*Entretiens et plus si affinités*

CHAPITRE 6

CHAPITRE 6 :

Je prends goût à me réveiller dans ses bras. Chauds, rassurants j'aime me lover tout contre lui. Sa respiration est régulière, ses paupières encore closes, j'admire chaque détails de son visage que les rayons du soleil illumine. Il est d'une beauté a coupé le souffle. Je ne me lasserai jamais de le contempler. Sa barbe naissante lui donne ce petit côté rebelle que j'affectionne. Ses lèvres pleines et superbes appellent les miennes. Même endormi il enflamme mon corps. Je me blottit un peu plus contre lui glissant mes mains sous sa chemise. Sa peau est douce et chaude. J'aime ce contact, j'aime pouvoir le toucher, moi cette jeune fille qui a tant souffert. J'aime qu'il me fasse confiance. La plupart des jeunes femmes auraient été méfiantes et Dieu sait que c'est normal. Mais je sais qu'il n'y a pas une once de malhonnêteté dans ces intentions. Il est sincère et tellement attachant. Je suis encore à me demander si tout ceci est réel. Je passe réellement d'excellentes vacances. Je n'aurai jamais penser qu'elles puissent se dérouler ainsi. C'est une bonne surprise et j'en savoure chaque moment. Je me demande ce que cette journée nous réserve. Pour l'instant elle commence à la perfection. Enlacés dans les bras l'un de l'autre je n'espérais pas meilleur réveil.

La plage est déserte même à 06h0 du matin. Moi qui pensait que des courageux s'essaieraient au footing, c'est raté. Tout le monde a préféré faire la grasse matinée.

-Bonjour, murmure-t-il en stoppant mes pensées.

A peine réveillé il est a tombé. Je lui souris et dépose un baiser au coin de ses lèvres. Elles s'incurvent en un magnifique sourire à m'en faire perdre la tête.

-Bonjour, répondis-je en souriant. Bien dormi ?
-Toujours depuis quelques jours...

Mon sourire ne quitte pas mes lèvres. Chaque attention même banale est une bouffée d'oxygène avec lui. Je n'ai pas envie que nous quittions ce hamac c'est notre bulle, à l'abris des regards. Mais il faudra bien que nous le quittions un moment ou un autre.

-Quelle heure est-il ? Demande-t-il.
-06h45, lui annoncé-je.
-Je pressens une belle journée en perspective, annonce-t-il.

Moi aussi je la pressens comme étant fabuleuse. Il se tortille tout contre moi ce qui me fait rire. Il essaie tant bien que mal de retirer de sa poche son iPhone qui visiblement sonne.

-Tu m'excuses, se presse-t-il encore plus près de ma poitrine. En fin de compte je ne m'excuse pas j'adore être contre toi.

J'éclate de rire. Il a rendu un moment censé être gênant en un moment totalement sensuel, et c'est ce que j'aime chez lui. Son torse contre ma poitrine, je peux suivre le rythme de sa respiration. Lente, aguichante...j'en deviens toute émoustillée. Mais ce fichu portable ne cesse de le déconcentrer.

-Tu permets que je brise ce moment magique pour répondre ? Chuchote-t-il en sortant enfin de sa poche le fameux iPhone.
-Bien sûr si c'est pour mieux que tu reviennes, soufflé-je.

Son regard est fiévreux, désireux d'un je ne sais quoi que je serai prête à lui donner dans la seconde qui suit. Il répond machinalement mais se lève brusquement. Je suis un peu secouée lorsqu'il se met debout. Je suis d'autant plus triste de savoir que cet appel n'augure rien de bon. Il fait les cent pas non loin de là, je le scrute minutieusement cherchant à découvrir ce qui peut bien le tracasser à 07h00 du matin. Je sais que cette conversation va lui prendre une bonne partie de sa matinée. Mais il faut que je m'y fasse il n'est pas à moi...

« si techniquement il t'as demandé d'être à lui et vice versa », me remémore ma diablesse. Je ne vais quand même pas interrompre un appel professionnel. Je sais ce que sait et je ne voudrai pas qu'on reproduise la même chose sur moi. Les affaires sont bien plus importantes que le reste. « Des conneries » crache ma diablesse. Elle est en colère, ses joues d'un rouge sang ne me dit rien de bon. Elle a enfilée ses gants de boxe, son short et sa brassière rouge et se met en position. Elle est vraiment capable de boxer quelqu'un !