Eris, jeune étudiante à la fac, cherche à se défaire de l'emprise son ex impulsif à tout prix. Mais cette fois, il est allé trop loin et elle fini à l'hôpital par sa faute. La jeune femme tombe au plus bas mais ses proches ne semblent pas se soucier...
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---------- ♡︎ ---------- Mercredi 5 mai, 23h, Eris
Je pensais que mes parents seraient capables de comprendre que j'ai fini par me séparer d'Aaron même sans savoir la vraie raison. Mais visiblement, non. Selon eux, Aaron est parfait, il n'a aucun défaut, ses yeux verts sont ceux d'un ange et j'en passe. J'étais d'accord, avant. Mais maintenant, c'est fini, il m'a détruite et personne ne semble l'entendre. Je ne veux pas leur dire la vérité pour ne pas les mettre en danger alors j'ai inventé. Mais la tromperie n'est pas suffisante pour eux.
Et merde quoi ! C'est mon premier amour, on n'allait pas rester ensemble toute notre vie.
J'observe les yeux de Max, remplis de larmes et ses poings serrés de rage.
J'ai encore fait une erreur.
Idiote, tu aurais dû réfléchir
Son regard me crie à l'aide, le mien s'excuse : ne m'en veut pas trop.
J'essaie d'écourter le repas au plus vite, prétextant n'importe quoi pour qu'ils partent.
— Loin de moi l'envie de vous mettre à la porte, mais je ne me sens pas très bien et j'aimerai aller me coucher, je mens.
— Bien sûr, mia cara, répond ma mère. Ton voyage à Londres à dû te fatiguer.
Ils saluent Max par politesse et me prennent à part, devant la porte d'entrée.
— Nous allons inviter Aaron à dîner à la maison pour Noël, tu viendras, n'est-ce-pas ? demande ma mère.
Je la regarde. Est-elle sérieuse ?
— Je ne pense pas, mamma.
— Mais ce serait une bonne excuse pour lui parler et vous pourriez vous réconcilier.
— J'aime Max, sache-le. Jamais je ne me remettrais avec Aaron. Il m'a brisé le cœur, tu comprends ça ?
Elle secoue la tête et tente d'argumenter à nouveau quand je l'interrompt :
— C'est hors de question.
Ma mère baisse les yeux, l'air triste.
Je ne suis pas sûr qu'elle appréciera le fait qu'il soit un mafieux qui veut ma mort.
Elle me salue sèchement et part avec mon père qui ne dit rien à ce sujet.
— Tes parents sont toujours aussi... méchants ? me questionne Max.
— Ils sont maladroits, ça arrive.
Pourquoi je m'obstine à les défendre ?
— Maladroit ? Tu crois que c'est maladroit de comparer ton "copain" à ton ex ? Moi, je pense que c'est de la méchanceté gratuite mais appelle ça comme tu veux. Alors oui, notre couple est completement fictif mais putain, Eris ! Ils l'ont fait et ça fait mal !
