Eris, jeune étudiante à la fac, cherche à se défaire de l'emprise son ex impulsif à tout prix. Mais cette fois, il est allé trop loin et elle fini à l'hôpital par sa faute. La jeune femme tombe au plus bas mais ses proches ne semblent pas se soucier...
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Vers midi, Max n'est toujours pas sorti de sa chambre, ce qui est très étrange venant de lui. Je décide d'entrer après avoir toqué. Je le retrouve allongé dans son lit, les yeux clos.
— Max ? je l'appelle en le secouant doucement.
Il ne répond pas mais se tourne vers moi et se frotte les yeux.
— Il est midi passé, je l'informe.
— Je ne me sens pas bien, il murmure.
Je pose ma main sur son front brûlant.
— Effectivement, tu dois être bien malade.
— Bien vu. Il faut que je prenne rendez-vous chez le médecin.
J'acquiesce sans savoir pourquoi il n'attend pas un peu. J'allais me lever quand il m'attire contre lui. En une seconde, je me retrouve allongée à côté de lui, ses bras enroulés autour de ma taille.
— Tu viendras avec moi ? il souffle dans mon cou.
Je sens mes joues se réchauffer à une vitesse anormale et accepte. Il se tourne de l'autre côté en me laissant partir.
Pourquoi faut-il qu'il ait tant de contrôle sur moi ?
— Repose-toi, je souffle.
Je m'éloigne de lui en souriant et je ferme la porte derrière moi.
Max sort de sa chambre un peu plus tard en m'annonçant qu'il a réussi à avoir un rendez-vous dans 20 minutes. Il part s'habiller en vitesse et nous nous dirigeons vers le cabinet, moi au volant.
On va éviter un nouvel accident.
Par chance, le lieu n'est pas loin et nous arrivons pile à l'heure.
— J'ai accepté ça bien parce que c'est toi. Je n'aurais pris personne d'autre en avance, indique le médecin.
Max le remercie et on le suit dans son bureau. La consultation ne dure pas longtemps puisqu'une dizaine de minutes plus tard, on est allé vers la pharmacie de l'autre côté de la rue.
— Je m'en doutais. Le séjour à l'hôpital et l'alcool, ça n'a pas fait bonne combinaison.
En sortant, j'entends la sonnerie de mon portable. Il affiche trois appels manqués de Maëna. Je la rappelle de suite malgré la panique que je sens monter dans mon corps.
Merde.
— Eris ? Putain, enfin tu me réponds ! s'exclame la voix paniquée de Maëna.
— Qu'est ce qu'il se passe ?
Elle laisse un blanc.
Pourquoi je sens qu'il se passe quelque chose de grave ?
— Nous avons découvert l'identité de la taupe. Je suis désolée...
Constance ?
— Qui ? Pourquoi es-tu désolé ?
— Je te conseil de t'asseoir si ce n'est pas le cas, elle conseille d'un ton ferme.
— Je ne suis pas chez moi...
— Rentre vite.
Elle raccroche sans me donner d'explication en plus.
— De toute façon, on ne va pas aller en boite, plaisante Max.
Je roule des yeux et nous rentrons en silence. Je conduis avec plus de prudence que d'habitude, perturbée par cet appel plus qu'étrange. Mes mains sont moites quand j'ouvre la porte d'entrée.
Max et moi nous sommes assis dans le canapé pendant que je rappelle Maëna.
— Je t'écoute, j'affirme quand elle décroche mon appel.
— Avant tout, je vais t'expliquer la situation, elle commence. Nous connaissons les informations qu'elle a transmises à Aaron, qui, par chance, sont fausses. Enfin, pour la plupart. Il sait que ta relation avec Max n'est pas réelle alors, il ne serait pas étrange que tu reçoives des messages anonymes d'ici quelques temps. Lui aussi d'ailleurs. Cependant, je tiens à te rassurer, nos recherches avancent bien : nous pouvons espérer un procès d'ici quelques mois à peine.
Je n'écoute plus que d'une oreille avec une seule question en tête : de qui parle-t-elle ?
— Malheureusement, elle se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment et aucun corps n'a encore été retrouvé. Au mieux, elle s'est enfuie rejoindre Aaron, au pire, elle est morte sous les décombres...
— Qui, Maëna ? De qui est-ce que tu parles ? Que s'est-il passé ? Je ne comprends rien du tout.
