Chapitre 16

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Chapitre 16 :

Comment a-t-il su ? Cela ne devrait pas m'étonner, il a tellement de contacts qu'il était facile de savoir que je fais l'intermédiaire pendant quelques jours.

-Comment avez-vous su que je travail pour Monsieur Moore ? Questionné-je.
-Je ne le savais pas avant que votre secrétaire me le dise, répond-il.
-Si vous appelez c'est que vous vouliez vous entretenir avec Monsieur Moore. Il est absent jusqu'à jeudi. Que puis-je faire pour vous ?
-Dînez avec moi, me propose-t-il.
-Monsieur Reynolds, nous savons très bien que tout ce qui se passe après le travail n'est certainement pas lié au travail, fais-je remarquée.
-Tout à fait mademoiselle Matthews, c'est bien pour cela que je vous propose que nous dînions ensemble, insiste-t-il.
-Je crains de devoir refuser à votre requête monsieur. Mais peut-être qu'un déjeuner serai plus approprier, proposé-je.
- Quand seriez-vous libre ?

Je jette un coup d'œil furtif à mon emploi du temps. Toutes les pauses déjeunées sont entièrement libre comme l'air. Mais j'aime me faire désirer, il est hors de question de se jeter une nouvelle fois dans la gueule du loup aussi vite.

-Pas avant lundi prochain. Voyez avec ma secrétaire elle se fera un plaisir de vous informez de ma disponibilité.
-Très bien. A très vite, il me tarde de vous revoir douce Mila.
-Très bonne journée également monsieur Reynolds.

Je ne réponds pas à cette timide déclaration, mais le sourire que j'arbore en dit long sur l'effet qu'il me fait.
« Ouais on sait tous ce qu'il te fait », s'immisce ma libido.
Arf toujours quelque chose à redire celle-là.
Je garde ma bonne humeur et ma joie de vivre toute la journée. Épuisée quand je rentre chez moi à 18h30, j'ai complètement oublié que mon meilleur ami Adam doit venir à la maison. Athlète de haut niveau il est devenu un coach sportif réputé et prisé de toutes les stars. J'ai été son cobaye durant toutes ses études et je lui dois beaucoup. Il reste cependant mon coach personnel et je le sais, ce soir la reprise du sport avec lui va s'avérer être douloureuse.
Pas une minute à perdre, Adam est ponctuel. Lorsque 19h00 s'affiche sur mon portable la sonnette retentit. En ouvrant je l'aperçois décontracter en bas de jogging, son marcel et des tongs au pied. Toujours aussi séduisant avec ses yeux verts, ses muscles saillants que l'on aperçoit, je l'enlace et le fait entrer.

-Et ben dis donc on ne s'embête pas ici ! Contemple-t-il ébahi en découvrant mon duplex.
-Tu n'as encore rien vu. La salle de sport est grandiose, dis-je enthousiaste.
-J'en suis sûre, connaissant tes goûts je ne serai pas déçu.
-Depuis quand es-tu rentrer ?
-Hier et je suis épuisé. L'hôtel où je suis descendu n'est pas ce à quoi je m'attendais.
-Installes-toi ici, je serai plus rassuré et c'est trois fois trop grand pour moi.
-Tu es sûre ?
-Certaine ! Tu es le bienvenue. Viens, je vais te faire visiter.

Après lui avoir fait visiter les lieux nous nous mettons au boulot. Dieu sait que sa me fait du bien de faire du sport avec lui. C'est un moment sympathique rempli de fous rires, d'anecdotes et surtout de confessions. Adam me rapporte le récit de toutes ses conquêtes. Tombeur de ses dames il les fait toutes craquées. Après s'être douchés et avoir dîné je donne à Adam son double de clé puis vais me coucher.
Mercredi la journée est tout aussi chargée que la précédente. Je finis plus tôt le travail pour pouvoir retrouver mes sœurs. Nous déjeunons au Foucquets et arpentons les magasins haute couture toute l'après midi.

-Oh non pas celle là Mila tu ressemble à un sac à patate avec. Il faut quelque chose de plus.... Spectaculaire, s'enquit Melinda.
-Je vais juste à l'ouverture d'un club je n'ai pas besoin de quelque chose de spectaculaire, rigolé-je.
-Mais si au contraire Mila, c'est ton grand retour et puis on n'a pas vingt cinq ans tous les jours, me fait remarquer Malya.

*Entretiens et plus si affinités*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant