♡︎ | chapitre 42

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----------♡︎----------Jeudi 29 mai, 21h, Eris

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Jeudi 29 mai, 21h, Eris



— Quelle journée, souffle Max.

Je le suis dans notre chambre d'hôtel sans un mot. Mes yeux pleurent toujours sans contrôle. J'ai un goût amer dans la bouche et une douleur vive au bras.

Il a prit 30 ans.

30 ans alors que ma vie est détruite à jamais. Et pas seulement la mienne mais aussi celle des familles dont il a assassiné une fille, un fils ou que sais-je encore.

Il a détruit tellement de vies et n'a pris que trente ans. Trente ans et il pourra sortir dans vingt ans s'il est exemplaire.

C'est impensable. Inhumain.

— Eris, tu veux sortir prendre l'air ?

Max a été silencieux pendant l'annonce de la peine. Il s'est contenté de me prendre dans ses bras quand je me suis effondrée et que ma vie s'est brisée une nouvelle fois.

Et je l'en remercie.

— Oui, s'il te plait.

Soudain, et bien que notre suite soit immense, j'étouffe.

Trente putains d'années, c'est ce que valent des centaines, peut-être plus, de vie qu'il a détruite et personne ne trouve ça étrange ?

— Je sais que tu es révoltée, commence Max comme s'il lisait dans mes pensées. Mais laisse tes lèvres tranquilles, d'accord ?

Il se poste devant moi et frappe ma main qui torture mes lèvres depuis notre sortie du tribunal.

Il doit passer un sacré temps à m'observer s'il a remarqué ça.

Tu rêves ma pauvre, c'est voyant une personne qui à les lèvres gercées, il suffit juste de savoir pourquoi ça continue en été.

...

— Désolé, je souffle.

— Pourquoi tu t'excuses, ce n'est pas de ta faute.

Pourquoi faut-il que même dans un moment comme celui-ci, il soit séduisant ?

— Va te préparer, je t'emmènes quelque part, il chuchote avant de rompre le contact de sa main sur la mienne.

Il s'éloigne en direction de l'une des deux salle de bain, me laissant l'autre.

Ne voulant pas faire d'extravagance, j'opte pour une simple robe noire avec des cuissardes - j'y suis addicte maintenant.

Max m'attend déjà sur le canapé quand je sors. Il est habillé tout en noir lui aussi avec un col roulé et un pantalon droit.

— Tu me fais confiance ? il demande quand nous sortons de l'hôtel.

— Oui...

Il sourit avec malice et m'ordonne de fermer les yeux. Non sans difficultés, je le suis dans les rues de New York sans savoir où nous allons. Il me faut plusieurs dizaines de minutes avant que je puisse enfin les ouvrir. Devant nous se dresse l'Empire State Building, plus impressionnant que je ne le pensais.

— Qu'est-ce qu'on fait ici ? je murmure.

— Tu verras quand on sera en haut.

— Mais...

Il me force à entrer, sans que je puisse finir ma phrase.

Une fois en haut, la vue est impressionnante : les lumières de la ville sont minuscules, tout parait irréel.

— C'est magnifique...

Je n'ai pas les mots pour décrire ce que je vois tant c'est extraordinaire.

— Tu en rêvais alors voilà, annonce Max.

— Tu m'épates, tu sais ?

Il sourit :

— Je ferais tout pour toi, mia dea.

En disant ça, il pose sa main sur ma hanche, m'attirant contre lui.

— Eris, je sais pas si tu te rappelles mais tu avais dit que tu accepterais de m'épouser si j'acceptais de garder le nom de ta grand-mère...

Sa voix hésitante me fait paniquer.

Il va m'annoncer qu'il n'est plus d'accord et tout va prendre fin ici. Maintenant que le danger n'est plus...

— Vaguement, c'était après notre soirée d'Halloween ?

— Oui...

Ou va-t-il m'annoncer ses fiançailles ?

Je ne sais pas pourquoi je pense ça.

Je joue avec la bague de promesse sur ma main gauche.

— Et j'ai accepté...

Encore un hochement de tête.

— Eris, je comprends tes traumatismes, surtout avec le procès mais je ne veux plus être séparé de toi. Le fait de ne pas être officiellement avec toi me tue un peu plus chaque jour. Je rêve de pouvoir t'embrasser sans me demander si tu vas t'enfuir en courant ou pas. Tu as peur d'être en couple, et je comprends, mais tu n'as jamais été fiancée, je me trompe ? Alors essaie avec moi, je veux qu'on tombe amoureux l'un de l'autre comme des enfants insouciants...

Ne sachant pas quoi répondre, je le regarde dans les yeux. Les larmes montent en silence. Il sort un autre écrin à bijoux. Après plusieurs semaines à porter une bague de promesse, il va me demander de l'épouser ?

Pourquoi faut-il que ce soit dans ce genre de moment que je n'arrive pas à parler ?

— Je suis désolé, je... commence Max, confus devant mon absence de réponse.

— Oui, je l'interrompt.

— Oui ?

— Oui, je veux t'épouser, Max. Oui, je veux qu'on tombe amoureux. Tant que c'est toi ça ne me dérange pas.

Des larmes silencieuses coulent le long de mes joues. Des larmes de joie, pour une fois...

— Je peux t'embrasser ?

— Non, tu as oublié la bague, je plaisante avec un petit rire.

— Excuse-moi, c'est l'émotion.

Il ouvre l'écrin à bijou  : une bague en argent s'y trouve, avec un petit diamant d'émeraude.

Après l'avoir glissé sur mon doigt, il m'attire contre lui et dépose un baiser sur mes lèvres.

J'aimerai ne jamais partir d'ici. Je veux rester là à jamais, s'il vous plaît...

Toute cette journée a été forte en émotion. Il n'y a pas eu que du négatif, comme je le pensais ce matin...

Et je repars de New York, le cœur sur un petit nuage avec un mariage à préparer.

C'est...

Incroyable.


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Hi butterflies !

How are you ?

Et voila... J'espere que vous avez aimé ANL autant que moi.

Take care of you.

I adore you,
Lysia 🦋

ig : lysia_estrella

Another Love Où les histoires vivent. Découvrez maintenant