♡︎ | chapitre 4

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----------♡︎----------TWMardi 9 mars, 14h15, Max

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Mardi 9 mars, 14h15, Max

— Bon, les maths en psycho c'est pas la même chose qu'au lycée. On va pas te demander des théorèmes inutiles pour calculer un angle ou je ne sais quoi.

— C'est rassurant déjà, souffle Eris assise en face de moi.

Mes yeux se promènent sur ce qui m'entoure. Les murs sont décorés par des étagères pleines d'archives du bahut cachant leur couleur douteuse. Le sol est un parquet abimé par le temps et rayé par les chaises de la salle. L'ambiance est froide malgré le chauffage. La table en bois, elle aussi abîmée, est cachée par divers cahiers et feuilles volantes. La trousse d'Eris est ouverte devant elle. Celle-ci fouille dedans. Mon regard coule le long de ses bras, caché sous un pull noir trop grand pour elle. Ses cheveux lisses glissent en une cascade brune sur ses fines épaules. Ses joues sont creuses, plus qu'elles ne devraient l'être. Elle n'est pas très grande, un mètre soixante-cinq au plus.

— Et t'es en quelle année ? elle me demande en interrompant mes pensées.

— En troisième année, j'ai fait une réorientation.

— T'étais où avant ?

— En études de montage. Mais c'est pas pour moi je pense.

— Pourquoi ?

— On est censé faire des maths, Eris.

Un sourire malicieux se dessine sur son visage délicat comme si elle venait d'être prise à faire une bêtise.

— C'est pas ma passion, les maths. Je ne comprends pas à quoi ça sert.

— En licence c'est assez vague, je l'avoue. Mais quand tu voudras te spécialiser, tu en auras besoin. Autant que tu règles tes différents avec les maths maintenant plutôt que de traîner tes lacunes et ne pas valider ton diplôme.

— Si tu le dis, oui. On commence par quoi ?

Nous avons passé deux heures à revoir les bases dont elle a besoin pour débuter tranquillement. Le temps est passé à une vitesse folle, j'ai été surpris par la sonnerie de 16h. Pendant ce temps, j'ai eu le temps de m'imprégner de son parfum et je me prend à penser qu'elle sent divinement bon. Nous nous sommes donnés un nouveau rendez-vous, hors du bahut cette fois. Dimanche prochain, après son service au café. Je pense que c'est mieux pour nous deux : il est proche de chez nous et ça nous permet d'avoir plus de liberté. Je l'entend m'appeler alors que j'allais partir en direction des ascenseurs. Ce serait trop simple que la bibli soit au rez-de-chaussé.

— Tu as besoin d'aide ? elle me questionne en me rattrapant.

— Normalement oui. Mais je peux me débrouiller seul, ne t'en fais pas.

— Ça ne me dérange pas de t'aider.

J'accepte son offre avec le sourire et lui explique les aléas des ascenseurs : ils tombent en panne au pire moment.

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