♡︎ | chapitre 17

61 10 12
                                    

----------♡︎----------Mardi 6 avril, 10h, Eris

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

----------
♡︎
----------
Mardi 6 avril, 10h, Eris


Apprendre à nous connaître, c'est ce que Maëna nous a conseillé de faire. C'est facile à dire mais plus compliqué à faire bien que sa remarque soit pertinente.

— On reste ici ou on va quelque part ? Pour parler, demande le brun.

— On reste ici, s'il te plait. J'ai trop mal au ventre pour aller n'importe où d'autre.

Il hausse les épaules et s'assoit à côté de moi dans le canapé.

— Qu'est-ce que tu veux ? Du chocolat, du fromage ? Je ne sais pas. Autre chose ?

Oh.

— Du caramel, je réponds comme une évidence. Mais je peux m'en passer.

— Je vais t'en chercher, ne bouge pas. Je reviens dans une dizaine de minutes.

Il se relève et je l'entend partir. Comme prévu, après dix minutes, la porte d'entrée se rouvre. Max me tend un paquet de caramel et une bouteille de café latté Colombus, une marque française de café, si je ne me trompe pas.

— Je t'en ai acheté sur la route quand je suis allé chez moi, il précise. J'ai remarqué que tu adores le café latté. Le froid peut te faire du bien, non ?

— Merci c'est... Tu n'étais pas obligé de faire ça pour moi.

— N'abuse pas, ça ne coûte rien. Bois ton café et remercie moi plutôt que d'essayer de me faire regretter cet achat.

Je m'excuse plusieurs fois et le remercie deux fois plus. Il se laisse tomber sur le fauteuil en soufflant.

— Comment on est censé forcer le destin ? je demande.

— Nous dire les choses qu'on dit naturellement au cours d'une conversation banale ? J'en sais rien, il avoue. Après, c'est bien de connaître l'autre avant de s'engager.

On va aller loin ensemble.

— Oui, si tu le dis. Mais il n'y a pas que du bon à connaître la personne qu'on a face à soi. Parfois, c'est mieux de ne pas savoir.

Il se tourne face à moi avec un sourire étrange sur le visage.

— Sauf que même sans rien dire, tu me parles de toi. Tu n'es pas un livre ouvert, c'est sûr, mais je commence à te déchiffrer et tu es très intéressante à découvrir.

— Dis m'en plus, je t'écoute.

Il a trouvé le moyen de m'intriguer et je suis de suite intéressée par ce qu'il va me dire sur moi.

— Tu caches beaucoup de secrets que personne ne sait. Tu manques de confiance en toi aussi et tu es très solitaire sans pour autant oublier les gens que tu aimes. Tu veux être parfaite aux yeux de tout le monde au point que tu t'oublies. Tout ce que tu gardes en toi, tu attends que les autres le devinent pour t'aider mais personne ne peut lire tes pensées, je te le dis. Tu as peur de l'abandon alors que tu t'attaches aux personnes qui te montrent ne serait-ce qu'un peu d'amour. Mais c'est dangereux et si tu continue, tu vas t'emmener à ta propre descente aux enfers. Je continue ?

Another Love Où les histoires vivent. Découvrez maintenant