♡︎ | chapitre 24

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----------♡︎----------Lundi 3 mai, 8h, Eris

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Lundi 3 mai, 8h, Eris




Max et moi sommes à peine rentrés que je remplis ma valise à nouveau. Stella et Constance se trouvent à Londres pour quelques jours, je pars donc demain matin pour les retrouver. Mon avion part dans 14 heures. Par déduction, je dois être à l'aéroport dans 12 heures. Et dans deux heures, j'ai rendez-vous avec ma psychiatre. Heureusement, j'ai eu la bonne idée de me refaire une liste des choses dont j'ai besoin. Je ne m'en serais jamais sortie sinon. Ça n'a pas suffit puisque j'ai encore oublié de prendre une autre paire de chaussure. Mais il ne me manquait que ça pour une fois.

Je marche jusqu'au cabinet de Sonya - ma psychiatre - qui, par chance, se trouve au bout de la rue.

Est-ce que je suis censée lui dire que j'ai une violente envie d'embrasser Max à nouveau après l'avoir déjà fait une fois ? Et surtout, qu'il a pris la place d'Aaron dans mes rêves ? Probablement.

Et le fait que j'étais bourrée quand c'est arrivé ? Aussi.

Je consulte la liste que j'ai faite dans la voiture pour être sûre de ne rien oublier. Je m'énerve quand je suis maniaque comme ça. C'est pour cette raison que je ne fais jamais de liste d'habitude.


Lundi 3 mai, 18h30.

La salle d'attente blanchâtre me nargue. Tu viens encore ici toi, dit-elle.

Tais toi. Tu n'existes pas.

— Bonjour, Eris, m'accueille une voix féminine en sortant de son bureau.

— Bonjour, Sonya.

Sonya est ma psychiatre depuis que je suis sortie de l'hôpital. Je n'ai pas vraiment eu le choix puisque c'est la seule, dans le coin, à être spécialisée dans les violences conjugales - c'est elle qui me l'a appris.

Je ne pensais pas que je l'apprécierais autant mais je pense surtout que j'ai eu de la chance.

— Comment s'est passé ton voyage en France ? elle me demande pendant que je m'installe.

Je réfléchi à sa question comme si je n'y pensais pas depuis ce matin..

Étonnement bien, en réalité, sauf ce petit détail...

— Assez bien, je réponds.

— Il s'est passé quelque chose de particulier ?

Elle se doute. Elle sait lire le langage corporel elle aussi.

— Je n'ai presque pas pensé à Aaron en deux jours, j'annonce sans intention d'expliquer la raison.

— Parfait. Il y a une raison à cela ?

Dois-je répondre à cette question ? Il le faut, oui. J'ai embrassé mon faux fiancé.

Pourtant, je me contente de faire non de la tête.

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