♡︎ | chapitre 35

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----------♡︎----------Deux mois plus tôt, Vendredi 13 août, 14h, Max

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Deux mois plus tôt, Vendredi 13 août, 14h, Max



Je suis allongé dans mon lit, gagné par la fièvre. Les larmes coulent le long de mes joues. Des larmes silencieuses qui viennent brûler mes joues. Mes mains douloureuses tremblent. Je ne peux pas respirer malgré l'effort que j'y met. Mon corps ne supporte pas cet effort et me fait mal. L'angoisse gagne ma tête qui se met à battre au rythme du sang. La crise violente m'annonce une rechute soudaine. Mon cœur est tout aussi douloureux. Eris débarque dans ma chambre sans prévenir? Je suis incapable de lever la tête.

— Max !

Je sens ses bras m'entourer. Elle respire dans le calme et je cale mon souffle sur le sien autant que possible. La brune essuie mes larmes tandis que mon souffle revient à la normale.

— Calme toi, tout va bien...

Elle chuchote. Sa voix est posée. Mon cœur se calme. Mes muscles se détendent. Je sens mon pouls ralentir et j'ai l'impression de revivre.

C'est fini.

— Merci, je murmure.

Je sais que cette crise ne présage rien de bon mais elle n'a pas besoin de le savoir. Je vais rechuter un jour ou l'autre, je l'ai toujours su. La reconstruction n'est pas une ligne droite mais je pensais m'en être sorti.

En effet, j'ai rechuté. J'ai été incapable de sortir de mon lit pendant le reste des vacances. Le simple fait de prendre une douche est devenu le parcours du combattant. Mon corps est redevenu mon pire ennemi. A côté de ça, la santé d'Eris s'est dégradée aussi.


Vendredi 1 octobre, 14h.

La rentrée est arrivée. Je me bats contre moi-même chaque matin pour y aller. Je n'en ai pas envie mais si je ne me force pas, je vais couler encore plus.

Eris a fait le même effort que moi jusqu'à il y a deux semaines. Elle n'est pas retournée en cours depuis. J'ai, par chance, trouvé quels profs elle a et je peux donc leur demander les cours, prétextant une rechute de son état de santé.

C'est peut-être pas faux. Après tout, elle ne mange que très peu, de même pour son sommeil qui doit être très perturbé.

Quand je rentre de la fac, je décide de la confronter à ce sujet. Je me suis assis à côté d'elle et son seul réflexe à été de me regarder de ses yeux rougis par les larmes et le manque de sommeil.

— Tu as besoin de dormir, Eris, je lui fais remarquer.

— Je sais, mais je n'y arrive pas, les cauchemars me hantent. Même le jour, j'ai l'impression qu'elle est là et me rit au nez.

— Je sais mais...

— Non, elle m'interrompt. Non tu ne sais pas, Max. Tu ne sais pas ce que ça fait quand ton meilleur ami te trahis et tu ne connais pas Stella comme je l'ai connu !

Des larmes coulent le long de ses joues, à nouveau. j'écoute ce qu'elle me dit mais je ne prends pas en compte le ton qu'elle a utilisé, dû au manque de sommeil et à ses règles qui doivent arriver d'ici quelques jours, à peine.

— Alors raconte moi ce qu'il se passe, je lui demande.

— Elle m'a trahie ! Elle a tout raconté à Aaron et de sa faute, tu es probablement en danger !

Puis elle s'est tût.

Elle aussi l'est, non ? Pourquoi est-ce qu'elle ne pense qu'à moi ? Pourquoi est-ce qu'elle ne pense pas à elle ?

— Toi aussi tu l'es dans ce cas, mia dea...

— Peut-être mais ta vie est bien plus importante que la mienne, Max. Parce que c'est ma faute. J'ai été naïve de croire qu'elle était innocente.

Sa voix se brise et ses larmes redoublent d'intensité.

— Pas à mes yeux, Eris. Ta vie l'est tout autant, crois moi. Tu es une déesse tombée du ciel. Je ne sais pas comment tu es arrivée dans ma vie ou dans mon cœur. Mais crois moi, ta vie importe plus que celle de n'importe qui. D'ailleurs, j'ai un petit cadeau pour toi. Je sais que ce n'est pas le moment. Je voulais te remonter le moral, j'ai vu que ça n'allait pas et j'ai pensé que tu rechutais. Je n'étais pas très loin de la vérité finalement.

Elle lève les yeux vers moi et j'en profite pour essuyer les larmes brûlantes sur ses jours avec mon pouce.

— Tu es bien plus jolie quand tu souris, je glisse en posant un baiser sur son front.

Je me lève et lui demande de monter dans la voiture. J'aurais payé cher pour voir ses yeux quand elle a compris où je l'emmène. Toute la tristesse a disparu de ses yeux, remplacée par une joie communicative.

Je confirme ce que je disais : elle est magnifique quand elle sourit.

Je la suis dans l'animalerie pendant qu'elle se précipite vers les chiots.

Je crois que je peux officiellement dire que j'aime cette fille et sa personnalité unique. Sa façon de sourire et son visage d'ange tombé du ciel. Je pourrais la regarder pendant des heures sans jamais me lasser d'elle. Elle est unique en son genre. Et c'est ce que j'aime le plus chez elle.

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Hi butterflies !

How are you ?

Comment s'est passée votre rentrée ? Je n'ai pas demandé dans le précédent chapitre (pour ceux qui sont rentrés cette semaine)

Take care of you.

I adore you,
Lysia 🦋

ig : lysia_estrella

Another Love Où les histoires vivent. Découvrez maintenant