✬ Chapitre 135 ✬

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- Il aurait au moins pu dire au revoir. Maugréa Kate sans relever le nez de ses papiers.

- Vous avez au moins un point commun. Ironisa Bucky.

- Je ne vais pas relever.

- Bien. Murmura-t-il.

- Tu trouves quelque chose d'intéressant ?

- Juste des chiffres, je savais pas que ta société fonctionnait aussi bien.

- Tu veux dire que tu ne savais pas que j'étais riche ?

- C'est presque indécent.

- C'est un job lucratif. Concéda-t-elle.

- Très lucratif.

- Tu veux acheter des parts ?

- J'essaie de ne plus tremper dans tout ce qui est illégal.

- C'est pratiquement légal, tu exagères. Bouda Kate.

- Pratiquement. Souleva-t-il. Je doute qu'il y ait quoi que ce soit dans ces dossiers.

- Peut-être pas.

- Elle a peut-être un coffre fort.

- Alors je ne le retrouverai jamais.

- Je t'ai connue moins défaitiste.

La jeune femme referma le dossier qu'elle parcourait et soupira bruyamment. Elle lança un regard circulaire à la pièce et son regard s'arrêta sur la tâche de sang sur la moquette.

- Je suis désolé de ne pas avoir été avec toi.

- Parfois je me demande si, si j'étais restée à New York...

- Ce n'est pas ta faute. Assura Bucky.

- Bien sûr que si. Ils ont été tués pour m'atteindre, ce salopard en a fait une histoire personnelle. Et je vais le lui faire payer.

- Quand tu parles comme ça, j'ai l'impression de te revoir au Wakanda, pleine de rancœur.

- Cette fois tu ne me feras pas changer d'avis, Bucky.

- J'en ai bien l'impression.

Kate avisa l'ordinateur portable dont l'écran était largement fissuré.

- On va embarquer ça avec nous et on le déposera à Anton. Annonça-t-elle. Il va peut-être trouver quelque chose à l'intérieur.

- Et les dossiers ?

- Je vais envoyer quelqu'un s'occuper de tout ranger et de tout classer. Visiblement tout ça ne concerne que la société.

Elle vit Bucky esquisser un sourire et tirer une photo du dossier qu'il avait dans les mains. Il l'agita brièvement dans sa direction avant de relever la tête vers elle.

- C'est toi ça ? S'enquit-il.

Lentement, elle contourna le bureau de Terézia pour le rejoindre, elle se saisit de la photo et l'observa brièvement avant de sourire à son tour et de la lui rendre.

- J'ai été jeune, tu sais. Sourit-elle.

- C'est étrange de te voir comme ça.

- Quoi ? Jeune ?

- Avec cette couleur de cheveux.

- C'était une autre époque.

Bucky hocha la tête et lui tendit la photo.

- Tu devrais la garder.

- Je ne suis pas très sentimentale. Refusa-t-elle.

- Un jour tu pourrais avoir envie de la revoir.

Black DoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant