♡︎ | chapitre 15

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----------♡︎----------Samedi 3 avril, 22h, Eris

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Samedi 3 avril, 22h, Eris


"Je te rappellerai quand Max sera là. Je pense que vous devez être tous les deux présents."

Plus de trois heures se sont écoulées depuis l'appel de Maëna et depuis, je n'ai plus de nouvelles de personne. Elle n'a rien dit d'autre que "je vous expliquerai". Mais nous expliquer quoi ? Aucune idée. J'ai fini par m'asseoir par terre, mes pensées prennent trop de place sur le lit. Elles prennent toujours trop de place mais il n'y a que moi que cela dérange. Personne d'autre ne les entend hurler dans ma tête. Personne d'autre ne fait attention à elles comme je le fais.

J'entends une clé tourner dans la serrure et je panique. Mon cœur s'emballe et mes mains se mettent à trembler. Max doit rentrer demain, non ?

— Eris, tu es là ?

Je me lève d'un coup et déverrouille la porte de ma chambre. J'ai gâché son week-end.

— Oui ?

Il me rejoint dans la pièce.

— Tu vas bien ? Qu'est-ce que tu faisais sur le sol ?

— J'aime bien m'asseoir par terre pour réfléchir. Tu aurais dû rester chez tes parents, j'assure pour changer le sujet.

— C'était prévu mais vu ce que tu m'as dit, quelqu'un à plus besoin de moi ici qu'en France.

— Non, je voulais juste te prévenir.

Et le téléphone se remet à sonner. Mais tais-toi !

— A croire qu'il y a des caméras, il plaisante en sortant de la pièce.

Ça ne me fait pas rire du tout.

Une boule se forme dans mon estomac, me donnant envie de vomir. Une envie fausse, bien sûr, puisque je n'ai rien avalé depuis hier midi. Je me laisse retomber au sol à cause du poids de mes sentiments.

— Bonjour, j'entends. Oui, c'est moi.

— ...

— Oui, elle est ici.

— ...

— Bien sûr. Eris, tu peux venir ?

Avec difficulté, je sors de ma chambre et rejoins Max qui a mit l'appel en haut parleur.

— Bonsoir, Eris. Je m'excuse si je t'ai fais peur, reprend la voix féminine de tout à l'heure. Je m'appelle Maëna Fleurs et je dirige un réseau en Amérique. Un peu comme un réseau mafieux mais plus... légal, je dirais.

Ou est la blague cette fois ? C'est faux, c'est forcément faux. Ça doit l'être !

La jeune femme laisse passer quelques secondes avant de reprendre :

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