♡︎ | chapitre 2

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Lundi 8 mars, 15h, Max

Une jeune femme blonde s'installe en face de moi, me forçant à relever la tête de mon travail. Moi qui pensais réviser mes exams...

— Salut, elle lance d'une voix solaire, ça doit te paraître étrange mais je suis très directe, je te préviens. En gros, je te trouve beau et j'aimerai bien ton numéro, si t'es d'accord.

— C'est surprenant comme... approche, je plaisante. Je t'avoue que je ne donne pas mon numéro à n'importe qui.

— Tu peux le dire si je suis pas ton style. Ou si tu préfères Eris.

Ok, pour être directe, elle est directe.

— Je ne te connais pas alors je sais encore moins qui est Eris.

— La brune là-bas, elle désigne une jeune femme aux cheveux bruns qui nettoie le comptoir. Non tu sais quoi, je vais te passer son numéro directement.

Elle a attrapé mon téléphone et a ajouté un contact du nom d'Eris ainsi que le sien.

— Fais en bon usage, s'il te plait. Elle a le cœur fragile ces derniers temps.

Elle est prête à partir quand elle remarque mon stylo, seule chose marquant ma passion pour Marvel.

— Tu aimes Marvel, elle fait remarquer.

J'ai acquiescé. Je suis plus à ça près de toute façon.

— Laisse tomber, on va être meilleurs amis ! Elle n'en a jamais vu et veut pas se faire entraîner au cinéma. C'est injuste.

Je l'écoute se plaindre pendant cinq minutes de la brune qui n'aime pas sa licence préférée. Et je ne dis rien ; parce qu'il n'y a rien à ajouter.

— C'est original comme rencontre amicale, je plaisante quand elle a fini son monologue.

— C'est commun avec moi ce genre de rencontre. Surtout quand je commence à dire que je profite de ma jeunesse et que je m'en fout du body count. Pourquoi les mecs auraient le droit et nous non ? Patriarcat de merde. De quoi on parlait déjà ?

En plus d'être directe, elle a l'air de savoir ce qu'elle veut et ce qu'elle ne veut pas.

— Je suis d'accord avec toi. Pour toi, pas pour moi. Mais tu as raison, c'est quelque chose de futile.

— Ah ! Merci ! Putain, à chaque fois j'ai l'impression d'être une extra-terrestre qui pense ultra bizarrement alors que c'est normal. Tu veux pas m'épouser au final ?

Elle réfléchit à ce qu'elle vient de dire et fait mine de vomir.

— Nan, oublie ça.

Je souris à sa remarque. Après tout, elle a raison : le body count n'est qu'un chiffre. Comment un chiffre peut-il définir ce que nous sommes ? Surtout quand il s'agit du nombre de personnes avec qui on a eu des relations sexuelles. Ça me dépasse.

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