Je veux rester à tes côtés (solangelo)

Chapitre 23

Nico:

Qu'est-ce qu'il venait de se passer ?

Will n'avait pas peur de moi ! Il voulait que je reste ?!

Je ne pouvais pas le concevoir ! Comment c'était possible après qu'il ai découvert ce que j'étais ? Après ce que je lui ai fait ?

Je ne savais pas quoi faire ! J'étais totalement perdu !

Will me serrait fermement dans ses bras, plongé dans un sommeil tranquille.

J'allais rester jusqu'à ce qu'il se réveille, je lui avait promis. Mais après...

Quoi qu'il dise j'étais toujours un danger pour lui ! J'avais faillit le tuer !

Il s'était écoulé 8 jours depuis le soir où je n'avais pas réussi à me contrôler, son premier réveil avait eut lieu pile une semaine après le début de son coma, c'est à dire il y a 24h. Ça faisait deux jours seulement que son sommeil s'était apaisé et que la fièvre avait baissée. C'est à partir de ce moment que mon cœur avait recommencé à battre.

Le soulagement m'envahit soudain, malgré la situation précaire et compliqué. Il était vivant ! Je n'avais pas tuer celui que j'aimais ! Il allait se rétablir !

Et puis même si j'essayai de l'enfouir au plus profond de mon cœur, j'étais heureux qu'il ne me déteste pas. Mais j'essayai d'étouffer ce sentiment, ça serai plus facile de partir en pensant qu'il ne voulait pas de moi.

Je suis allée voir mon père, je fis face à ses remarques abserbes mais il eut l'intelligence, même si je pense que c'était plus de la négligence, de ne pas demander où était mon garde du corps.

Puis je m'appliquai à organiser les préparatifs. Dix heures après notre discussion, il donnait déjà des signes de réveil.

Je lui préparai un repas digne de ce nom. Je l'avais nourri à la purée et à la compote, parfois en étant obliger de le forcer à avaler.

Je posai le plateau sur la table de chevet et m'assis sur une chaise assez loin pour ne pas pouvoir le laisser me toucher.

Je ne sais pas pourquoi j'avais plus peur de lui faire du mal quand il était réveillé mais le fait était là et je voulais le protéger.

Je le regardai battre des paupières et petit à petit reprendre conscience.

Il m'adressa un sourire timide.

-T'es resté, dit-il d'une voix endormi.

-Oui je te l'avais promis, dis-je.

Il se redressa et se frotta les yeux, tandis que je déposait le plateau sur ses genoux et me dépêchai de reprendre une distance de sécurité.

-Merci, dit-il avec un sourire franc.

Un long silence gêné succéda.

-Combien de temps j'ai...

On savait tout les deux ce qu'il voulait dire.

-Ça fait huit jours.

Il accusa le coup.

-Qu'est-ce qui c'est passé ?

-Pas grand-chose, à part une révolte qui c'est déclaré à la frontière. Je suis resté à ton chevet quasiment tout le temps. Tu étais brûlant de fièvre et tu faisais des crises pendant lesquelles j'étais obliger de te tenir pour ne pas que tu te cognes partout.

Il baissa la tête sombre et réfléchit un moment.

-Merci de t'être occuper de moi. Et je suis désolé.

La colère se réveilla en moi mais elle ne servait à rien.

-Non c'est moi qui suis désolé, c'est ma faute ce qui t'es arrivé.

Il me fixa et je sentis bien qu'il voulait répliquer. Il ne le fit pas, j'avais raison.

Il eut un nouveau silence pendant lequel il commença à manger.

-Comment c'est d'être un vampire, demanda-t-il sur le ton de la conversation.

Il n'abordait pas les sujets principaux en premier. Tout comme moi il n'avait pas hâte de les aborder.

-Et bien, c'est comme être humain, sauf que ton existence est régit par la soif. Après c'est vrai que tu es plus fort, plus rapide que tout autre être vivant et que tu ne ressens plus la douleur physique. Tu as aussi des sens plus développés. Mais est-ce que tout ça vaut la perte de ton humanité ? Le monde devient sombre et violent. Tu es destiné à voir tout tes proches mourir et à faire souffrir toutes les personnes que tu aimes. C'est être destiné à la solitude, c'est être un monstre.

Il me regardait avec un regard déterminer. Je voyais qu'il brûlait de dire « Nico, tu n'es pas un monstre », c'était tellement présent dans ses yeux que c'était comme si il l'avait dit, pourtant il ne le fit pas et je ne pus le contredire.

-Et tu connais d'autres vampires, demanda-t-il à la place.

-Oui mais je déteste être avec eux, répondis-je en serrant les poings. Ils me dénigrent pour mes choix de vie. Il ne respecte absolument pas les humains et les vies qu'ils prennent. Pour eux vous n'êtes que des insectes sans importance : du gibier !

J'avais craché ces mots avec dégoûts.

-Qu'est-ce que tu entends par « tes choix de vie » ?

-J'ai choisi, d'être végétarien, si on puis dire. C'est à dire que je ne dois pas de sang humain je ne tue que les animaux. Je ne veux pas être un monstre, même si je ne peux rien changer à ce que je suis.

-Et ça te suffis, demanda Will en occultant la dernière phrase.

-Non je n'étanche jamais pleinement ma soif mais ça me permet de résister à attaquer les humains, enfin normalement.

-Mais tu peux manger de la nourriture humaine, affirma-t-il.

-Ça a un goût de terre pour moi et ça ne m'apporte rien mais oui je peux en manger.

-Et dormir.

-Je peux dormir mais je n'en ressens pas le besoin. Je ne ressens ni la fatigue ni la douleur.

-Et la fois où je t'ai blessé ?

-J'étais juste surpris que tu es réussi à me toucher. La coupure était pour moi, moins qu'une caresse.

Il sembla réfléchir quelques instants.

-Comment..., demanda-t-il avant de se couper.

-Oui ?

-Comment tu es devenu comment ça ? Je... Je voudrais que tu me raconte ta vraie histoire, sans rien omettre cette fois.

Je sentais bien que ce n'était pas sa principale question mais elle restait un point crucial que nous devions abordé. Je ne pouvais pas me défiler. Je savais qu'il allait me demander ça, c'était inéluctable ; pourtant je ne comprenais pas pourquoi ma vie l'intéressait à ce point.

Mais il avait le droit de connaître la vérité, toute la vérité.

Chapitre assez court mais j'ai préféré coupé leur discussion en plusieurs parties.

Vous apprenez quand même comment fonctionnent les vampires de mon livre.

Mercredi enfin l'histoire complète de Nico et comment il est devenu vampire!