*Entretiens et plus si affinités*

Chapitre 55

Bonjour,
Bonne lecture 😊

Chapitre 55 :

La voiture dans laquelle se trouve Miguel et accessoirement celle dans laquelle je devais me trouver démarre aussitôt que Nathan ai imposé ses volontés. Je ne suis pas d'humeur pour de longues conversations....

-Je peux savoir ce que tu fais ? Demandée-je agacée.
-Je te l'ai dis ! Nous avons besoin de discuter, répète-t-il.
-Mais de quoi encore ? Interrogée-je fatiguée.
-Monte ! Insiste-t-il.

Je voudrai refuser mais quelque chose en moi me pousse à le suivre. Je m'exécute et m'installe à l'arrière de sa berline. Nathan a lui aussi été conduit par son chauffeur. Il s'installe également à l'arrière...proche de moi. Un peu trop à mon goût. La voiture démarre et elle s'engouffre dans la circulation encore bien engorgée. Nous allons passer des heures dans les embouteillages vue le Traffic.
Nathan desserre sa chemise et ouvre les premiers boutons de cette dernière. Savoir que je peux entrevoir son torse m'émoustille. Il faut que je reste calme. Que je me ressaisisse. Quelle belle arnaque ! Je n'arrive même pas à suivre mes propres règles. J'arrête de boire du champagne, me dis-je sans cesse.

-Tout va bien ? Demande Nathan.

Je n'avais pas remarquer que je gesticulais sans cesse. Je n'arrive pas à me calmer. C'est étouffant dans cette voiture avec Nathan. Savoir qu'il est là, près de moi et que je ne peux pas le toucher me rend nerveuse.

-Ça va j'ai un peu chaud à cause du champagne, mentis-je.

Mentir à ce point c'est pitoyable. Je suis d'habitude plus intelligente et plus forte que cela.
Ma petite diablesse ricane. Elle sait que Nathan est mon point faible. Enfin notre point faible à toutes les deux...
Je n'arrête pas de le regarder. De l'observer. Comme si j'étais une lionne qui observerait son antilope. Je mets à rire. Je n'arrive pas à m'arrêter de ricaner. Quand j'y pense. Moi la lionne et Nathan l'antilope. Nathan une antilope... je suis prise d'un fou rire inexplicable. Même si c'est une métaphore je n'arrive pas à imaginer que Nathan soit imagée en tant qu'antilope. Ma diablesse est scandalisée, elle pense vraiment que je suis dérangée. Elle n'aurai pas tord.
Nathan me regarde avec incompréhension.

-Tu es sûre que tout va bien ? Demande-t-il inquiet.
-Oui c'est tout ce champagne qui me monte à la tête ! Mentis-je.
-Tu pensais à quoi ? Interroge-t-il.
-Que c'était un rêve ! Que tu n'étais pas là malgré mes avertissements. Mais en faite tu es vraiment ici, et tu n'as vraiment peur de rien. Tu le devrai, conseillée-je.
-Tu es complètement sonnée tu sais ! S'exclame-t-il en souriant.
-Je sais, admis-je.
-Et pourquoi je devrai avoir peur ? Questionne-t-il.
-Parce que tu devrai être à Paris avec Elisabeth et non ici avec moi, fais-je remarquer.
-C'est toujours Elisabeth ton problème ! Comprend-il.
-Ce n'est pas mon problème, ça deviendra le tient si tu ne prends pas les bonnes décisions, dis-je sérieusement.
-Et pour toi quelles seraient les bonnes décisions ? Me demande-t-il.
-Vivre pleinement ton amour pour cette femme que tu aimes bon sang ! M'énervée-je.
-Pourquoi tu t'énerves ? Questionne-t-il.
-Parce que tu ne comprends pas ou tu ne veux pas le comprendre. Arrêtes d'être mon protecteur je n'ai pas besoin d'être protégée ! M'exclamée-je.
-J'ai besoin de réfléchir, dit-il doucement.
-À quoi ? C'est toi qui voulait qu'on discute, le remémorée-je.
-Tu m'as embrouillé l'esprit ! Affirme-t-il.
-C'est de pire en pire, soufflée-je exaspérée.
-C'est à cause de toi et toutes tes remises en questions ! S'insurge-t-il.
-Tu es embrouillé parce que tu sais que j'ai raison et tu as peur ! Admis-je.
-Ah oui et j'aurai peur de quoi ? Interroge-t-il sur les nerfs.
-De t'engager ! Lâchée-je.

Nathan me regarde avec stupéfaction. Il peut faire l'étonné je sais très bien ce qu'il en est. Il a peur de ses propres sentiments.

-Nous sommes arrivés, informe le chauffeur.