Eris, jeune étudiante à la fac, cherche à se défaire de l'emprise son ex impulsif à tout prix. Mais cette fois, il est allé trop loin et elle fini à l'hôpital par sa faute. La jeune femme tombe au plus bas mais ses proches ne semblent pas se soucier...
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---------- ♡︎ ---------- Samedi 1 mai, 22h, Max
La soirée se passe dans le calme, Séléné semble heureuse, pour une fois. Elle danse sans se soucier des autres et rigole beaucoup - sûrement à cause de l'alcool vu son regard pétillant d'euphorie. Je jette un coup d'œil en direction de l'endroit où j'ai laissé Eris et me rend compte qu'un homme - inconnu - est avec elle. Et, pas besoin d'être un expert pour savoir qu'elle n'est pas à l'aise. Je rejoins ma fausse fiancée tant bien que mal, passant avec difficulté entre les fêtards et montant les escaliers aussi vite que possible.
— Ne sois pas timide, chérie, c'est juste un verre, murmure l'homme devant elle.
— Laisse-moi tranquille !
Je vois la main d'Eris voler dans la joue de l'homme. J'ai du mal à garder mon sérieux face à la situation.
— Elle ne boit pas, j'interviens.
— T'es qui pour dire ça ?
Sa joue est rougie par le coup qu'il tente de cacher et me dévisage d'un regard noir.
— Son fiancé et elle t'a demandé de la laisser tranquille. On y va, bella dea.
Comme une machine, elle se lève et m'accompagne dans une pièce à l'écart en lançant un sourire narquois à l'inconnu. Je verrouille la porte derrière moi. Ses yeux sont remplis de larmes et son maquillage a coulé le long de ses joues. Son visage a pris une couleur rosée pas du tout naturelle.
— Pourquoi tu m'as laissé seule ? elle murmure si bas que j'ai eu du mal à l'entendre. Tu avais promis. Tu avais promis de ne pas me laisser...
Elle répétait les deux mêmes phrases en se laissant tomber sur le sol, où je l'ai rejointe.
A aucun moment, elle ne lève les yeux pour me regarder, fixant le sol.
— Tu avais promis ! elle répète plus fort cette fois en essayant de me frapper le torse.
Je retiens ses mains avant qu'elle ne me frappe sans rien dire. Son visage est baigné de larmes qui ruissellent jusqu'au sol.
— Eris... je chuchote.
Ses larmes redoublent d'intensité.
— Regarde moi, je lui demande.
Elle secoue la tête alors je prend son menton avec ma main et la force à regarder dans ma direction.
— Tu as bu, Eris ?
Elle acquiesce en se mordant les lèvres. Des larmes coulent sur son visage.
— Je... Désolée, elle bafouille.
— Il t'a forcé ?
Elle hoche la tête et ses yeux fuient mon regard. Cette génération me désespère.
