Chapitre 16

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- Maman, pourquoi t'es à moitié toute nue ?
 
Les filles se séparèrent d'un coup en entendant cette voix. Elles se redressèrent dans le lit, et Chloé remit rapidement son tee-shirt. Mathys était toujours immobile dans la pièce, il sentait qu'il avait fait quelque chose de mal, mais il ne savait pas quoi. Beca lui sourit pour le rassurer et l'invita à venir s'asseoir sur le lit. Ce qu'il fit aussitôt en allant se blottir dans les bras de sa mère. La rousse sourit et le cala un peu mieux contre elle. Elle espérait qu'il ai oublié sa question, mais comme tous les enfants, il voulait des réponses.
 
- Maman ? Pourquoi tu étais à moitié toute nue ? Demanda-t-il de nouveau.
 
La rousse chercha de l'aide dans le regard de la brune, mais Beca était aussi gênée qu'elle. Chloé soupira et tenta d'expliquer ce qui se passait à son fils. Elle ne pensait pas qu'elle aurait une conversation de ce genre avec lui aussi tôt.
 
- On était en train de se faire un câlin. Tenta la rouquine.
- Et moi aussi je dois enlever mon tee-shirt pour te faire un câlin ? Demanda le petit garçon.
 
Beca éclata de rire à cette question, et l'infirmière la fusilla du regard. Pas par colère, mais par désespoir. Elle ne savait pas quoi dire à son fils, et en riant, Beca ne l'aidait pas du tout ! Alors la brune se calma pour la laisser continuer.
 
- C'était un câlin spécial Mathys. Un gros gros câlin, qu'on fait que avec la personne dont on est amoureux. C'est clair là non ?
- Mais on peut pas faire un gros câlin en gardant les vêtements ?
 
Et ben... Il a toujours quelque chose à dire lui. Pauvre Chloé.
 
- Pas ce genre de câlin. Il est spécial. Répéta la rousse.
- D'accord. Je dois partir alors ? Demanda-t-il en souriant innocemment.
 
Mais en fait, il leur laissa pas le temps de répondre. Il sauta hors du lit et courut en riant hors de la pièce. Prenant bien soin de fermer la porte derrière lui. Beca et Chloé étaient toutes les deux décontenancées par ce qui venait d'arriver. Surtout quand elles l'entendirent crier.
 
- Kate ! Maman et Beca elles font des câlins spécial ! Sans les vêtements !
 
Beca se sentit rougir, et la rousse aussi. Pas de doutes, quand elles redescendraient, elles allaient se faire interroger par la bonde. La petite brune croisa rapidement le regard de sa petite amie, et elles échangèrent un sourire à la fois complice, mais gêné. Bien-sûr Chloé mourrait d'envie de continuer ce qu'elles avaient commencé, mais elle comprenait bien que Beca ai put être refroidie par l'arrivée soudaine de Mathys, et ce qu'il avait crié ensuite.
 
- On fait quoi du coup ? Demanda doucement la rouquine.
- Je... en fait, j'en sais rien. Mais j'ai pas envie de descendre maintenant, avec ce que ton fils vient de crier. Avoua la brune.
- Moi non plus en fait.
 
Elles comprirent donc toutes les deux qu'elles étaient seules dans la chambre pour un moment. Beca hésitait, elle le voulait, mais quelque chose semblait la retenir. Chloé le remarqua et elle prit l'initiative de se rapprocher de sa petite amie. Elle se pencha vers elle et l'embrassa tendrement. Beca se laissa faire avec plaisir, mais quand elle sentit les mains de la rousse remonter sous son haut, elle commença à paniquer. Elle se mit à frissonner, mais Chloé l'interpréta comme un signe de plaisir et non de peur. Alors elle se permit de l'allonger sur le lit et de se mettre sur elle. Continuant de l'embrasser, et de remonter ses mains jusqu'à sa poitrine.
 
Elle en a envie, je le sens... mais je suis pas sûre d'être prête pour ça en fait...
 
Seulement, quand la rousse lui empoigna fermement un sein, Beca stoppa le baiser et resta figée. Chloé comprit que quelque chose n'allait pas, et se redressa pour la regarder.
 
- Mon ange, ça va ? Elle a pas l'air bien d'un coup.
- Je... je suis pas sûre d'être prête... Avoua timidement la jeune fille.
- Je croyais que tu voulais savoir ce que ça faisait de faire l'amour à la personne qu'on aime.
- Je le veux. Mais... mon corps à pas l'air de me suivre. Et je... je sais pas pourquoi. Désolée...
- Ne t'excuse pas pour ça Beca. C'est rien. Ton corps n'a jamais vécu ça, c'est nouveau. Il réagit tout seul du coup. Tu as peur et c'est totalement normal. Je m'inquiéterai si ce n'était pas le cas. Mais tu aura peur que ce soit maintenant ou un autre jour.
- Tu... tu es sûre ?
- Oui. C'était pareil pour ma première fois. Mais si tu ne te sens pas prête maintenant. J'arrête.
- Je veux attendre Chlo. Mais pas longtemps encore. Promis.
- OK. Je... je peux quand même te caresser ?
- Bien-sûr. Même pas besoin de demander pour ça.
- Je veux dire... sans le haut.
- Oh...
 
Beca pouvait lire dans les yeux de la rousse. Elle voyait qu'elle avait très envie d'elle. Et si elle acceptait d'attendre et de se contenter de caresses, alors elle pourrait faire un effort aussi. La petite brune se redressa donc dans son lit, et retira elle même son tee-shirt. Elle hésita à enlever le soutien-gorge, mais finalement, il rejoignit son haut par terre. Elle se rallongea alors que la jeune infirmière faisait la même chose qu'elle. Puis Chloé se mit à côté de sa brune, et se mit à la caresser en souriant. Elle montait doucement vers sa poitrine, et elle pouvait voir que Beca souriait. Ce qui l'encouragea à continuer.
 
J'aime ses caresses. Je ne m'en lasserai jamais, ça vous pouvez en être sûrs.
 
Elle voulu se caler un peu plus dans les bras de sa rousse, mais elle tomba face à sa poitrine, et ce fut une vision... pour le moins intéressante. Elle était comme hypnotisée. Elle n'arrivait plus à regarder autre chose que la magnifique paire de sein qui se trouvait devant elle. Chloé le remarqua, mais elle ne la força à rien. Elle voulait la laisser aller à son rythme.
 
 
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« Il faut savoir prendre son temps, ralentir, suivre ses instincts et goûter la sensualité au quotidien. C'est l'essence même de la vérité. »
 
≈ Calvin Klein ≈

Gagner contre le temps Où les histoires vivent. Découvrez maintenant