*Entretiens et plus si affinités*

Chapitre 30

Chapitre 30 :

Une bonne odeur de café se répand dans l'appartement réveillant mes papilles. Lovée dans les bras de Nathan je me remémore la soirée d'hier soir... J'en frissonne encore en pensant aux nombreux orgasmes que cet homme m'a procuré. Détendue je m'étire lentement, tout en contemplant le bel apollon qui se trouve dans mon lit. Il dort si paisiblement, que je n'ose pas le réveiller. Son parfum est toujours aussi plaisant a humé, même après une nuit torride. Un mélange d'arôme fruité qui donne l'eau à la bouche. Je suis honteuse de penser que j'aimerai encore abusé de ce corps parfait. Cette nuit était fantastique, passionnelle et tendre. Le cocktail parfait pour savourer la compagnie d'un homme.

-Arrêtes de me regarder comme ça, je sais que je suis irrésistible dès le matin, ricane-t-il en ouvrant les paupières une à une.
-Je pensais juste à la manière dont je pourrai encore abusé de toi, lâchée-je directement.

Ai-je dit tout haut ce que je penses tout bas? Oui c'est ce que je viens de faire... Face à ma sincérité il est surpris et se redresse immédiatement. Les yeux pétillants d'excitation, il commence son ascension vers mon intimité. J'en frémis rien qu'à l'idée de savoir la suite des événements. Je déroge à toutes les règles que j'ai fixé, où tout cela va me mener ? Pour le moment je veux que cela me mène à un fabuleux orgasme qui rendra ma journée merveilleuse. Nos deux corps sont habitués depuis quelques heures à ce fusionner avec plaisir. Je me laisse porter par Nathan qui conduit cette aventure dans des contrées perverses... La douceur de ses mains, l'assurance de ses mouvements, me font basculer rapidement dans une jouissance inégalable. Je ne suis pas la seule à qui cela fait de l'effet puisqu'il vacille dans ce même tourbillon quelques secondes plus tard.
Reprenant peu à peu notre souffle, poitrine contre torse, je souris à toute cette absurdité. Je dois l'avouer faire l'amour avec Nathan est un bol d'air efficace. Tellement efficace qu'il m'a donner la pêche de si bon matin. Je suis toute excitée de commencer cette journée, dans une humeur joviale.

-Je pensais que...marmonne-t-il en me souriant.
-Ne parles pas Reynolds, laisse moi savourer ce moment sans que tu viennes me rappeler sans cesse que je viens d'enfreindre mes propres règles ! M'exclamée-je.
-Je ne dirai plus rien, mademoiselle Moore vous avez ma parole, répond-il ironiquement.

Un dernier baiser avant de me dépêcher à me préparer. Soulevant les couvertures, je me lève, et expose ma nudité. Je sens son regard se poser sur moi, et pour une fois je ne suis pas gênée. Au contraire je suis flattée de savoir que je plais à un homme. Je me dandine sensuellement jusqu'à la salle de bain. La douche froide que j'ai décidé de prendre me ramène à la réalité. Que vais-je faire à présent ? J'ai pris goût à ces petits moments coquins que je n'arrête pas d'y pensé depuis que je l'ai quitté il y a quelques minutes. La Mila consciencieuse et terre à terre à refait surface à mon grand regret. Elle devrait se terrer dans un trou de temps en temps pour laisser la Mila délurée faire surface. Je ne sais pas quand je la reverrai mais il me tarde de savoir comment elle va contrer la Mila Rabat-joie...
Je ne suis pas tellement pressée de regagner ma chambre lorsque je m'inspecte dans le miroir. Les traits tirés, des cernes à faire peur, je ne suis pas attirante... Pire j'ai l'impression de voir un fantôme. Moi qui n'aime pas abusé de maquillage je me vois dans l'obligation de le faire ce matin...
Je suis persuadée de trouver Nathan encore allongé dans mon lit, mais à ma grande surprise il n'y est plus. Je l'entends au loin, s'énerver au téléphone....
Après avoir débattu mainte et mainte fois avec mon dressing, j'ai enfin enfilé un ensemble de lingerie La Perla, une petite robe noire et blanche de grand couturier et une parure de diamant de grand créateur. Je chausse mes escarpins à la semelle rouge, et avant de repartir je m'inspecte une dernière fois dans le miroir. Malgré le surplus de maquillage que j'ai mis, c'est assez naturel. Merci à Lucie pour ses cours de make up pendant les vacances. Mon portable à la main, mon sac de l'autre je rejoins la cuisine. Personne ne s'y trouve, même pas Martha. J'ai l'intention d'enflammer encore le bel apollon qui s'habille tranquillement dans sa chambre. Je suis toute émoustillée en pensant à son corps musclé... Bon sang je ne vais pas tenir la journée ce mec m'obsède tellement que j'en oublie de prendre mon petit déjeuner. Paniquée par l'heure tardive qui s'affiche sur mon iPhone je lâche un « j'y vais bonne journée » avant de quitter l'appartement.
J'ai  15 minutes de retard.... Ce que me fait remarquer la petite fouine qui travaille pour moi.