pov: your crush is fan of your ex

18.2⭐Comment tu t'appelles ?

Lorsque nos lèvres se retrouvent, je veux que ce moment ne s'arrête jamais. Elles jouent ensemble tandis que nos corps se caressent et que je sens son érection grandir contre moi.

Au bout d'un moment, alors que nous manquons d'air et que deux morceaux sont déjà passés, Ben s'éloigne de moi et me regarde avec des yeux pétillants. Même s'il a conscience de ce que je désire, il me demande silencieusement mon accord que je lui donne d'un hochement de tête.

Nos mains nous déshabillent avec un empressement difficilement contrôlé pendant que nos lèvres se retrouvent à nouveau. Je ressens une bouffée de chaleur venir du fond de mon cœur et descendre jusqu'à mon bas ventre pour se liquéfier et tremper un peu plus ma culotte.

Cette dernière est envahie par ses doigts qui constatent l'inondation et font élargir un sourire satisfait contre ma bouche.

Ça y est, le Bennett sensible est chassé par mon amant foutrement sexy.

Nos sous-vêtements sont nos ultimes barrières et, alors qu'il pénètre déjà deux phalanges en moi pour me faire pousser un gémissement, je libère son membre de sa prison de tissu.

Dégrafant de moi-même mon soutien-gorge, je m'agenouille sur le tapis et commence à passer ma langue sur la longueur de son sexe.

Ben ne peut rien dire tant il paraît concentré sur sa respiration irrégulière. Lorsque je le happe totalement, il laisse s'échapper une plainte.

Mais c'est quand je me sers de mon atout qu'il semble vriller complètement : mes deux mains rapprochent mes seins pour les compresser contre son pénis et faire des va-et-vient synchronisés avec ma bouche.

Merci le destin, nos tailles s'accordent suffisamment pour que je n'ai pas à me surélever. Ma grosse poitrine a enfin une utilité autre que d'être le plaisir des yeux des pervers dans la rue.

Lorsque je sens ses doigts dans mes cheveux, je lève la tête tout en continuant mon œuvre, et croise son regard ardent. Il m'observe comme si j'étais la plus belle et désirable des femmes qu'il ait connues... Et j'en suis dingue.

Surtout quand il commence à se mordiller la lèvre et à clore ses paupières.

— Lix, articule-t-il enfin, c'est « trop » bon.

— Mmmf-

— Ne parle pas la bouche pleine.

— Est-ce que je vais au bout ? répété-je.

— Non, « on » va au bout. Tous les deux.

Ben s'accroupit pour être à ma hauteur et se met à embrasser mon poignet, très lentement, ce qui provoque des frissons délicieux en moi. Il a son emprise sur moi et m'entraine jusqu'à son lit, faisant son chemin sur mon bras puis dans mon cou et enfin, dans son endroit préféré.

Je m'agite contre lui alors qu'il titille mon oreille avant de laisser échapper un rire franc à cause de ses chatouilles. Il en profite pour s'écarter et fouiller dans sa table de chevet pour sortir un des préservatifs achetés dans ma boutique.

Tous les deux assis sur son lit, j'arrive cette fois-ci à bien l'enfiler sur sa queue, même si j'ai toujours peur qu'elle soit bien trop gonflée pour ne pas faire exploser la protection.

Après ça, c'est à lui de prendre les devants en me repoussant contre ses draps. Il écarte mes jambes, embrasse ma zone ardente et se débarrasse de ma culotte imprégnée de ma mouille.

Lorsque je sens sa langue sur mon clitoris, accompagnant deux nouvelles phalanges en moi, je me tends comme un arc. Ma chevelure s'enfonce dans son oreiller et, quand je tourne la tête alors que je me résigne à devenir sienne, son odeur iodée contre mon nez m'excite encore plus.