Gagner contre le temps

Chapitre 40

Elles venaient tout juste d'entrer dans leur hôtel et Beca était épuisée par le voyage. La rousse le vit et elle la porta quand la porte de leur chambre fut ouverte. La brune sourit en voyant ça et elle passa ses bras autour du cou de sa femme.
 
- Chlo... Tu fais quoi ?
- Je porte ma femme jusqu'au lit.
 
Sur ces mots, elle entra dans la chambre et avança jusqu'au lit. Les deux femmes furent impressionnées en voyant des pétales de roses sur le lit et des bougies dans toute la chambre. La rouquine déposa doucement la petite brune sur le lit et lui caressa la joue.
 
- Tu es magnifique mon ange. Fit la rouquine.
- Je ne suis même plus en robe de mariée.
- Mais tu es magnifique quand même. Elle l'est toujours.
- Tu l'es encore plus Chlo. Tu m'aide à me déshabiller ? Comme si elle allait dire non...
- Avec joie.
 
Beca sourit alors que son épouse passait ses mains sous son tee-shirt. Elle frissonnait sous ses caresses et ça fit sourire Chloé qui le sentit parfaitement. Elle lui retira alors son haut et se mordit la lèvre en remarquant que la brune avait mit le soutien-gorge en dentelle noire qu'elle adorait. Elle mourrait d'envie de lui retirer, et de lui faire l'amour. De lui faire vivre une nuit de noce exceptionnelle. Beca le comprit parfaitement et elle attira la rousse par la nuque, et posa ses lèvres sur les siennes. Chloé gémit alors que la brune la forçait à s'allonger sur elle.
 
- Bec's... tu es fatiguée... Murmura la rouquine.
- Pas pour ça mon amour... Assura la brune.
- Tu... tu es sûre de... d'avoir la force ?
- Parfaitement sûre.
- Alors... attends... je... j'ai une idée. Bouges pas.
 
La rouquine descendit du lit et récupéra sa valise qu'elle n'avait pas encore déballait. Elle s'éclipsa dans la salle de bain, et la brune sourit en attendant patiemment. Elle ne savait pas ce que sa femme lui préparer, mais elle se doutait que ça allait être exceptionnel, vu qu'il s'agissait quand même de leur nuit de noce... mais elle ne s'attendait pas à ça !
 
- Bec's...
 
Elle tourna la tête en entendant la voix de sa femme, et elle ouvrit la bouche en la voyant en blouse blanche. Uniquement en blouse ! Et ça lui arrivait à peine à la moitié des cuisse ! Elle avait un décolleté très... plongeant, et un stéthoscope autour du cou.
 
- Oh putain...
 
Chloé sourit en entendant ça et se rapprocha de sa femme. Elle avait une démarche sûre d'elle et prédatrice. Beca avait chaud, très chaud. Elle ne voulait plus qu'une chose, retirer cette blouse encombrante, bien qu'elle soit courte et légère. Elle sortit rapidement du lit et avant que Chloé ne lui dise quoi que ce soit, elle la fit tomber dans le lit, venant se placer sur elle.
 
- Comment tu as su ? Je lui ai jamais parlé de mon fantasme...
- Angie me l'a dit. Répondit sournoisement l'infirmière.
- Je vais la tuer.
- Pourquoi ? Ça te plaît pas ?
- Oh que si ! Mais elle avait juré de pas en parler...
- Je retire tout si tu préfère.
- Non ! Ça... c'est moi qui m'en charge.
 
Beca lui fit un clin d'œil, et Chloé perdit ses moyens. La brune se mit alors à lui embrasser le cou, avec gourmandise, elle y laissa même sa marque. Puis elle descendit dans le décolletée de sa femme et lui embrassa le haut des seins. La rouquine laissa ses mains se perdre dans les cheveux bruns, et appuya sur sa tête pour avoir plus de pression. Beca sourit en comprenant parfaitement le message. Elle se redressa et commença à déboutonner la blouse de sa femme... enfin elle essaya. Mais ses mains l'avaient complètement lâchée depuis longtemps, et elle n'était plus capable de rien. Le pire, c'est qu'elle était soudainement prise de tremblements...
 
- Merde... Murmura la brune.
- Bec's... Je peux t'aider. Fit la rousse en voyant qu'elle va avait du mal.
- Je vais y arriver.
 
La brune s'entêta encore plusieurs minutes mais elle n'y parvint pas. Alors elle soupira en allant s'asseoir au bord du lit. En l'entendant sangloter, Chloé s'approcha et l'enlaça par derrière. Elle lui embrassa l'épaule et prit les mains de sa femme dans les siennes.
 
- Ma chérie... ça va aller t'en fais pas. Assura-t-elle.
- Je suis incapable de déshabiller ma femme pour notre nuit de noce. Donc non. Ça va pas aller. Corrigea Beca.
- Si... si tu me laisse t'aider. Têtue comme elle est... j'espère la convaincre.
- OK.
 
Beca se retourna et sourit instantanément en voyant son épouse.
 
- Ta blouse me fait vraiment un putain d'effet tu sais.
- Oh mais c'était fait pour. Je la garde si tu veux.
- Non. Elle m'empêche d'accéder au plus intéressant. Fit la brune d'une voix chaude.
- Oh je vois...
 
Alors Chloé se leva et se plaça juste devant sa brune, commençant à déboutonner sa blouse. Elle y allait lentement, pour bien faire languir sa femme qui la regarder en bavant presque. Une fois que la blouse fut complètement ouverte, Chloé la retira et se retrouva complètement nue face à elle. Beca sourit et sa femme vint se placer sur elle, avant d'entreprendre de lui retirer son jean pour que la brune se retrouve en sous-vêtements.
Malgré les tremblements de ses mains, Beca n'oublia pas qu'elle devait faire du bien à son épouse. Alors elle inversa leur position pour se retrouver sur sa rouquine et lui envoya un sourire prédateur. Chloé avala sa salive en voyant ça, et la plus jeune s'empara de ses lèvres avec passion, alors qu'elle faisait doucement descendre ses mains vers le bas. En sentant la rouquine frissonnait à ses caresses, la brune descendit encore plus bas, et posa sa bouche sur le téton de sa femme.
 
- Oh Bec's... Gémit la rouquine.
 
La brune sourit contre sa poitrine et elle descendit ses baisers encore plus bas. Quand elle arriva devant l'intimité chaude et humide de Chloé, elle souffla légèrement dessus. La rousse souleva légèrement le bassin et tira sur les cheveux de sa femme pour lui intimer d'aller plus vite, et de lui en donner plus. Beca comprit, et elle sortit sa langue qu'elle posa doucement sur le noyau de son épouse. Elle fit ensuite des mouvements irréguliers pour ne pas l'habituer à un rythme, et Chloé se mit à gémir toujours de plus en plus fort. La brune la taquina encore plusieurs minutes, en la léchant, et en suçotant et en mordillant son clitoris. Chloé s'agrippait aux cheveux bruns de sa femme, ou au draps. Elle sentait qu'elle allait venir rapidement si Beca continuait sur cette voie là. Mais la brune s'arrêta et remonta à la hauteur des lèvres de Chloé. Elle l'embrassa sans tendresse et la rousse put se goûter sur la langue de sa femme.
 
- Oh mon Dieu... Bec's... Pourquoi tu t'es arrêtée ? Demanda l'infirmière, frustrée.
- Je voulais t'embrasser. Tes lèvres m'ont manquées.
- S'te-plaît... Continu...
 
La brune tenta alors de contrôler son tremblement et elle enfouit deux doigts dans l'antre chaude de son épouse. Elle entreprit de lui faire de plus en plus de bien à mesure que les minutes passaient. Tout en torturant son cou et sa poitrine. La plus vieille fut rapidement recouverte d'une fine couche de sueur, et la chaleur des bougies en rajouter.
 
- Beca... va plus vite... j'en peux plus.
 
La brune obéit et accéléra le mouvement. Elle courba ses doigts, et la rousse se sentit de nouveau proche de la jouissance. Ses parois intimes commencèrent à se resserrer autour des doigts de sa brune. Et il ne fallut plus que quelques coups de poignets pour qu'elle cri le nom de sa femme, fauchée par l'orgasme.
Beca attendit un peu, avant de retirer ses doigts. Elle les lécha et alla s'allonger aux côtés de son épouse. Chloé reprit petit à petit son souffle, et quand elle se tourna vers son ange, elle constata qu'elle avait les paupières lourdes.
 
- Oh... Tu es fatiguée toi. Constata-t-elle.
- Oui... tu m'as épuisée.
- Alors dors. Je te retournerai la faveur demain.
 
Beca sourit et elle se blottit dans les bras de sa femme. Elle ferma les yeux et s'endormit rapidement contre elle.
 
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« Le plaisir fait oublier que le bonheur est encore loin. »
 
≈ Simone Piuze ≈