PDV Isabella :
_Isabella. Isabella.
Je me retourne dans mon lit et grogne à l'entente de mon nom. Qui ose perturber mon repos ?
_Isabella.
Encore plongée dans mon sommeil, je demande d'une voix rauque et fatiguée :
_Hmm. Maria, pourquoi tu me réveilles à cette heure-ci ?D'emblée, sans que je sache pourquoi, la personne se met à rire mais d'un rire triste et étouffé et alors je prends conscience qu'il ne s'agit pas de ma dame de chambre.
_Isabella, c'est moi Elena. Dit-elle difficilement entre deux sanglots assourdis.
Après deux secondes durant lesquelles mon cerveau s'était mis en veille le temps que je comprenne ce qui se passe vraiment, j'ouvre enfin les yeux, je n'ai pas le temps de bouger que déjà mon amie me prend dans ses bras.
Et en pleurant toutes les larmes de son corps elle me confesse :
_Isabella, je suis tellement heureuse de te revoir. Et tellement désolé pour la mort de ton père.Encore étonnée de la situation, je demande au bord des larmes :
_Elena, c'est vraiment toi ?_Oui, Isabella. Je suis là.
De fort, Elena sert plus fort sa prise toute tremblante, j'essaye de rendre du mieux que je peux l'étreinte qu'elle me donne mais je suis encore trop faible.
Les larmes aux yeux, et la gorge serrée par les nombreux sanglots qui veulent en sortir, j'affirme :
_Oh Elena. Je suis si contente que tu sois là ... mais comment as-tu pu entrer ? Charles à refuser que je te vois ...Ma meilleure amie, me répond doucement au creux de mon oreille :
_J'ai pris la place de ta dame de chambre, on a une petite heure devant nous avant que la suivante prenne le relais._Mais alors depuis combien de temps essayes-tu de me réveiller ?
_ça n'a pas d'importance Isabella ... j'ai eu tellement peur pour toi ... comment te sens-tu ?
Je réponds, la gorge nouée :
_Un peu mieux depuis qu'ils ont arrêté de me piquer ...Elena, prend alors ma tête entre ses mains, et encrant ses brillants yeux sombres dans les miens, elle dit :
_Non Isabella. Tu ne vas pas mieux. On m'a dit que ton état était grave, mais j'étais quand même loin d'imaginer que je te retrouverais aussi démunie de toi-même. Bon Dieu, où est passé la Isabella intrépide que je connais ?A cette phrase, je fonds en larme. Joignant mes pleurs à celle de mon amie.
Elena me connaît mieux que personne, il lui suffit de lire au travers de mes yeux pour me déchiffrer. Et elle a raison, on a beau me soigner à longueur de journée, je ne vois pas beaucoup de différence ... même si ça ne fait qu'une semaine et demie qu'ils ont arrêté de m'injecter que ne sais quoi ...
Alors, tremblante de mes sanglots, et le visage mouillé, je lui implore :
_Oh Elena. Je t'en supplie, sort moi de là. Les médecins sont déplorables ... ils ... ils me font boire tout plein de truc dégoutant de force ... mais ... mais rien ne marche ... Entre temps ... on ... on m'oblige à manger et je suis prise de violents maux d'estomac pendant des heures ... Heureusement mes dames de chambre et Charles me tiennent compagnie ... mais ... mais ...Je n'ai pas la force de terminée ma phrase, la douleur est trop grande.
Elena me ramène alors à elle, tout en plaquant ma tête contre sa poitrine et en me blottissant dans ses bras, elle se met à me bercer.
Elle a beau avoir le même âge que moi, elle est de temps en temps, cette figure maternelle que je n'ai pas eu la chance d'avoir durant ma vie. Je ne sais pas ce que ferait sans elle.
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Fanfiction Les Mystérieuses cités d'or. Saison 2
Fiksi PenggemarIsabella revient dévastée et affaiblie de sa première mission, à la cour d'Espagne. Aidée par sa meilleure amie Elena, elle va tenté de trouver des réponses sur son passé qui cache de lourds secrets et surtout sur la personne qu'elle est vraiment...