Chapitre 25

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Chapitre 25 :

La chaleur m'étouffe. L'été n'a pourtant pas encore fait totalement son apparition. Je n'ai pas le souvenir d'avoir eu aussi chaud depuis un moment. Je sens mon corps prisonnier d'un je ne sais quoi, j'essaie de m'en libérer mais rien n'y fait, je reste fermement piéger. Les yeux encore clos, j'essaie de les ouvrir mais en vain. Ils ne sont pas coopératifs ce matin et je n'ose pas les brusquer, ils risqueraient de me le faire payer toute la journée. Je tâtonne du bout des doigts les draps de soie, je commence à comprendre ce qui enflamme tout mon corps. Instantanément décidés à s'éveiller, mes paupières se lèvent délicatement laissant apercevoir un Nathan endormi à quelques centimètres de moi. Encore plongé dans un sommeil réparateur, il est séduisant et totalement inoffensif. Les cheveux en bataille, son visage est imbibé d'un infime rayon de soleil, faisant apparaître une barbe naissante. Serein et à mille lieux de l'homme d'affaire redoutable que je vois tous les jours, je me prends à avoir une forte envie de me blottir contre cet homme qui partage le même lit que moi. Son torse à ma merci, je le contemple avec envie. La tentation d'y faire glisser mes mains le long de son corps parfait est de plus en plus oppressante. Ses lèvres appellent les miennes comme jamais, même dans son sommeil il est terriblement sexy et attirant. Je me prends à me mordre la lèvre, désirant lui enlever ce caleçon qui est semble-t-il de trop. Je ne me pose même pas la question pour laquelle il m'a rejoint. Mais à quel moment ? Suis-je tellement fatiguée au point de ne pas sentir la présence d'un homme à mes côtés ? Il semblerai que oui, je me sens tout à coup honteuse de ne pas m'être rendu compte qu'un homme monter comme un dieu s'est glisser sous mes draps.

-Pourquoi me regardes-tu ainsi ? Murmure-t-il. Je sais que je suis irrésistible dès le réveil, rigole-t-il encore endormi.
-Je me demande juste ce que tu fais là, répliqué-je en souriant.
-Je me disais que c'est dommage que deux personnes vivant sous le même toit ne peuvent pas côtoyer le même lit...
-Je croyais avoir été clair là-dessus ! Fais-je remarqué.
-Tu as spécifié mon lit pas le tient, j'en ai bien tenu compte, plaisante-t-il.
-J'en ai bien l'impression.
-Et puis étant donné que j'ai réglé le problème Domis, je me suis dis que...
-Que nous pourrions continuer ce que nous avions commencé la dernière fois, c'est cela ? Demandé-je avec ironie.
-Tout à fait, tu lis dans mes pensées..., acquiesce-t-il.
-Nous reprendrons nos petites aventures quand j'aurai moi-même vérifier que le problème Domis est réglé ! Assurée-je.
-Tu ne me crois pas ? Interroge-t-il.
-Je suis sur mes réserves, les femmes qui te côtoient ont quelque fois du mal à comprendre certaines choses...

Il ouvre enfin les yeux laissant apparaître ses magnifiques iris bleu. Plus clairs que d'ordinaire ils sont renversant. Je le dévore du regard. Je me défends de le toucher.

-Tu peux me toucher, je sais que tu en meurs d'envie, lâche-t-il comme s'il avait su ce que je pensais.
-Prétentieux depuis le réveil et bien ça promet ! M'exclamée-je en souriant.

Sans attendre il passe ses mains chaudes dans mon dos, resserrant son étreinte en pressant son torse contre ma poitrine. La température déjà élevée, qui s'émane de nos corps devient brûlante lorsque je pose ma main derrière sa nuque. D'une pression nous nous rapprochons. Nos visages à quelques centimètres, fait monter l'adrénaline qui s'écoule dans mes veines. Le cœur battant, le pouls qui s'accélère, la respiration saccadée, je ne réponds plus de rien lorsque je suis près de lui. Ma libido lui hurle de m'embrasser et d'embraser tout mon corps en s'immisçant en moi. Mais la réalité est tout autre. Il est exaspéré d'attendre de pouvoir goûter à mes lèvres, il prend le risque de m'embrasser. La douceur de ses lèvres est exquise. Je savoure ce baiser comme si c'était le dernier, alors qu'il est le premier de la journée. Plus entreprenant, il glisse ses mains vers mes fesses et les pressent fermement, ce qui m'arrache un gémissement. Je suis prête à le laisser se glisser entre mes jambes pour assouvir mon désir. Mais son téléphone en a décidé autrement. Sa sonnerie entraînante mais agaçante, interrompt ce moment excitant.

*Entretiens et plus si affinités*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant