Eris, jeune étudiante à la fac, cherche à se défaire de l'emprise son ex impulsif à tout prix. Mais cette fois, il est allé trop loin et elle fini à l'hôpital par sa faute. La jeune femme tombe au plus bas mais ses proches ne semblent pas se soucier...
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Lundi 10 mai, 19h, Max
L'eau de la douche coule depuis dix minutes. Nous sommes rentrés depuis une heure et je n'ai pas bougé de mon lit. Le poids de ma culpabilité est trop lourd sur mes épaules.
Quand je me lève enfin, c'est pour aller me préparer. J'enfile une tenue simple et met du parfum puis sors de ma chambre pour attendre Eris.
Celle-ci sort de la salle de bain vêtue d'une robe courte, noire, assez près du corps avec un collant noir qui laisse transparaitre sa peau en dessous ainsi que des bottes qui lui arrivent en dessous du genou.
Depuis quand est-elle aussi belle ?
Son maquillage est léger, son fard à paupière est légèrement pailleté et le plus voyant est son trait d'eye liner noir qui encadre ses yeux. Ses lèvres sont rosées, ce qui me donne d'autant plus envie de l'embrasser.
— J'en ai trop fait ? elle s'inquiète en remarquant mon regard sur elle.
— Non, tu es très jolie.
Quoi que, jolie, n'est pas le mot que j'aurai employé. Elle est divinement belle.
— On y va ? je demande pour me sortir de mes propres pensées.
Elle enfile un long manteau noir et me suis hors de l'appartement.
Le noir lui va si bien.
Nous montons dans la voiture, elle ne dit pas un mot.
Je conduis jusqu'au nouveau restaurant dont elle m'a parlé il y a quelques semaines. Ça a l'air d'être un bel endroit et je sais qu'elle veut y aller depuis qu'il existe, alors j'ai réservé une table hier, dès qu'elle a accepté mon rendez-vous.
Elle se rend vite compte de l'endroit où nous allons alors ma surprise est un peu gâchée mais le sourire sur ses lèvres crée un sentiment de joie en moi.
— Merci beaucoup, elle souffle alors que je lui tiens la porte pour qu'elle puisse entrer.
— Tu le mérites, mia dea.
Un éclat particulier fait briller ses yeux que j'ai connus remplis de larmes et de peur. Cela me réchauffe le cœur de la savoir heureuse, même si elle n'est pas avec moi.
On s'installe et un serveur nous apporte la carte des menus.
— C'est encore plus beau que ce que j'ai imaginé, elle me confie.
