tu le dis c'est mon esclave et je l'éduque comme je le veux, répondis-je du tac au tac.

C'était la première fois que je m'opposai clairement à lui, je vis la surprise dans ses yeux.

J'enchaînai sur mon rapport ne le laissant pas réagir.

La révolte avait rapidement été matée mais nous avions pris du retard à cause d'un problème de vampires qui était maintenant réglé.

Une fois mon rapport finit, je lui avais rapporté ce qu'il voulait entendre, il me regarda pensif.

-Bien tu peux te retirer, dit-il.

Je commença à me retourner quand il continua :

-Tu ferras un bon roi, mon fils, quand tu serras sur le trône.

Je me figea. Ce n'était pas un compliment, c'était un avertissement, une menace.

-Merci, mon père, me forçais-je à formuler avec un sourire.

Puis je sortis de la pièce, Will toujours sur mes talons.



Comme vous l'avez compris Nico va enfin tenir tête à son père!

Je trouvais intéressant de détailler tout le ressentiment qu'il ressent pour son père!

J'espère que ça vous a plut même si ce n'était pas ce que vous attendiez!

J'espère que vous avez deviné la réponse de Nico!

A mercredi, et cette fois vous aurez leurs vraies retrouvailles!

Je veux rester à tes côtés (solangelo)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant