Chapitre 62

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Cette histoire d'ange de la mort me perturbait, je sortis alors le téléphone portable de Françoise et le déverrouilla pour la toute première fois. J'y découvris un numéro de téléphone nommé « Ange de la mort ». Après avoir cliqué dessus, je vis des messages... Des insultes et des mots doux... Tous ces messages me firent penser à l'histoire de Lucas. Puis je cliquais sur le numéro pour le voir plus en détail et, au même moment, Olwen s'approcha de moi.

_ C'est le numéro de qui ? Tu connais la personne qui détient ce numéro ?

_ Non... Désolé... C'est le téléphone de Françoise...

Soudain, je commençais à me poser des questions...

_ Pourquoi tu me demandes si je connais le détenteur du numéro ?

_ J'ai appris par cœur le numéro de « l'assassin » d'Anastasia... Il ne cesse de m'appeler en me disant qu'il ne me veut aucun mal.

Après ces mots, je sortis mon téléphone pour appeler Lucas qui me répondit aussitôt.

« _ Allo ? »

_ Lucas, tu te souviens du garçon dont tu m'as parlé ? Celui que je dois me méfier ?

« _ Bien sûr, je ne peux pas l'oublier. »

_ Tu connais son numéro ?

« _ Oui, pourquoi ? »

_ Je pense qu'il avait ciblé Françoise et qu'il cible Olwen...

« _ Ho, je vois... Envois-moi le numéro, je te confirmerais s'il s'agit oui ou non du siens. »

Après lui avoir envoyé le numéro, il me confirma qu'il s'agissait bel et bien de lui. Ce qui voulait donc dire que le fautif n'était pas un adulte mais bel et bien un adolescent.

_ Olwen, y-a-t-il quelqu'un dans l'établissement dont personne ne prête attention ? Une personne que tu ne soupçonnerais même pas d'être le « tueur » ?

_ Non... je ne vois vraiment pas de qui il pourrait s'agir... Mais je sais que tout le monde connait l'identité de « l'assassin » ...

_ Attend... Mais ça ne colle pas... Si tout le monde sait de qui il s'agit, il opère différemment de d'habitude !

Je m'étais donc rendu dans leur établissement scolaire afin de mieux traquer le suspect puis je me mis à poursuivre chaque élève un par un chaque jour. Ce n'étais pas vraiment la bonne méthode, si je ne choisissais pas la bonne personne, je métrais énormément de temps à le trouver. Mais ce jour-là j'eu une idée. Je m'étais rendu au cimetière en espérant voir le véritable « tueur » et j'y vis bel et bien quelqu'un. Ils étaient deux... Un garçon et une fille.

_ Chaque jour... Ils se rapprochent de son identité... J'ai bien peur qu'Olwen ne supporte pas de savoir qui c'est...

_ Ça va, ce n'est pas comme si c'était toi.

_ Peut-être mais c'est comme si c'était le cas ! Je te signal que moi j'étais là lorsqu'il l'a poussé ! J'étais en bas de l'immeuble, je l'ai vu s'écraser et lui la regarder tomber. Olwen m'en voudra c'est sûr.

_ Brad ! Je te signal que vous vous êtes battu tous les deux ! Entre vous c'est déjà fini !

_ Peut-être mais ce n'est pas ce que je voulais... Olwen était mon meilleur ami ! Et cet enfoiré a tout gâché tout ça parce qu'il ne supportait pas de la voir à ses côtés ! Séraphine, tu ne sais même pas ce que je ressens !

_ Et tu crois que pour moi c'est facile ? Moi non-plus je ne pourrais plus regarder ma meilleure amie en face ! Je ne l'ai même pas reconnue et, pire encore, je ne me suis jamais rendu compte qu'il s'agissait d'un garçon !

_ Tu crois vraiment que c'est pire que moi ?

_ Bon, ok toi c'est peut-être pire mais ce n'est pas vraiment ta faute... C'est la sienne.

Tout à coup, ils s'embrassèrent. Je m'étais enfui aussitôt rejoindre Olwen et Hash. Je venais de comprendre que « l'assassin » d'Anastasia était proche d'Olwen.

_ Que se passe-t-il Inaki ?

_ Olwen, avec qui tu traînes ? C'est une question de vie ou de mort ! Je me suis rendu au cimetière et deux de vos camarades parlaient de lui... C'est quelqu'un qui ne supportais pas de vous voir tous les deux !

_ Azraël ? Impossible ! Il ne peut pas...

_ Tu crois vraiment ? Je ne peux pas t'oublier, je ne peux pas te laisser tomber et, crois-moi je ne commettrais pas la même erreur deux fois !

Un garçon venait d'attraper Hash et avait sortit un couteau. Le vent se leva et jeta un froid entre nous. L'ombre de l'hôpital cachait son visage mais on savait qui c'était. Il portait un long manteau noir avec une capuche.

_ Maintenant, tu ne feras plus attention à lui ! Tu m'appartiendras, tu seras à moi !

Une mort sur la conscienceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant