Chapitre 18

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Hash... J'étais persuadé que je le connaissais mais il fallait croire que je me trompai.

Il était là depuis longtemps déjà mais malgré mon amour pour lui je me rendais compte qu'il était en réalité un grand mystère pour moi. Je le comparai souvent à Anastasia pourtant la seule chose qu'ils avaient en commun ce jour-là n'était que leur disparition soudaine. L'un avait était « assassiné » pour cacher une vérité et l'autre avait était assassinée par quelqu'un sans que l'on ne connaisse encore le motif.

Mais je m'étai promis de retrouver son assassin et donc la raison de ce meurtre.

Mais où je pouvais bien me trouver ? De toute évidence, le décor de cimetière que je connaissais n'était pas celui que je voyais. Il ressemblait plus à l'intérieur d'une maison qu'au fameux lieu que je connaissais bien trop.

_ Olwen ! Ça va ?

Hash... Pourquoi j'étais là ? Où étions-nous ?

_ Réponds-moi... S'il te plaît...

_ Hash... Pourquoi tu ne m'as rien dit ?

Il s'approcha de moi lentement avec un regard triste. Il me prit dans ses bras sans dire un mot et se mit à pleurer.

_ C'est de ça que tu parlais la dernière fois ? C'est ça que tu n'arrivais pas à me dire ?

_ Je suis sincèrement désolé... Je suis incapable de te protéger !

In capable de me protéger ? Ces mots... J'étais certain de les avoir déjà entendu quelque part... Mais par qui et pourquoi ?

_ Je ne peux vraiment rien te dire pour l'instant... Je m'excuse de ne rien avoir pu te dire...

De toute évidence, il y avait quelque chose qu'il continuait à me cacher et je comptais le découvrir. Mais, une question tournait dans ma tête.

_ Hash... Ce qu'il s'est passé au cimetière... Enfin, ce qui a été dit sur Anastasia et son père... Si tu as vu ce qu'il s'est passé et que tu n'as rien dit... Est-ce qu'il est possible que... Toi aussi tu vivais ce genre de chose ?

_ Ça, je te laisse en juger par toi-même...

Il avait prononcé ces mots d'une drôle de façon et se recula. Il ôta son haut et me regarda droit dans les yeux. Son corps était recouvert d'anciennes cicatrices de plusieurs origines... On pouvait voir une brûlure sur son épaule droite qui devait probablement encore lui faire mal.

_ Mais, le plus douloureux n'a jamais était sur mon corps mais là.

Il montra de sa mains l'endroit où se trouvait son cœur et baissa les yeux avant d'ajouter quelques mots.

_ Je voyais bien que les autres ne vivaient pas comme moi... Et puis, je l'ai rencontré... Il a toujours été là pour moi et c'est là que j'ai compris... Il fallait que je sois là pour lui autant que lui il était là pour moi.

_ Mais qui est ce « il » ?

_ Ce « il » fait parti de ce que je ne peux pas te dire. Mais il est très similaire a elle... Enfin, d'une certaine manière. C'est très compliqué et encore flou pour moi. Mais je te promets qu'un jour tu sauras tout de moi et... Si ton amour n'a toujours pas disparu ce jour-là, j'accepterais peut-être de sortir avec toi...

Si je comprenais bien, il s'agissait d'une chose qui m'empêchait de sortir avec lui. Une chose si importante pour lui pour abandonner des sentiments amoureux.

_ Ecoute Olwen... Je ne me souviens pas de tout mais une chose est sûre, je ne peux pas te le cacher si nous sommes ensemble mais j'ai bien peur d'une certaine chose... Bien sûr je ne doute pas de toi mais j'ai tout de même peur et je suis incapable de dire pourquoi. Anastasia avait sûrement beaucoup de chances de t'avoir.

_ Tu sais... Moi aussi il faudra que je te dise quelque chose quand tu me diras ton secret... Il concerne Anastasia...

Son regard n'était pas violent mais il me blessa tout de même. Il semblait triste mais mon cœur me disait que ce n'était pas son réel sentiment... Il essayait de me dire que son sentiment était simplement de la peur. Mais pourquoi aurait il était de la peur ?

_ Au fait, il y a autre chose que je dois te dire... Et cette fois-ci, je ne vais pas attendre un certain temps pour te le dire... Tout simplement parce que...

_ ...tu es chez moi.

Un homme venait d'entrer dans la petite pièce. Il portait un long manteau noir et un grand chapeau également noir. Sa voix était plutôt grave et il semblait être de grande taille.

Soudain, je vis en lui une personne que je connaissais avant...

_ Du moins, tu es chez nous. Et quand je parle de nous, je t'inclus dedans.

Comment était-il possible qu'il soit là ? Cela faisait tellement longtemps que je ne l'avais pas vu mais cette voix était la même...

Il enleva son chapeau et son manteau. Bientôt, je pus voir ce qu'il se cachait derrière ces accessoires.

Il était là, face à moi et... Il me ressemblait...

Une mort sur la conscienceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant