♡︎ | chapitre 28

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----------♡︎----------Dimanche 9 mai, 13h20, Eris

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Dimanche 9 mai, 13h20, Eris

Je conduis pour rentrer. Max semble être ailleurs mais je ne comprends pas pourquoi. Il a failli pleurer en voyant une simple voiture...

Je m'empêche d'y penser pour me concentrer sur la route et nous rentrons dans le silence.

L'appartement est silencieux et plongé dans l'obscurité.

— Eris ? fini par m'interpeller Max.

— Oui ?

Je me tourne vers lui mais il n'ajoute rien.

Tu espérais peut-être qu'il était sérieux pour le date ? Povero sciocco, bien sûr qu'il disait ça à cause des médicaments. On t'avait prévenue.

Je hausse les épaules, prête à partir me coucher quand il attrape mon bras en douceur.

— Attends, Eris, j'étais sérieux. Je n'arrête pas de penser à toi, à notre baiser. Je n'arrête pas de penser au jour où je t'ai croisé pour la première fois et au lendemain, quand tu m'as avoué que ton copain était violent. Dès ce jour, j'ai su que tu ne me laisserais jamais insensible. Et j'avais raison. Dès ce jour, j'ai su que tu serais bien trop précieuse à mes yeux pour que je sois toujours doué de raison. Oui, avait des règles mais c'est plus fort que moi. J'ai été con, il y a cinq jours, et j'en ai conscience. Je sais que tu as vécu des traumatismes. Je n'aurais pas dû m'énerver contre toi et ne pas rejeter la faute sur toi alors que tu n'y étais pour rien. Je m'en suis pris à la mauvaise personne mais je l'ai réalisé trop tard.

Il laisse un blanc. Mon cœur se met à battre trop fort pour que ça soit normal.

— Et depuis qu'on s'est embrassés, je rêve de recommencer. Ce n'est peut-être pas ton cas mais j'aimerai beaucoup, même si tu le prends amicalement, qu'on sorte quelque part. Enfin, en date quoi...

Il s'embrouille dans ses mots. C'est adorable. A quoi je pense encore.

D'un coup, je me retrouve des années en arrière. Face à moi se trouve Aaron. Il me déclare son amour. Sans me dire qu'il ne fera pas battre que mon cœur. Je ne peux plus respirer. Il s'effondre dans ma poitrine, se brise en milliers de morceaux de verre devant moi sans que je ne puisse rien faire. La réalité s'efface et je suis à l'hôpital. De sa faute.

Non. Pas encore.

Non, non, non, non.

Je veux sortir de cet enfer. Je ne veux pas y être encore.

— Je ne crois pas ressentir la même chose pour toi, j'en suis désolée. Tout est encore très flou pour moi.

Pourquoi je continue de mentir ? De me mentir ? Peut-être qu'il est comme lui.

Non, Max n'est pas Aaron. Lui est doux, gentil et attentionné. Il est différent d'Aaron.

Oui, mais souviens-toi d'Aaron, au début. C' était comme ça.

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