*Entretiens et plus si affinités*

Chapitre 39

Bonjour bonjour
Je suis désolée du retard. Je rentre à peine de vacances.
J'essaie de poster deux suites cette semaine.
Merci de votre patience
Stef

Chapitre 39 :

Cette discussion houleuse avec Nathan m'a perturbé. Même si je suis amplement satisfaite de la tournure des événements j'ai un pincement au cœur. Nous ne discutons pas. Nous nous hurlons dessus. Nous n'étions pas à proprement parlé un couple, et il m'a mis dans tous mes états. Je n'imagine pas ce j'aurai ressentie si nous avions été réellement ensemble.

-Reynolds de nouveau sur la une madame, m'informe Claire.
-Passez-le à Miguel je n'ai vraiment pas le temps de converser avec lui, répondis-je aussitôt.

Elle me regarde étonnée mais s'exécute. Miguel ne se doute pas de l'ouragan qui va s'abattre sur lui dans quelques secondes. J'observe sa réaction quand il décroche. Il se retourne immédiatement vers moi. Je lève mon pouce et le sourit. Il me tire la langue, signe de son agacement face à un Reynolds plus qu'énervé. Ça ne me préoccupe pas le moins du monde. Moi ce qui m'intéresse c'est le dossier sur lequel je travaille. Une filiale qui attire mon attention. Si nous achetons cette entreprise avec cette de Elmera que nous venons d'acquérir nous serions une multinationale intouchable. Reynolds ne fait pas le poids contre nous. Et c'est bien ce que je souhaite. Faire les bons choix. Miser sur les bonnes stratégies pour être plus puissants que les autres. Je n'ai pas peur de travailler des heures et des heures. Nous n'arrivons pas au sommet si nous quittons notre travail à 18h00. J'ai toujours travaillé. C'est mon but ultime. Arrivée là où personne n'est encore arrivé à mon âge. Je veux dépasser mes limites. Ne pas loupé les opportunités qui s'offrent à moi. Quand je travaille plus rien n'a d'importance. Mes sentiments sont relégués au second degré et ça me va très bien.

-Vous saviez que c'était lui au bout du fil n'est-ce pas ? Demande Miguel en entrant dans mon bureau.
-Tu sais que tu es censé tapé à la porte avant d'entrer ? Fais-je remarquer sans lever les yeux de mes dossiers.
-Il vient à New-York ! Lâche-t-il.

Je reporte mon attention sur Miguel lorsqu'il m'annonce que cet abruti de Nathan va venir à New-York.

-Et pourquoi donc ? Il veut me faire un procès ? Demandée-je agacée.
-Il souhaite s'entretenir avec vous, dit Miguel.
-Dit-lui de prendre rendez-vous, insisté-je.
-Vous pouvez me donner vos disponibilités ? Questionne-t-il.
-Oui attends que je regarde dans mon agenda, répondis-je en feuilletant de dernier puis mon agenda électronique sur mon portable. Et bien... JAMAIS ! M'énervée-je.

Ça amuse Miguel. Moi aussi sur le moment je l'avoue.

-Je lui réponds vraiment « jamais » ? Demande Miguel amusé.
-Parfaitement, j'espère que c'est assez clair maintenant pour lui, espérée-je.

Miguel tourne les talons et poursuit sa conversation. Est-ce que je pourrai travailler paisiblement maintenant ? Visiblement ce ne sera pas le cas. Mon téléphone sonne de nouveau. Si c'est encore Nathan je ne pourrai plus me contenir. Je réponds avec énervement.

-Qu'est-ce tu veux encore ? Aboyé-je.
-Juste féliciter ma fille, répond mon père sereinement.

Je suis totalement confuse. Mon père n'a rien à voir là-dedans.

-Je suis désolée papa, je pensais que c'était quelqu'un d'autre, dis-je confuse.
-Quel client t'as mis de mauvais poil ? Il a du te faire quelque chose de bien cinglant pour que tu lui en veuilles ainsi, fait-il remarquer.
-En quelque sorte. Je n'aime pas qu'on me prenne pour une idiote et qu'on marche sur mes plates bandes, annoncée-je.
-T'es bien la fille de ton père, plaisante-t-il.