SAVE ME [ Paul Lahote ] Twilight

Chapitre 28

Paul avait enfin accepté de me laisser aller chez les Cullen une fois par semaine.

On essayait d'être discret pour ne pas éveiller les soupçon pour Georges.

On attendait que notre ennemi renvoie un message.

Et c'est à ce moment là qu'on pourra agir.

C'était le moment de partir de chez mes amis. Je sortis de la maison et Paul m'y attendait. Il ne voulait jamais rentrer et rester toujours dehors. Il tournait autour de la maison.

La lumière du soleil du crépuscule caressait doucement ma peau alors que je m'avançais sur le chemin de gravier. Juste avant de partir, mes yeux croisèrent ceux d'Alice Cullen, et un sourire illumina son visage.

Sans y penser, mes pas me guidèrent vers elle. Son sourire s'élargit et elle ouvrit ses bras pour m'enlacer. Je me glissai dans son étreinte familière, sentant la froideur caractéristique de sa peau. Pourtant, cela ne me dérangeait plus. J'avais appris à regarder au-delà de nos différences et à voir l'âme bienveillante qui se cachait derrière son apparence.

J'étais reconnaissante de leur aide.

Cependant, à peine avais-je rompu le câlin que je perçus une tension dans l'air. Mon regard se posa sur Paul, le loup-garou protecteur qui occupait une place spéciale dans mon cœur. Son expression était sombre, ses sourcils froncés. Je sentais la colère émaner de lui, et cela m'inquiétait.

Je sentis mon cœur se serrer. Je n'avais pas prévu que mon câlin à Alice déclencherait une telle réaction chez lui. Paul n'aimait pas les vampires, c'était vrai, mais il n'avait jamais été aussi clair dans son ressentiment. Et surtout, il n'aimait pas qu'on me touche, surtout par un vampire.

Paul - Vient Aimée, on rentre.

Il me tira le bras pour me forcer à partir loin de cette maison.

***

Nous étions rentrés en silence. C'était froid. Il m'accompagna chez moi. Il faisait déjà nuit.

Paul - J'ai deconé Aimée. Je suis désolé.

Paul - Mais le loup en moi n'arrive pas à supporter que tu côtoie des vampires.

Moi - Allez vient par là.

Je lui ouvrit mes bras et il s'y ai réfugié.

Moi - Tu veux rester pour la nuit ?

Paul - Oui.

***

Je me prepara dans la salle de bain avant de rentrer dans ma chambre. Je poussa la porte.

Le visage de mon ami se tourna vers moi. Et une étrange sensation s'empara de mon corps.

Paul se tenait là, à quelques pas de moi, son regard pénétrant me fixant avec une intensité qui faisait battre mon cœur à tout rompre. Chaque battement résonnait dans mes tempes, comme le rythme d'une mélodie envoûtante.

Mon souffle se faisait plus court alors qu'il s'approchait lentement, presque comme s'il craignait briser ce moment chargé d'électricité. Son sourire en coin laissait entrevoir une confiance subtile, tandis que ses doigts frôlaient délicatement ma joue, provoquant des frissons incontrôlables le long de ma peau. Sa proximité était une invitation muette à me perdre dans l'inconnu, à explorer un territoire dont j'ignorais encore les contours.

Mon souffle se mêlait au sien, nos respirations s'accordant comme les notes d'une mélodie envoûtante. Les caresses timides de ses doigts sur ma peau semblaient brûler à travers les barrières invisibles, éveillant des sensations que je n'avais jamais osé imaginer.

Chaque contact était un pas de plus vers une connexion inexplorée, un territoire où les émotions et les sensations fusionnaient dans un mélange enivrant. Lorsque ses lèvres effleurèrent les miennes pour la première fois, une décharge électrique parcourut mon corps, faisant naître un frisson intense. Nos baisers se faisaient doux, puis plus ardents, comme les vagues d'une mer déchaînée.

Lorsque nous nous sommes finalement écartés, nos regards étaient empreints d'une compréhension profonde, comme si nous avions découvert un langage qui n'appartenait qu'à nous. La pièce tout entière semblait imprégnée de cette tension sensuelle, une énergie palpable qui continuait de vibrer entre nous, promettant des moments passionnés à venir.

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