♡︎ | chapitre 41

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----------♡︎----------Jeudi 29 mai, 14h, Max

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Jeudi 29 mai, 14h, Max



Le procès d'Aaron a lieu aujourd'hui. Je sens le stress d'Eris monter depuis quelques heures. Elle est habillée d'un simple haut noir et d'un pantalon assortis. Sa main froide agrippe la mienne.

Même comme ça, elle est magnifique.

Putain de magnifique. Et je crois que je tombe amoureux d'elle un peu plus chaque fois que je la vois rire ou pleurer. Je tombe un peu plus amoureux d'elle chaque fois que mes yeux rencontrent les siens...

— On y va ?

Sa question ne sonne pas comme telle à cause du stress.

Je veux la prendre dans mes bras...

— Tout va bien se passer, d'accord ? Fais moi confiance, Eris, je serais là quoi qu'il arrive.

— Je te crois, Max.

Elle n'est pas sûre, je le comprends bien. Cependant, je ne sais pas quoi faire de plus alors je lui conseille de sortir le temps que je la rejoigne.

Je prends les clés et la retrouve dehors. Nous ne sommes pas très loin du tribunal alors après cinq minutes de marche, nous arrivons à l'endroit prévu. Maëna nous retrouve tout de suite, accompagnée de Constance ainsi que deux femme blondes et mon coeur rate un batement.

Gloria est là.

— Max, elle me salue.

Je ne lui réponds pas, restant concentrée sur Eris et son angoisse montant à vue d'œil.

L'autre femme est donc Ophelia, sa meilleure amie depuis toujours. Elle m'adresse un sourire compatissant quand elle me voit, s'excusant presque des actes de sa meilleure amie.

— Je ne pensais pas te voir ici, m'avoue Ophélia.

— Je ne pensais pas qu'elle serait là, je réponds froidement.

S'il y a bien une personne que je ne voulais plus jamais croiser, c'est bien elle.

— Kyle doit arriver d'ici quelques minutes, annonce Gloria. Allez-y, on vous rejoindra.

Maëna hoche la tête et attrape la main d'Ophelia comme un réflexe. Comme un aimant qui est en permanence attiré par un autre. Et pourtant, elles se repoussent.

Nous entrons dans la salle d'audience qui est fermée au public. Eris, accrochée à mon bras, semble très mal en point.

Je pourrais dire la même chose.

— Tu n'es pas seule, mia dea, et tu es crue. Crue et écoutée. Montre lui la femme que tu es, celle qu'il a perdue en te détruisant avec ses sales pates. Et je te promets que jamais plus un homme - ou une femme - ne posera ses mains sur toi pour te faire du mal. Je m'en assurerais moi-même.

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