♡︎ | chapitre 20

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----------♡︎----------Samedi 1 mai, 14h, Eris

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Samedi 1 mai, 14h, Eris



Pendant plusieurs minutes, nous errons dans les rues de Nice pour nous rapprocher de la plage de galets. En me tournant vers Max, je remarque que sa mâchoire est contractée et ses sourcils froncés.

— Ça va ? Tu as l'air tendu, je demande tandis qu'il balaie les environs des yeux.

— Oui, ça va, il tente de me rassurer d'un ton froid très peu convaincant.

Mais bien sûr.

— Tu regardes partout, tu cherches quelqu'un ? j'ajoute.

— Non. Enfin, je cherche à éviter quelqu'un. C'est compliqué mais ne t'inquiètes pas.

— Gloria ?

— Mes harceleurs, il me coupe.

Je mords ma lèvre inférieure, gênée d'avoir posé la question. Je ne réponds pas.

J'aurais dû me taire.

Max s'arrête d'un coup et je manque de lui rentrer dedans. Je remarque qu'il serre les poings.

— Max, ça va ?

— On fait demi-tour.

Je ne cherche pas à comprendre pourquoi et je le suis dans la direction opposée..

— Eh, Max, j'entends dans notre dos. Tu as une nounou maintenant pour pousser ton fauteuil ?

Je me retourne pour faire face à celui qui a dit ça. C'est un grand brun à la carrure assez imposante. Il fait du rugby, j'en met ma main à couper. En entendant sa phrase, mon sang ne fait qu'un tour.

Comment peut-on avoir de tels propos ?

Ils passent devant nous et je vois Max se crisper plus qu'il ne l'était déjà. Ses épaules sont tendues mais son regard est fuyant.

Anche se mi pagassero, non mi occuperei mai di una persona come te, ajoute son ami en italien en pensant peut-être que je ne comprends pas.

Lui est blond. Mais un blond tellement clair que j'ai d'abord cru qu'il était chauve. Tous les deux sont bronzés par le soleil du sud de la France. Habillés d'un t-shirt de football et de chaussures Nike. Pas très flatteur.

— Bande de cons, souffle un Max énervé.

— Tu es libre ce soir, bella ? me demande le premier en se tournant vers moi.

— Euh...

Le blondinet ne me laisse pas le temps de répondre qu'il note déjà son numéro sur une feuille qu'il me tend.

— Tu seras mieux avec nous qu'avec lui, il me dit.

Je ricane en prenant le bout de papier que je déchire en morceaux avant de le lui rendre.

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