Il ne nous restait plus beaucoup de route pour arriver dans son village lorsqu'une voiture de police s'arrêta à côté de nous. Un homme en uniforme en sorti et regarda Olwen scrupuleusement. Après un long moment, il sorti une photo qu'il cala à coté de sa tête.
_ Olwen Ashlys, c'est bien ça ?
Tout d'un coup, il se mit à me regarder et je lui fis un signe de la tête approuvant quelque chose. Il comprit donc qu'il pouvait confirmer ce que l'homme disait. J'avais enfin l'impression qu'il me faisait confiance.
_ C'est bien moi. Je cherche à rejoindre mon village avec mon ami Inaki.
_ Dans ce cas, montez dans cette voiture, je vous y emmène tous les deux.
Après ces mots, nous sommes tous les trois monté dans la voiture de police. L'homme nous conduisit jusqu'au village d'Olwen et nous déposa à l'hôpital.
_ Je vais t'emmener jusqu'à ton père mais ton ami ne peut pas entrer. Une enquête est en cours et tant qu'il n'en fait pas partie il ne peut pas s'y confronter.
_ Je vois, je vais t'attendre ici Olwen.
Cela faisait si longtemps que j'attendais dehors que je pris la décision d'entrer dans l'hôpital. Une fois dans le bâtiment, je me mis à chercher la chambre où ils pouvaient bien se trouver et c'est là que j'entendis leur conversation.
_ Olwen... Ecoute, il ne peut pas nous aider. Il ne sait rien et je ne parle même pas de ce qu'il t'a fais subir... C'est vrai que je voudrais bien le voir pour lui parler de Françoise mais notre relation avec ce garçon s'arrêtera là.
_ Mais... Je lui ai expliqué tous ce qu'il avait à savoir sur ce qu'il s'était passé et c'est grâce à lui que je suis rentré...
_ Tu crois vraiment qu'il a fait ça pour t'aider ? Quelqu'un comme lui ne peut pas changer du jour au lendemain ! Il est possible qu'il ne l'ait fait que pour une chose, te détruire encore plus.
_ Attend... Tu ne le connais même pas ! Il a peut-être tenté beaucoup de choses pour devenir quelqu'un de bien !
_ J'ai vécu chez Françoise pendant plusieurs années, je l'ai entendu parler de lui. Elle l'aimait mais il y avait beaucoup de choses pas très nets chez ce garçon.
_ Attend Sofiane, tu as peut-être mal interprété ? Laisse-lui une chance... Moi, je fais confiance à Olwen et s'il dit qu'Inaki est quelqu'un de bien, je le crois même si cela paraît insensé !
Je me rendis compte que je ne pouvais pas rester ici bien longtemps... Je sortis du bâtiment et je me suis mis à composer le numéro de Lucas. Le téléphone se mit à sonner et il finit par me répondre.
« _ Allo ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Ce n'est pas dans tes habitudes d'appeler comme ça, surtout en semaine... »
_ Lucas... Explique-moi pourquoi personne ne veut me faire confiance ?
« _ Attend, explique-moi ce qu'il se passe. »
Après lui avoir expliqué la situation, je ne pus avoir de réponses avant de voir Olwen et une autre personne s'approcher de moi.
« _ Ecoute, le meilleur à faire s'ils ne te font pas confiance c'est de les aider à ta façon. Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu peux me demander. »
_ D'accord, tu as sans doute raison...
_ Eh Inaki ! Tu parles à qui ?
Olwen se trouvait face à moi et il semblait si joyeux contrairement à quand il se trouvait dans la chambre d'hôpital.
_ Lucas, je raccroche...
« _ D'accord, rappelle quand tu veux ! »
Après avoir raccroché, le garçon se présenta à moi.
_ Je m'appel Anastasia, mais tu peux m'appeler Hash. Nous allons faire équipe tous les trois pour trouver mon « assassin », si tu es d'accord.
Aussitôt, il me tendit la main. Je ne pouvais pas la serrer, je savais que j'en étais incapable... Ce garçon avait échappé à la mort contrairement à Françoise et j'avais peur de m'emporter.
_ Désolé... Je ne peux pas... Mais je serais ravi de vous aider à trouver ton « assassin ».
J'étais déterminé à les aider et à prouver que je n'étais pas une ordure comme semblait le penser l'homme qui se trouvait avec eux.
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Une mort sur la conscience
Детектив / ТриллерAlors que je vivais paisiblement ma vie de collégien, ma camarade de classe fut assassinée. Dès lors, j'ai était accusé de son meurtre. Lorsque je suis retourné dans mon établissement trois ans plus tard, Azraël était le seul à croire à mon innocenc...