Chapitre 42

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Chapitre 42 :

Se retrouver, mon corps le demandait....ses lèvres qui se mêlent aux miennes. Nos mains qui se cherchent. J'ai du mal à l'admettre mais il m'a manqué. Ne pas l'avoir touché. Ne pas l'avoir embrassé. Ne pas l'avoir serrer contre moi... c'est déroutant et en même temps énervant. Je n'ai pas envie d'être avec lui alors que tout mon être dit le contraire.
Nous n'arrêtons pas au contraire, notre baiser s'intensifie. Comme un besoin, un manque qu'il faut absolument comblé. J'aimerai ne plus ressentir cela pour lui. Le laisser vivre sa vie. Et moi la mienne. Mais cette attraction qui nous lie est plus fort que ce que j'aurai pensé. Je n'arrive pas à me défaire de son étreinte.
Ses mains caressent et enveloppent ma taille. Me pressant contre son corps chaud, je peux laisser mes mains libre court. Elles parcourent son torse à la recherche d'un moyen où ma peau rencontrerai de nouveau sa peau. Il réagit à mes caresses et moi à les siennes. C'est totalement insoutenable d'être là tous les deux à ressentir ces émotions. J'ai envie de déchirer sa chemise et de caresser chaque parcelle de son corps. Savoir que je peux palper, apprécier chaque partie de sa peau m'excite instantanément. J'aimerai tant que nous partions d'ici...
C'est lui qui met fin à notre étreinte à mon grand regret. Peut-être était-il temps de revenir à la réalité ? Front contre front nous reprenons notre souffle. Plus rien n'existe entre nous. Il n'y a que lui et moi. Et pour un moment je nous ramène à Saint-Barthélémy où tout a commencé...
Il n'y avait pas de Reynolds et de Moore. Il n'y avait pas de passe compliqué. Il n'y avait que Mila et Nathan. Deux jeunes gens qui profitent du moment présent sans pensé au lendemain. Nous étions tellement mieux loin de tout. Loin de tout notre quotidien...
Il dépose délicatement un baiser sur mon front, et resserre son étreinte. Ses mains entrelacent les miens. Ce moment où nous sommes connectés je l'avais oublié. Ce puissant lien que nous avons tissés, il ne s'est pas brisé quand je suis partie. Au contraire je crois qu'il s'est renforcé. Mais pourquoi ? Pourquoi ? Nous savons que nous ne pouvons pas être ensemble alors pourquoi je m'accroche ?

-Pourquoi la vie est si compliquée ? Murmure-t-il.
-Non la vraie question c'est pourquoi es-tu si compliqué ? Corrigée-je.

Il ne dit pas un mot. Il rigole même. Je l'entends qui couine avant d'éclater de rire.

-Je me suis déjà poser la question de nombreuses fois tu sais, dit-il sur le ton de la plaisanterie.
-Et la conclusion ? Demandée-je intéressée.
-Je ne sais toujours pas. Mon cas est une énigme, répond-Il en souriant.
-C'est juste toi qui ne souhaite pas être découvert c'est tout, analysée-je.
-Ça se pourrait...

Notre étreinte est plaisante. Le vent se lève et s'empourpre dans ma chevelure. Je frisonne. Nathan me réchauffe en m'enveloppant de ses mains et me serrant un peu plus contre lui. Je peux sentir son cœur battre, sa respiration qui s'accélère. Je suis dans le même état...

-Elisabeth n'aimerai pas savoir que tu es avec moi, dis-je pour que nous arrêtions ce moment fort sympathique.
-Mila..., bredouille-t-il.
-Je suis consciente de ce que tu ressens pour elle. Et je ne peux pas lutter contre ces sentiments. Je ne peux pas lutter contre ton passé. Je comprends tout à fait le choix que tu as fait, commencé-je par dire.
-Vraiment ? S'étonne-t-il.
-Je n'ai vraiment pas le choix. Mais tu aurai dû m'en parlé avant au lieu d'agir impulsivement, lâchée-je.
-Je reconnais que j'ai agis comme un idiot. Là-dessus j'ai du travail à faire, conclut-Il.
-Je sais que tu l'aimes, et que tu veux rattraper les années perdues mais tu oublie souvent que tu n'es pas seul ! Le réprimandé-je.
-Tu réagis de la même façon que moi Mila ! Me fait-il remarquer.
-Mais pas du tout, rétorqué -je. C'est toi qui m'a entraîné dans cet arrangement pervers.
-Pervers ? Tu pousses le bouchon un peu loin.
-Nous étions juste censé jouer les amoureux transits. Nous ne devions pas dépassé le stade du baiser sulfureux.
-Tu n'étais pas contre te ferais-je rappelé.
-Oui et je pensais que tu aurai eu un peu plus de respect envers moi. Nous étions tous les deux bien consentants sur cette relation non conventionnelle, lui exposée-Je.
-Tu as entendu une bribe de cette fameuse conversation. Certes je ne remet pas en cause ce que j'ai dis. Mais tu réagis aussi au quart de tour. Tu as fuis un pays à cause de ce que j'ai dis, admet-Il.

*Entretiens et plus si affinités*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant