Chapitre 35

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Deuxième partie

(Hash)


Je venai de me réveiller dans un lit d'hôpital. Je n'avais aucun moyen de savoir pourquoi j'étai là et je n'avais aucun souvenir de qui j'étai. Le flou était ancré dans ma mémoire.

Qui pouvais-je bien être ? Et si j'étai quelqu'un de recherché ? Toutes ces questions tournaient dans ma tête et me faisaient si peur. Il était vrai que mon corps était recouvert de blessures, sûrement étant la raison de mon hospitalisation, mais certaines semblaient bien plus anciennes comme si les coups étaient mon quotidien. Mais qui pouvais-je être ?

Soudain, je me souvins d'un nom... Hash. Mais qui était cet Hash ? Était-ce mon prénom ? Je n'en étais que trop peu sûr... Mais des bruits de pas semblaient se rapprocher de ma chambre d'hôpital. Par peur, je me mis à enfiler les premiers vêtements que je vis et me cacha dans le petit placard. Une fois que le personnel entra, ils prirent peur en voyant que je n'étais plus là.

_ Allez immédiatement chercher dans l'hôpital ! Moi je me charge de prévenir la police !

Lorsqu'ils furent tous partis, je m'étai précipité vers la porte pour sortir. Je mis la capuche du pull que je portai sur ma tête puis sortit de l'hôpital. Dans la rue, je pu voir une foule de passant. Mais où je pouvais bien me trouver ? Si j'étai un criminel, ne fallait-il pas que je m'en aille loin d'ici ?

De là, je décidai de m'éloigner de ce lieu. Je parti le plus loin possible en courant. Mais, lorsque je vis le panneau du village mon corp se figea comme s'il voulait me dire que ce village avait un lien sentimental pour moi. Mais qu'est-ce qui pourrait rendre sentimental un homme recherché ?

Je n'y prêtai donc pas intention et sorti du village. Au bout de plusieurs jours de marche, je fus si fatigué que je ne pus continuer à marcher. Je fis donc une pause et commença à m'endormir.

« L'homme était là et frappait ce pauvre enfant. Que se passait-il ? Je ne pouvais pas le savoir. J'étai si jeun que je ne comprenais pas encore ces actes. Puis l'homme regarda l'enfant droit dans les yeux.

_ C'était notre petit secret ! Tu n'avais pas le droit d'en parler à ton camarade ! Dorénavant tu ne reverras plus Hash !

_ Mais...

L'enfant était si épuisé et douloureux qu'il ne put protester plus à l'homme tandis que moi je me trouver là impuissant à observer ce qu'il se passait. »

Une mort sur la conscienceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant